Articles de jomay21
Martinique - Trinidad - juin 2010
9 juin 2010
Les voir arriver en bout de ponton, nous procure une grande joie, quelle chance de pouvoir partager nos prochaines navigations avec eux.
Rodney Bay - Ste Lucie- Clearance in-out
10 juin 2010
A peine partis, Cosimo mets tout le matos de pêche en route, résultat, une emberlificotée de fils, fallait le voir, 2 cannes à pêches +1planchette = le bazar, Virginia lève les yeux au ciel, nous on se marre, bien sûr qu’on l’avait prévenu, mais le garçon est têtu, inépuisable il recommencera l’exercice, qui finira toujours de la même façon, puis enfin s’avouera vaincu.
11 juin 2010
Personne ou presque au mouillage, nous sommes chanceux, achat de mangues succulentes, P.M.T, baignades, belle journée
12 juin 2010
Les cannes à pêche sont à poste, Mino hyperactif à déjà nagé, essayé de pêcher, et maintenant il veut plonger !!! Fatiguant…Cool, mon gars c’est que le début des vacances. Ok, on s’en fait une à l’anse de la Raie, le compresseur à bord de Jomay nous permet de plonger à volonté, un luxe, mais pour nous plongeurs, impératif sur le bateau.
Nous amarrons sur bouée à l’anse des pitons, le paysage est grandiose, nous enfilons nos palmes et découvrons les 2 tombants, belles gorgones.
Après de grands efforts Cosimo nous pêche deux superbes poissons.
Vieux Fort Bay - Ste Lucie
13 Juin 2010
Baignade, PMT, mouillage sympa
Nous passons la nuit à vieux Fort.
Bequia (Port Elizabeth) - Clearance-in
14 Juin 2010
Baignade, ballade, bon restau le soir.
15 Juin 2010
En route Mino remonte, 1 barracuda et 1 King Fish, 2 superbes exemplaires, nous salivons d’avance.
Ancré aux Tobagos, il vide et nettoie le poisson, en PMT nous explorons le périmètre sous le bateau, nous voyons arriver 2 grosses raies pastenagues, 1 tortue, 1 raie aigle, nous n’en revenons pas ! Dans 2m d’eau, et sous nos palmes tout ce petit monde s’active à la recherche des déchets de poisson, la tête du barracuda et pourtant bien visible, ils la frôlent mais ne la voient pas ? Nous pensons : il ne manque plus que le requin… le voilà, il arrive en ondulant un superbe requin nourrice avec toute sa cour, poisson pilotes, caranges, magnifiques, on est des petits veinards. Bien sûr c’est lui qui aura la tête !
Autant l’eau était bleu turquoise lors de nôtre premier séjour (3 semaines) elle est maintenant d’un soutenu vert émeraude, surpris nous posons la question à un garde de la réserve qui nous explique qu’une fois l’an, le Rio Orinoco (Venezuela) se charge de micro-algues ce qui modifie la couleur de la mer des Caraïbes.
16 Juin 2010
Nous prenons l’annexe et plongeons derrière la barrière de corail, pas mal, mais après le snorkling d’hier nous restons sur notre faim.
Virginia achète aux pêcheurs du coin des entrailles de poisson (ça les a un peu surpris, tout de même) nous voulons renouveler l’expérience pour voir si nous pouvons les attirer à nouveau, nous balançons le tout par-dessus bord, il ne faudra que 3 minutes pour les voir arriver à grands coups de nageoires, Génial.
17 Juin 2010 Union (Clifton) - Clearance-out
17 Juin 2010
Décidément, les douanes à Cariacou sont folkloriques, on nous ballade de droite à gauche, de gauche à droite, de haut en bas, de bas en haut, et tout cela bien sûr sans un sourire. Nos amis sont sidérés, pour nôtre part nous commençons à nous y faire, le plus dur étant de rester calme. Cela ne change rien à la beauté de cette baie. Nous y reviendrons.
Grenade (Port - Luis)
18 Juin 2010
Virginia et Cosimo profitent d’un dernier bain avant l’amarrage à la Marina de Port –Luis, le soir nous sommes invité à un bon repas au Carenage à St-Georges, ils font leur valises, demain c’est le départ. Merci pour la compagnie, les amis et tous ces bons moments, nous nous reverrons chez vous en octobre.
Album les Picci aux Antilles Vidéo clin d'oeil Antilles
Grenade (Piclky Bay) - Clearance-out
19 Juin 2010
Nos amis de Minnie B nous attendent, nous ferons route ensemble vers Trinidad, les côtes proches du Venezuela imposent la prudence, 3 autres bateaux viendront se greffer à nous.
20 Juin 2010
Départ à 18h nous décidons de naviguer de nuit, moins de risques, vent changeant, au pré, à contre, grains, vent à 34 nœuds, nuit blanche, pas agréable cette nav.
8h du matin au loin l’on distingue les côtes du Venezuela, nous nous engageons dans la Boca Del Dragon, 2 grands dauphins nous accompagnent jusqu’à l’entrée du port.
Trinidad Chaguaramas - Clearance-in
Nous prenons nôtre place au ponton, une fois bien amarré, nous allons enfin nous coucher.
Marina du Crews Inn, nous y restons 10 jours
Nous commençons à désarmer le bateau, drisses, écoutes, voiles, annexe, nettoyage des cales, des armoires, tout est passé au peigne fin, fatigant, il fait très chaud et humide, le matériel mis à sécher sur le pont est rentré à chaque averse, travail épuisant.
