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Toamotu

dsc06842-1.jpgL’Archipel des Tuamotu

Tuamotu signifie îles nombreuses en tahitien elles sont au nombre de 76 îles basses coralliennes à peine émergées de l’eau dispersées sur une surface de 1 million de km2.

La plus étendue est Rangiroa (7920 ha), la plus petite Tekokota (15 ha).

Les îles des Tuamotu ont la particularité d’opposer un milieu terrestre pauvre et vulnérable à un environnement marin omniprésent qui, dans des situations extrêmes peut constituer une menace (cyclones, tsunamis)

p1010932.jpgL’économie des Tuamotu a successivement reposé sur l’exploitation de la nacre et du coprah, puis sur les phosphates de Makatea.

Aujourd’hui le coprah est délaissé au profit de la perliculture qui malgré des années difficiles reste une valeur sûre.

Le coprah

Le cocotier produit ses premiers fruits entre sa sixième et huitième année durant cinquante à soixante-dix ans en croissance normale, s'il ne subit pas de dégradations. L'exposition et la fragilité des atolls face aux intempéries permettent rarement d'atteindre cet âge.

Séchoir à coprah, île de Fatu Hiva , îles Marquises.

dsc06270.jpgRécolte

En Polynésie française où cette culture est en usage depuis le 19ème siècle les sacs sont acheminés par cargo vers Papeete où se trouve l'« Huilerie de Tahiti ».À leur maturité, les noix de coco tombent au sol. Parfois l'exploitant anticipe ce stade de croissance et les récolte lui-même en les détachant de l'arbre. Rassemblées, l'opération manuelle de détroquage de l'albumen séché est effectuée. Cette chair extraite est séchée au soleil 

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jusqu'à la disparition quasi totale de sa teneur en eau qui ne doit pas dépasser 6 %, pour obtenir le coprah. Le coprah est ensuite rassemblé dans des sacs qui sont pesés avant leur vente.

Utilisation

Le coprah sert à la fabrication d'huile de coco utilisée d'une part dans l'alimentation humaine, pour la confection de margarine et d'autre part dans la fabrication de savon et de cosmétiques, en particulier du monoï en association avec la fleur de tiaré, vanille, etc.

dsc04450.jpgPerliculture

Des perles, des perles, des perles, des Gambier en passant par Ahé jusqu’à Papeete nous n’en voulions pas, puis, tel un virus nous en sommes devenus malades, arc en ciel de couleurs nacrées, formes cerclées, baroques, semi baroques, gouttes, bouton, etc…dsc04444.jpg

Il faut bien les regarder pour tout comprendre, saisir le pourquoi de leur succès, celui qui dure et se joue au-delà de l’horizon, sur les grandes places internationales, à des milles des atolls des Tuamotu où elles sont nées.

Il faut bien regarder ces perles pour les entendre vivre, pour remonter à la source de leur création, au berceau qui les a vues grandir, ces lagons polynésiens, profondeurs marines éblouissantes de lumières. La perle vient au monde dans leur eau limpide, dans leur écrin de sel et de soleil, dans ce regard bleu turquoise cerclé d’un fragile anneau de corail où l’homme n’est qu’un grain de sable qui accompagne la perle de culture dans son développement. Cette dernière fidèle à ses origines, reflétera à jamais la pureté, la force, la simplicité et l’éclat de ces oasis des Mers du Sud, les atolls polynésiens.

(Source Maison de la Perle Tahiti )                  http://youtu.be/eMobTcCyQ0A

p1010859.jpgdsc06844.jpgSamedi 11 août 

Le vent est légèrement tombé, nous avançons plus lentement, sommes moins gîté, le ciel se voile. Nous nous reposons, lisons.

Après le repas de midi, les garçons règlent les voiles pour freiner le bateau, car nous sommes à 30 miles de Ahe, il est impossible d'arriver avant la nuit, nous allons passer une nuit en mer et arriver à Ahe demain dans la matinée. 

Nous vaquons à diverses occupations et scrutons l'horizon, mais nous ne voyons rien.  

( lire la suite sur le blog de Brigitte....)

                   p1010932.jpg Photos