Les Marquises
Les îles Marquises sont au nombre de 12, (11 îles hautes, 1 atoll) 6 sont habitées.
Ces îles proches les unes des autres ont une surface émergée de 1000km et présentent une grande unité de paysages : pitons, falaises, baies profondes, vallées encaissées.
Fatu Hiva
La Baie des Vierges vaut le coup d’œil, 4 bateaux au mouillage, le gros de la troupe est devant nous, la luminosité, l’eau émeraude, les couleurs des falaises entrent en scène, en
spectateurs privilégiés nous admirons le spectacle, le décor est majestueux. Nous sommes là !!!!
Une rivière serpente entre les cocotiers, la végétation est dense, luxuriante, en fond de toile de hauts pics escarpés sur lesquels en équilibre précaire se tiennent des chèvres sauvages.
Tahuata
Ici nous sommes dans un autre monde, il y a le mouillage aux mantas,
aux requins et celui aux dauphins… Nous sommes des chanceux.
Nous découvrons le village d’Apatoni, rencontrons les artisans, graveurs
Plus loin sous une pluie battante un cheval est couché sur le flanc, il essaie en vain de se relever, un cheval à terre c’est un mauvais signe, j'avise un type assis sur
une marche, lui demande à qui est le cheval et si il y a moyen de faire quelque chose pour lui, il sait à qui est le cheval et ce qu’il lui arrive en passant son pouce sur sa gorge il me dit que le cheval est foutu il s’est planté une branche dans la panse : vous n’allez pas le laisser crever comme ça, abattez le ! Il me dit en souriant ne pas avoir de fusil et il s’en fout….DUR.
Les Marquisiens ont des rapports primitifs et violents avec leurs bêtes.
Si tu as un animal chez toi c’est qu’il t’est utile, stupide de nourrir une bête qui ne te sers à rien. Les chats contre les souris et les rats ils ne les nourrissent pas.
Les chevaux maigres et efflanqués pour certains que l’on laisse en plein soleil des jours durant
sont un moyen de transport, bête de charge ou faire valoir des cavaliers
que l’on bichonne le temps d’un Heiva.Les chiens pour la chasse à la chèvre, au cochon (nos
sangliers) aux chevaux sauvages, juste nourris et plein de cicatrices, médailles lorsqu’ils rabattent les bêtes et se jettent sur les sangliers, caressés à coups de bâton et pendus par leur maître lorsque ceux-ci ne les jugent plus bons…
Brel chantait « Gémir n’est pas de mise aux Marquises »