1er Juillet 2010 Chaguaramas (chantier Peake)
Nous sortons le bateau, tout se passe bien, on nous attribue une bonne place, en face de X-trem et à côté de Minnie B. La vie à sec n’est pas facile, plus de WC, plus d’eau (on à vraiment l’impression d’être des romanos), le soleil cogne dur, heureusement nous installons une clim, à intérieur la température est de 24°, frisquet…
Minnie B est à nos côtés, nous partagerons tous les soirs les apéros et les moustiques !!!
Suite du désarmement le pont doit rester libre, tout est rentré à l’intérieur du bateau, survie, bimini, bâches, parre-bat, etc…
Entretien du moteur et du groupe, vidange et circuit d'eau primaire, du désal, produit de stockage, entretien des batteries, niveaux refaits,nous prenons l'option de laisser l'alimentation sur le chargeur pour maintenir les batteries, ells ont 6 ans et malgrè un suivi régulier, nous ne voulons pas prendre le risque qu'elles se déchargent jusqu'au point de non retour....on verra.... nous bouchons tous les passes coque. Un nouveau easy-bag est commandé. Nous renonçons à refaire la peinture sur le haut de la coque, il faut limiter les frais.
Tout ce qui peut être protégé sur le pont est couvert par des protections anti UV, winchs, enrouleurs, cokpit, annexe.
L'ancre, les 70m de chaines, et les 30m de cablot sont nettoyés et laissés à l'air libre, sauf le cablot bien-sûr.
Toutes les mesures sont prises pour qu'au retour nous puissons ramener toutes les maneuvres au cockpit, GV, prises de ris, balancine,bordure de GV.
Album Trinidad Vidéo Jomay Trinidad
Le 7 Juillet 2010 JOMAY est fin prêt pour passer 5 mois au sec. Nous partons pour Alicante
Grenade-Martinique - mai 2010
De Pigeon Point (Tobago) au cul-de-Sac du Marin ( Martinique )
du 14 Mai au 4 Juin 2010
Navigation en solo, plus de contact VHF avec nos potes pas d’apéros prévus pour les prochains soirs, il va falloir si habituer.
Grenade (Pickly Bay) Grenadines de Grenade - Clearance –in
Charmant et avenant douanier, très bon accueil.
Nous faisons un avitaillement de frais et trouvons de merveilleuses et croquantes salades.
Carriacou (Tyrel Baie)
Malgré sa bonne réputation, nous serons déçus de ce mouillage surchargé, sale, bruyant, rouleur.
En annexe nous profitons d’aller reconnaître le fameux trou à cyclone du coin,(sait on jamais). Nous nous enfonçons loin dans la mangrove, la protection semble excellente.
Carriacou (Hilsborough) - Clearance-out
Nous jetons l’ancre dans une eau turquoise, le sable au loin nous ébloui par sa blancheur, un seul bateau au mouillage on nous fait de grands signes, surprise, ce sont des Espagnols, le pavillon d’Espagne étant hissé en permanence sur Jomay, il identifie immédiatement les occupants du bateau, à côté de nous un autre bateau mouille, encore des compatriotes, ils montent sur leur annexe et viennent nous voir, nous les invitons eux Cap 3 et Bahia de las Islas à boire un verre, nous pensions ne rester qu’un jour, mais ils sont si sympa que nous prolongerons le séjour, partageant, projets ,rêves ,repas et planteurs… (Fini les caipi !!!!)
Union (Grenadines de St Vincent) - Clerance-in
Si il fallait un douanier stupide, ça à été celui-là !!!
Désagréable au possible, opéré du sourire, inefficace, il cumule toutes les qualités du fonctionnaire type, une vraie caricature. Je me fais violence pour ne pas l’envoyer paître. une heure après, papiers en main, agacés, nous allons boire un coup !!!!!!!!!!!!! Quel c..
Tobago Keys 3 jours au paradisiaque mouillage
Splendide, la vraie carte postale. Tiens ce Supermaramu là au loin, ne serais-ce pas Agapanthe ? Apéro et repas chez eux, plaisir de se retrouver, ils partent le lendemain faisant le chemin de retour par les Azores. Grands navigateurs, et adorant l’eau salée comme dit Marie Christine, nous savons qu’un jour nos routes se croiseront.
Mayreau (Salt Whistle)
Nous sommes mitigés quand à la navigation dans les Antilles, les courtes distances entre les îles, la facilité d’accès, le nombre important de mouillages, sont un terrain de jeux idéal pour tous les navigateurs et loueurs de bateaux.
Surbondée et fortement touristique, la zone pour nous manque d’intérêt, après nos 6 mois hors des sentiers battus le contraste est rude, zigzagant entre les bateaux au mouillage de Mayreau nous avons toutes les peines du monde à trouver une place pour lancer la pioche.
Base du Loueur Morrings !!!
Nous voulions voir ses fonds tapissés d’étoiles de mer, joli !
Pour le reste la ville jonchée de déchets, n’est vraiment pas belle. Nous repartons le lendemain.
Bel endroit, nous avons la chance tous les jours d’admirer de belles tortues.
Très couru est surpeuplé, le coin est excessivement cher, ½ kg de tomates, 4euros ?????
Nous voyons arriver le superbe bateau de Maud de Fontenoy, Le tahia, elle nous raconte qu’Antenne 2 fait un reportage qui sera diffusé en octobre sur l’interaction de l’homme sur les océans.
Le drapeau Espagnol à nouveau facilite le contact, la responsable de plongée du Tahia viens vers nous, cette Madrilène nostalgique du pays, est heureuse de cette rencontre, propriétaire d’un club de plongée nous irons à Grenville (Grenade) plonger en sa compagnie.
Pour écourter le trajet, nous passons une nuit en hors la loi,(nous ne faisons pas de clearance) tôt le lendemain, nous quittons sur la pointe des pieds le territoire de l’île.
Martinique (Cul de Sac du Marin)
Clearance-in-out : facile, tout est informatisé, coût zéro, rapide, efficace. Vive la France !
La marina affiche complet, nous resterons 2 jours au mouillage avant de trouver une place au ponton avec toutes ses commodités, eau, électricité, etc. Nous apprécions, depuis Salvador (4 mois), Jomay s’auto suffit, propulsion, gaz, eau, électricité.
Ripolinage du bateau, grand avitaillement, nous sommes prêts à accueillir nos amis Virginia et Cosimo
Kourou et Tobago avril-mai 2010
20 Avril 2010 départ pour Kourou, Guyane, surnommé l'enfer vert
En mini flottille (x-trem, dame-oui, Jomay) nous remontons sur Kourou, un peu anxieux, on nous a dépeint un mouillage d’une très mauvaise tenue, bondé de bateaux et moyennement bien fréquenté.
3 nuits de nav, stressantes, nos amis de Dame-oui se retrouvent pris dans des filets, l’horizon est constellé de lumières des bateaux de pêche, je suis dans le cockpit et soudain je vois sur tribord une grosse masse blanche, nous venons de frôler une bouée.
îles du Salut
( http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Eles_du_Salut )
23 Avril 2010
Visite du bagne, impressionant,on se projette dans le film Papillon.
Des agoutis courent en tous sens,mélange d'écureuils et de rats, ces animaux sont surprenants.
20h, 30°, 70% d'humidité, excellente fondue à bord de X-Trem.
Kourou 24 avril 2010
Après Luis Correia, pour nous le mouillage à Kourou est sommes toute très tranquille. Mais l’environnement est un peu austère et la ville n’a qu’un seul intérêt, nous sommes en territoire français, saucisson, fromage, baguette, vin, ça n’à l’air de rien mais quel bonheur de retrouver tous ces goûts.De plus X-Trem au poton devient nôtre quartier général, déjeuner,dîner .Des liens d'amitié sincére se sont crées avec Rémy, Jo, Celine, Sylvia, Adrien, nous nous sentons avec eux en famille.
Nous visitons la base spatiale de Kourou ( http://www.cnes-csg.fr/ )
Nos amis d’Agapanthe sont en bien mauvaise posture, à la renverse leur bateau à glissé, la chaîne se prends dans l’hélice, le bateau n’est plus manœuvrant, ils dérivent mais réussissent à crocher une bouée latérale de l’entrée du chenal .Après contact radio avec le Cross Guyane qui leur dit qu’ils ne peuvent rien faire pour eux ?????? Ils appellent José à la rescousse, nous prenons l’équipement de plongée et allons sur place pour essayer de les aider, l’opération est laborieuse, la visibilité quasi nulle (José ne voit pas sa main) le courant est très fort, c’est à tâtons qu’il réussira après 30 minutes à dégager la chaîne.
5 Mai 2010
Nous quittons Kourou le 1er mai pour Tobago, nous naviguons avec X-Trem et Cigale, à la hauteur des îles Du Salut, appel radio d’ X-Trem, un bout s’est pris dans leur hélice, Adrien et lui n’ont pas réussi à le dégager, nerveux et essoufflé Rémy vient en annexe chercher José qui, équipé d’un couteau mettra 1 bonne heure à les libérer, pendant ce temps je reste seule et pas très rassurée sur Jomay à faire des ronds dans l’eau. Les moteurs repartent, tout le monde respire, nous continuerons la route sans encombres jusqu’au mouillage de Man of War à Charlotteville (Tobago).
1ere clearance, si toutes les entrées se passent comme ici, ce sera sommes toute assez simple, les autorités et l’immigration nous facilitent la paperasserie, nous avons fait le bon choix en venant là, nos amis du Dame-Oui et Minnie-B, optant pour Scarborough, seront for mal reçus.
6 au 14 mai 2010
Nous découvrons l’île, ses différents mouillages,English man bay, Castara, Bocco bay,Pigeon point, ses eaux poissonneuses sa population, ses coutumes, nous nous y plaisons beaucoup et comptons passer noël 2010 dans une de ses baies.
Nous nous retrouvons pour un dernier repas à plusieurs bateaux du RIDS sachant qu’après ce sera la séparation, nos routes sont différentes, certains partent pour Trinidad désarmer leur bateaux, d’autres remontent l’arc Antillais, d’autres encore rentrent en France, nous nous dirigeons vers la Martinique ou nous attendrons nos amis Virginia et Cosimo.
Amazone - Mars-Avril-2010
Départ de Belém
l’Amazone
Du 7 Mars au 19 Avril 2010
Nous résumons le reste du séjour en Amazonie, impossible d’expliquer les nombreuses étapes et visites, nous ne parlerons que de ce qui reste pour nous un merveilleux souvenir.
Vidéo Amazone Valse des pirogues Vidéo rives Amazone Vidéo rives 2
Amazone mars-Avril 2010 |
Boa Vista |
Breves |
Porto do Mos |
Novo Horizonte |
Monte Alegre |
Alter do Chao |
Afua |
Au revoir au RIDS |
Mexiana |
8 Mars 2010
Son marché à ciel ouvert, la rencontre de Sœurs missionnaires qui nous accueillent chez elles et nous permettent de connaître un peu mieux leur travail, les enfants partout qui nous accompagnent lors de nos visites dans le village, la réception préparée pour les bateaux du rallye, avec ses danses locales ses caipi et toujours cette grande hospitalité.
Les pirogues encore et toujours qui nous attendent, nous abordent, par moment il y en a des dizaines. Et encore ces sourires !!!
Vidéo Boa Vista Vidéo Boa Vista Marché Flotant Album Boa Vista
12 Mars 2010
Son trapiche, Jomay servant de pare battage pour les bateaux à couple, Dame-Oui, Harmonie, Cigale, nos apéros, moments de convivialité au quotidien.
Nous remontons un furo, avec un bateau local après 2 heures de trajet avons la surprise de découvrir des eaux noires, ces eaux au ph acide (3,5à5) sont limpides et d’une visibilité incroyable, nous nous immergeons, la couleur thé nous donne un très beau bronzage !
16 Mars 2010
4h du matin, la VHF est coupée José est fiévreux, nous sommes réveillés par des cris et pensons immédiatement à une fiesta à la brésilienne, dans ce pays le niveau des décibels et parfois insupportable, au quotidien la musique est assourdissante, soudain nous entendons distinctement que l’on nous appelle, nous sortons sur le ponts (NUS !!!) nous avons dérapés, nos petits camarades attentifs voient nôtre bateau filer à grande vitesse, par chance Fidelio le bateau qui se trouve directement sur la trajectoire de collision dérape également, nous en serons quitte pour une grande frayeur et une nuit très courte. Nous avions mouillé sur une plaque rocheuse et le grain qui est passé sur nous à plus de 38 nœuds nous a rapidement fait glisser plus de peur que de mal, nous serons à partir de ce jour très attentifs aux fonds sur lesquels nous jetons l’ancre, José se mettant à l’eau et contrôlant le mouillage .Le plus beau sable pouvant cacher de dangereux récifs …
Novo Horizonte
24 Mars 2010
Le trajet pour rejoindre la communauté de Novo Horizonte est de toute beauté, la végétation très dense se resserre autour des bateaux locaux, nous sommes lors de chaque excursion accompagnés par la police militaire et les bombeiros (pompiers) armés ils veillent sur nôtre sécurité, il semblerait que nous effrayons les habitants par le déploiement d’armes bien visibles, l’Amazonie est malgré la bonhomie et gentillesse de ses habitants un endroit peu sûr, sur
Nous découvrons le coin et montons sur une colline pour avoir enfin une vue d’ensemble de la région, accueil adorable de la population bons échanges avec les jeunes, ici l’on récolte les noix du Para , (noix de Pécans ) fraîche c’est un vrai régal .
Vidéo Novo Horizonte Album Novo Horizonte
27 Mars 2010
Mouillage idyllique dans le petit lac aux eaux transparentes, entouré de végétation le ciel se reflétant dans cette immensité, nous adorons, l’endroit est si tranquille. Grâce à nôtre faible tirant d’eau nous pouvons nous enfoncer entre les mururés.
Au matin certains bateaux du rallye sont totalement entourés par ces iles flottantes, ils donnent l’impression d’être posés sur terre, vision extraordinnaire, pour les intéressés c’est moins drôle, ces énormes plaques herbeuses aux importantes racines empêchent toute manœuvre, sans compter sur la cohorte de bestioles en tout genre, grenouilles, serpents, araignées, etc, qui élargissent leur territoire et, s’introduisent dans les bateaux. Pas de panique les bombeiros sont là, après de puissants et laborieux coups de machette les voilà libérés.
Vidéo Monte Alegre Album Momte Alegre
Alter do Chao
31 Mars 2010
Cette ville s'est bâtie autour d'une lagune alimentée par plusieurs sources. Ces sources venues du sol se regroupent dans un lac naturel traversé durant la saison sèche par les berges du Tapajos. les berges de sable formant une corne dans la lagune donnent alors l'impression qu'une île apparaît. Avec ces plages au sable clair, de nombreuses personnes désignent cette lagune comme les Caraïbes de l'Amazonie.(source Wikipédia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Alter-do-Ch%C3%A3o )
Le prix exorbitant proposé par le RIDS pour la visite aux diverses communautés indiennes de la région nous empêche d’y participer, nos potes de Tengivag sont dans la même situation, déçus mais pas résignés nous décidons d’organiser nôtre propre excursion de 4 jours et 3 nuits, avec Sylvie nous marchons dans la ville à la recherche d’une agence, et là, la chance est au r.d.v, la 1ére personne croisée s’avère être la bonne ,ayant travaillé dans le tourisme. Nous lui montrons le programme proposé par le Rallye, elle nous assure pouvoir nous organiser le même tryp son cousin possédant un bateau local et connaissant les chefs des communautés indiennes que nous souhaitons visiter. Après négociation l’affaire est conclue, le prix plus que correct. Nous partons en voiture pour Santarem, avitaillement pour Ana et le capitaine, achats de hamacs pour nous.
Nous sommes à bord de l’Astral, présentation de l’équipage, 1 cuisinière, 1 matelot, 1 guide et Benjamin nôtre capitaine .Nous ne sommes que six clients, nous serons reçus comme des princes, très à l’aise, nous établissons un chaleureux contact avec eux, ambiance familiale.
Benjamin est un homme de terrrain, il nous présente aux leaders de toutes les communautés et grâce à ses relations on nous laissera portes ouvertes. L’accueil est partout très chaleureux,
découverte de la forêt primaire, promenade en pirogue dans la mangrove « enchantée »lieu magique, travail des seringueiros, du latex, discussion avec les chefs des villages, nous apprenons plein de choses.
1ére nuit dans des hamacs, surprenant mais assez confortable.
Ces 4 jours de découvertes, de partage, d’échanges, resteront gravés dans nos mémoires, nous accueilleront Benjamin et son père à bord de Tengivag et de Jomay, étonnement ils n’étaient jamais montés à bord d’un voilier ?
Merci à vous tous de l’Astral, à vous aussi de Tengivag .
Vidéo Alter do Chao Album Alter do Chao Album Rituel indien d'Amazonie
Nous sommes réveillés par un blabla incessant sur
Charmante et proprette petite ville d’où sont proscrites les voitures, elle nous fait penser à la série tv le « Village "bicycles en tout genre, allées sur pilotis bordées de fleurs, hauts parleurs diffusant pour la population un message concernant la venue du rallye, nous disons de cette ville qu’elle serait peut-être la seule d’Amazonie où l’on pourrait séjourner quelques temps.
Les adultes, les enfants, nous saluent d’un « bonjour comment ça va ? » ils ont fait fort.
Thé dansant avec les aînés à plus de 80 ans ils dansent le carimbo autrement mieux que nous.
Les jours passent la fin du rallye est proche, l’ambiance morose, l’émotion présente.
18 Avril 2010 Nous faisons nos adieux à Nicolas, personnage emblématique du RIDS, sans lui le rallye aurait une autre couleur.
19 Avril 2010 Adieu au Sao Joao et tout son staf
Nous passons un à un devant le Sao Joao bateau amiral, nous le contactons à tour de rôle sur le canal 69, adieux émouvants, remerciements, des liens étroits se sont noués tout au long de ces 6 mois, certains participants suivront leur route sans stopper à Mexiana , les reverrons nous un jour ? Les voix sont rauques, les paroles des uns et des autres nous touchent.
Vidéo au revoir au RIDSRIDS 2009/2010
ADIOS LES AMIS QUE LA MER VOUS SOIE DOUCE
Patrick fait un dernier appel : canal 69 coupé…ce cordon ombilical qui nous reliait à l’organisation n’est plus, nous nous sentons un moment orphelin, ce voyage avec l’encadrement du RIDS, nous rendait insouciant, une réponse à chaque problème rencontré tout au long du voyage et croyez-moi il y en a eu, matériels, humain, médical. Un sans faute aux organisateurs du Rallye pour leur professionnalisme.
Nous prenons conscience que dans le futur nous ne bénéficierons plus de cette facilité
A plusieurs bateaux nous organisons la route jusqu’en Guyane.
Nous écourtons nôtre route et stoppons pour la nuit au mouillage de Mexiana . Les bateaux présents = une trentaine de personne se retrouvent sur African Sea Wing’s pour une dernière caipirinha commune, une dizaine de bateaux ont quant à eux suivi leur route les séparations ont commencé.
Aprés 4 mois nous quittons le Brésil, sa chaleur humaine et climatique, sa moiteur,ses pétards qui nous ont accueillis tout au long de nôtre trajet en Amazonie,ses percussions, sa musique à tue tête,son odeur, sa couleur,sa tolérence .
Au fond d'un foro, aprés un igarapé envahi de mururé, nous laissons derriére nous les trapiches sur lesquels nous attendaient les Urubus... ???!!!! Ce pays nous manqueras .
Soure et Belem - févr 2010
Nous quittons Luis Correia (enfin) la navigation de nuit est musclée 30 nœuds, nous naviguons sur des eaux couleurs chocolat et sommes ébahis par l’immensité de l’embouchure du fleuve.
L’Amazone nous y sommes, nous en avons tellement rêvé !
Long de ces 6280 km et par endroit d’une largeur de 40 km, le fleuve nous impressionne ses eaux chargées de limon et de vase lui confèrent cette nuance .Quand celui-ci se jette dans l’océan il en modifie la couleur et la salinité sur plus de 200km.
22 février 2010
Nous remontons le Rio Para en flottille à 17h nous mouillons à Souré, nous voyons nos premiers Boto, dauphins roses de l’Amazone, super info sur le lien http://www.dauphinlibre.be/boto.htm . Nous sommes béats car nous ne pensions pas avoir la chance d’en croiser sur notre route, ils seront présents tout le long du séjour en Amazonie.
Souré
Située sur l’île de Marajó plus grande île fluviale du monde prés de 50’000 km2 cette ville languissante nous séduit à l’instant, impression d’un autre temps, dans ses allées verdoyantes des buffles, chevaux, cochons, poules chèvres déambulent en toute liberté. La cuisine de la région est succulente, le mélange viande de buffle est mozzarella réjouissent nos papilles et nous change de la traditionnelle feijoada, ses habitants souriants et amicaux facilitent les échanges et le contact.
Nous téléphonons à Roger Montandon qui possède la Fazenda Beija Flor, il prend son vélo monte sur le bac et 1 heure après nous partageons une bière en sa compagnie, le personnage est singulier, sa modestie nous oblige à le harceler de questions quant à ses voyages, sa vie dans la région, nous découvrirons son domaine et avec gentillesse il nous fera une visitée guidée des lieux.
Bonne suite à toi Roger et merci !
Fazenda Sanjo http://www.sanjo.tur.br/
Apres 50 minutes de bateau moteur nous débarquons, des chevaux nous attendent. Chacun sur sa monture nous voila parti pour une journée inoubliable. Apres une petite ballade nous arrivons en vue de la Fazenda.
Sans hésitation Tereza et Carlos ont été la plus belle rencontre lors de nôtre séjour en Amazonie, sens de l’accueil, sympathie, gentillesse, avec eux le contact s’est établi immédiatement, Carlos Uruguayen d’une énergie débordante se fait un plaisir de nous présenter à tous ses pensionnaires à savoir, perroquets, toucans, singe , tatous.
Après une excellente et corsée caipi, nous nous régalons d’un succulent repas, puis partons à cheval rassembler le troupeau de buffles. Le marajoara, petit cheval robuste, est particulièrement adapté à cette tâche. Les premiers chevaux, d'origine arabe, sont arrivés dans l'archipel il y a trois cents ans. Croisés avec deux autres races, ils sont devenus aussi débrouillards en terrain difficile que le cheval du centre-ouest du pays.
José prend un plaisir fou dans cet exercice, les bêtes sont ramenées à la Fazenda, les vaquieros (cow-boys) nous font une démonstration de ce qui est leur travail au quotidien.
Tereza et Carlos nous invitent à rester chez eux quelques jours, nôtre programme nous oblige malheureusement à refuser leur invitation.
Nous quittons à regret nos hôtes, et leur promettons de revenir un jour.
Hasta siempre les amis, belle leçon de vie que cette journée passée en vôtre compagnie !
Belém
Au mouillage devant l’hôtel Beira Rio, nous profitons de toutes les installations, bar, douche, piscine.
Belém do Pará, « Cidade das Mangueiras » (« ville des manguiers »), découverte de cette partie de l’Amazonie au caractère si particulière, où le moderne côtoie le traditionnel ; le Ver-o-Peso (plus grand marché de l’Amérique Latine) où lors d’une ballade sous des trombes d’eaux et à marée montante nous avons vu surgir des grilles d’évacuations des centaines de cafards fuyants de la noyade HORRIBLE !!!!
Le splendide Musée d’Art Sacré, le Théâtre de la Paix qui date de 1869. Une ambiance bucolique flâne dans les rues de Belém au milieu des gratte-ciels placés à côté de bâtiments de style néoclassique et même baroque…les habitants nonchalants aux allures qui mélangent diversité culturelle et temporelle, l’hospitalité est présente partout, une simple demande de renseignement devient un sujet de conversation qui commence et termine toujours par…des sourires.
Luis Correia - févr 2010
Luis Correia
Photos de Ichiro Guerra
La navigation jusqu’à Luis Correia s'est faite au portant, presque vent arrière, au petit matin nous décidons de tangonner le génois et cela marche assez bien car nous avons le vent vraiment au 180. Après quelques heures nous devons partir direction des côtes, le vent est au 120-140 avec un bon 10-15 nœuds, nous décidons d’envoyer le spi. La mer commence à se former et une houle d’Est l’accompagne. Nous marchons très bien entre 11 et 12 nœuds, très beau temps et mer d'un bleu laiteux magnifique.
Le vent monte en intensité 20-25 noeuds nous marchons tellement bien que nous restons sous spi, Jomay est très stable et avance très vite.
Nous entendons à la radio les autres bateaux devant nous, indiquant qu’ils viennent d’avoir des rafales à 40-42 nœuds et que l’entrée à Luis Correia se fait avec des déferlantes par le travers.
Nous décidons d’affaler le spi, petit coup d’œil à l’anémomètre 31 nœuds de vent, et sous spi!!! pourtant aucune impression d’insécurité, mis à part la vitesse rien ne laisse présumer un vent pareil, les apparences et les sensations sont trompeuses au portant, on ne se rend pas compte du vent réel.
A la descente, la chaussette de spi se coince, Maité est presque pendue par le poignet où s’est enroulé la garcette , impossible d'étouffer le spi de cette manière, nous nous mettons plein vent arrière protégé par la GV , affalage à la main en ramenant le tout sur le pont, tant bien que mal nous le ferlons et envoyons le génois, très peu de temps car nous touchons d’un coup les rafales à 40 nœuds, avec un ciel bleu et sans nuage, vent de face, l’impression est différente, la mer se creuse, prise de deux ris dans la GV et trinquette, nous reprenons notre cap sur Luis Correia et appréhendons le passage des déferlantes.
Nos avons de la chance le vent se calme, nous nous engageons à 18h30 dans passage en direction du chenal d’entrée suivi de Tengivag, la mer s'est calmée mais nous subissons quand même les assauts des vagues de travers faisant « valser » Jomay.
La nuit est tombée, nous entendons les instructions de l’organisation du RIDS nous indiquant qu’un dernier convoi est organisé pour rentrer dans la rivière truffée de hauts fonds, les autres bateaux devrons passer la nuit au mouillage à l’embouchure. Nous pressons l’allure pour faire partie du dernier convoi, nous entendons à la VHF que le bateau Harmonie lance une demande à l’aide, il s’est pris un bout dans l’hélice , nous restons en attente pour donner un coup de main, la mer est formée, de nuit, il serait imprudent de se mettre à l’eau. Sur Harmonie les nerfs sont à vif, Edith s’est fait mal aux côtes lors d’une manœuvre. Heureusement l’organisation envoie un bateau de pêcheurs qui sort les chercher et les remorque, tout se fini bien.Le dernier convoi suit Harmonie tracté par le bateau de pêcheurs.
Eloigné du ponton à mi marée nous mouillons par 2m d’eau. Proche des rives ou il y a plus de profondeur les quillards sont ancrés.
Les autorités à Luis correia se sont donnés beaucoup de peine pour nous accueillir tout a été très bien préparé et présenté, l’environnement du mouillage est trés beau de grandes dunes accessibles en annexe et une superbe mangrove.
Des manifestations sont organisées chaque soir spécialement pour le rallye ceci dans une ambiance bon enfant arrosée de caipirinha!!!
Le mouillage se situe dans une zone à courant relativement fort, lorsque le courant pousse dans le même sens que le vent, pas de problème, mais lorsque nous sommes vent contre courant, ça se gâte……
Notre chaine à chaque renverse, passe sous le bateau laissant notre ancre derrière nous, commence alors la valse des bateaux, se baladant d’un côté à l’autre, au grès du courant contre le vent. Et là surgissent les problèmes.
Les bateaux dérapent et se retrouvent près de la mangrove, des quillards s’enroulent sur leur chaines, plusieurs bateaux glissent s’appuyant sur ceux des pêcheurs,proches les uns des autres les bateaux refont les mouillages de nuit les vagues venants se briser sur le pont, se fut plusieurs fois le cas pour nos amis de Dame Oui, d’autres se sont retrouvés à couple au milieu de la rivière chaines emmêlées.Les gens dorment peu sont stressés et irrités!
Nous nous surveillons les uns les autres afin de prévenir est avertir tout mouvement suspect des bateaux.
Les VHF s’activent jusqu’à 2-3h du matin l’heure ou la renverse se termine et nous nous retrouvons courant et vent dans même sens.
Par 1 métre d'eau posé dans la vase à marée basse pour JOMAY cela c’est bien passé .
Bref un beau mouillage avec des gens attachants, mais malheureusement tout le monde avait les nerfs à vifs et nous n’avons pas pu pleinement profiter de tout ce que l’on nous proposait, dommage…..
Patrick de l’organisation nous informe que les autorités prévoyent pour les prochaines années, de changer la zone de mouillage remonter un peu plus haut sur la rivière, ou poser des corps morts.
Le courant sans vent ne poserait pas de problème, nous avons posé la question aux habitants, à savoir si l' année est exceptionnelle concernant la force du vent ? Ils nous ont répondu, regardez les Eoliennes au loin, ici il y a toujours du vent…...
Luis Correia - album - Photos de Ichiro Guerra
Fortaleza - févr 2010
5 février 2010 départ pour Fortaleza
2 nuits en mer Tamara est en forme la navigation au portant est plus douce pour son estomac, nous faisons les quarts ensemble pour moi sa compagnie pendant la nuit est précieuse, nous papotons, regardons les étoiles et le plancton fluorescent.
Nos lignes sont à l’eau et nous remontons une excellente dorade coryphène. Nous sommes ravis de partager un peu de nôtre vie de navigateurs avec elle.
7 au 12 Février 2010
Nous mouillons a Fortaleza devant l’hôtel Marina Park , grâce au rallye nous pouvons profiter de toutes les installations du lieu ,en prévision de nôtre soirée au mythique PIRATA nous suivons avec Tam un cours de Forro .
Le Forro
Un style de musique et une danse du Nordeste brésilien
Comme la plupart des rythmes brésiliens, il trouve son origine dans les cultures indiennes, africaines et européennes.
L'origine du mot Forro est controversée ......voir la suite http://www.brasilbeleza.com/forro.html.
Le pirata est un lieu de joie, d'irrévérence et d'innovation, où la culture populaire brésilienne et la vie sont célébrées dans une explosion de couleurs et de motifs. Ici, c'est toujours la nuit pour être heureux, peu importe l'âge, la classe sociale, son origine ethnique, la nationalité ou la religion. Il y a de la place et du respect pour tous.
9 février 2010
Tamara recherche des kimonos de jiu-jitsu pour son chéri, mais pas n’importe quoi s.v.p. des Atamas Monsieur est champion d’Europe après maintes boutiques elle en trouve enfin 2 qui correspondent à son attente, pour ma part je ne vois pas la différence, un pyjama quoi !!!Mais la mimi est contente alors…..
10 Février 2010
Au revoir ma belle nous sommes tristes, la séparation est émouvante merci d’être venue vivre avec un bout de nôtre vie. C’est quand tu veux.
Fernando de Noronha - fév 2010
30 janvier 2010
Départ pour Fernando de Noronha
La météo nous annonce un vent musclé pour rejoindre l’archipel, Tam prévoyante se prépare au pire et ingurgite bon nombres de pastilles, nous essayons de rendre le voyage le plus
confortable possible, prenons 2 ris et 3 tours dans le gênois, nous filons à belle vitesse 7,5 nœuds au prés bon plein mais la houle importante aura raison de nôtre équipière qui malgré ses médicaments est verte .Dur le baptême nous compatissons !!!
1er au 4 février 2010
Belle impression de l’île falaises escarpées, gros rouleaux, cris des oiseaux , dégradés de turquoises et d’émeraudes. 7h du matin le 1er février nous mouillons avec 65m de chaîne et 16m de fond. La couleur de l’eau est sublime ,nous ne résistons pas et prenons un délicieux bain.
Brève description de Fernando de Noronha
(source Unesco )
Les sommets de la dorsale sous-marine de l’Atlantique Sud forment l’archipel de Fernando de Noronha et l’atoll das Rocas, au large des côtes brésiliennes. Ils représentent une grande partie de la superficie insulaire de l’Atlantique Sud et leurs eaux fécondes constituent des lieux de reproduction et de subsistance extrêmement importants pour les thons, requins, tortues et mammifères marins. Ces îles abritent la plus grande concentration d’oiseaux marins tropicaux de l’océan Atlantique Ouest. La baie de Golfinhos accueille une population exceptionnelle de dauphins résidents et, à marée basse, l’atoll das Rocas offre un paysage spectaculaire de lagons et de bassins de marée grouillants de poissons.
Visite de l’ile en buggy avec Edith et Denis du bateau Harmonie
Les plages sont paradisiaques nous descendons à l’une d’elle. Dans la roche creusée à la verticale une étroite échelle nous amène sur un beau sable doré inutile de dire que l’endroit est presque désert, la difficulté d’accès en décourage plus d’un.
Armés de nos PMT nous allons explorer le récif, nous ne voyons pas le temps passer. Nous avançons gentiment vers la rive quand soudain nous réalisons, que la marée à changé et que de très gros rouleaux se sont formés, nous sommes conscients que l’on va se faire castagner.
Chacun de son côté essaiera de rejoindre la plage sans trop de dégâts Tam s’en sors bien ,nous’ évaluons mal la masse d’eau qui nous arrive dessus et prenons la vague un peu tard ,cela ne pardonne pas nous sommes plaqués et traînés au sol sur une dizaine de mètres en plus on se marre ,donc nous buvons la tasse , avec l’impression d’avoir les reins cassés, je me retrouve dans 50 cm d’eau sans masque , juste avec l’embout en bouche et un tuba qui se révèle ne pas être le mien mais celui de José .Nous arpentons la zone pour essayer de trouver notre matériel , en vain.
J’observe un gars qui se tient dans l’eau après les brisants et le vois ressortir tenant dans sa main un masque de plongée, je vais vers lui mais ce n’est pas le mien ! Après discussion il se révèle être le champion d’Europe de chasse en apnée il m’explique un phénomène surprenant et m’assure que mon masque est au même emplacement que ou je l’ai perdu, le va et vient des vagues le retenant et l’empêchant de partir vers le large ou de finir sur la plage.
Un peu septique je prends la tête à José et enfin il se décide à partir à la recherche de mon bien je prie pour qu’il ne se fasse pas trop malmener quand soudain je le vois ressortir de l’eau tenant mon masque à la main. GEANT…
Le jour suivant nous partons explorer une plage en compagnie d’un garde qui nous guide dans 1m d’eau nous montrant tortues, raies, requins et poissons multicolores.
Plongée à Fernando baptême pour Tam
Courageuse la mimi, joli baptême et excellent encadrement, pour nous plongées décevantes, Noronha étant une réserve, nous pensions voir plus de variétés et de vie sous l’eau.
Fernando de Noronha - album Vidéo -Arrivée à Fernando Vidéo -Fernando de Noronha - plages
Joao Pessoa - janv 2010
22 janvier 2010
Nous quittons après 6 semaines le Terminal Nautico de Salvador. Un dernier coup d’œil sur la Baia de todos os Santos nous revoilà dans l’océan
Nous reprenons le rythme, quarts, grains, calme plat. Nous remontons le chenal d’entrée de Joao Pessoa et arrivons au mouillage de Jacaré à minuit.
Tamara vient nous rejoindre le 27 janvier,nous nous réjouissons de faire le voyage vers l’Archipel de Fernando en sa compagnie.
La marina de Jacaré est très agréable, nous reposons nos oreilles du brouhaha constant de Salvador et profitons pleinement de la tranquillité du coin.
27 Janvier 3h du mat
Après plusieurs coups de fil d’une Tam paniquée, son vol pour Joao Pessoa depuis Recife à été annulé, elle a du faire 300km en taxi avec un chauffeur peu commode, ne connaissant pas la région et voulant se défaire à la première marina de son encombrant chargement … Nous la retrouvons avec sa valise (rose) en bout de ponton sous bonne garde d’un vigil. Les retrouvailles sont émouvantes une grande affection nous unit. Une caipi de bienvenue et au lit.
Nous déambulons dans Jacaré et prenons le bus pour faire un avitaillement sérieux.
Soirée danse : cours de samba, vu la difficulté …nous n’insisterons pas…
Nous partons au matin pour L’île areina vermelha, nous encanailler à la façon brésilienne, bateaux locaux plats pourvus de parasols et de chaises, la cuisine sous forme de buffets est faite à bord nous sommes reçus avec un impressionnant choix de fruits et à 10h du mat l’on nous tend nôtre première caipi !!!!! Que l’on ne refuse pas bien sûr, cela va durer des heures baignades, bouffe, caipisssssssssssssssss
Au coucher du soleil et comme le veux la tradition à Jacaré, le bateau s’approche des rives, sur une barque un saxophoniste joue inlassablement tout les soirs pour des centaines de touristes, le boléro de Ravel, peut –être certaines notes n’étaient elles pas très justes mais la cachaça aidant l’instant nous a paru magique.
Pour la petite histoire il semblerait qu’un navigateur hollandais écoutait ce morceau à tous les couchers de soleils, lors de son départ il a offert le disque au gens du coin qui ont en live perpétué le rituel …
Nous prenons le train pour Joao Pessoa, Tam et moi sommes les seules touristes tout le monde nous observe, nous le leur rendons bien et sommes prises de plusieurs embarrassants fou rire, un jeune gars s’approche et nous conseille d’être très prudentes et de tenir nos sacs serrés. José au secours ! La visite de la vile se passe bien dans une ambience relax, au retour dans la nuit nous faisons tout ce qu’il est conseillé de ne pas faire. Prendre un bus local qui nous laisse au bord d’une sombre route, et monter dans une voiture au chauffeur, particulièrement aviné qui pour 2 reails nous dépose devant le bar de la marina ou un Jos soulagé nous attends.
Rio Paraguacu - janv 2010
Rio Paraguacu
Nous quittons la marina pour aller découvrir la baie de Salvador, protégée par une barrière de récifs. Fortes de ces 56 îles le terrain de jeu est grand. Les eaux saumâtres doivent leur couleurs aux nombreux fleuves et rivières qui si jettent.
Nous remontons le Rio Paraguacu de nombreux bancs de sables instables dû aux courants ne facilitent pas la navigation l’endroit peu ou pas cartographié impose une grande prudence, nous croisons plusieurs saveiros (chalands typique) aux voiles colorées
Les berges du Rio sont parsemées d’anciens monastère et églises, ces édifices baroques et non restaurés offrent dans ce décor une vision d’un autre âge, nous adorons.
Nous jetons l’ancre au mouillage de Monte Cristo don nous ne partirons qu’à regrets , nous avons pour seule compagnie hérons blancs ,bleus, noirs, cendrés, et de magnifiques et insaisissables ibis rouges.
En annexe nous explorons quelques recoins et nous sentons privilégiés tant le lieu et calme, serein, vide de toute présence humaine.
Nous quittons ce coin de paradis, une grande fête nous attend.
Salvador Rio Paraguacu Ibis sur le Paraguacu Photos Francoise Vidéo Salvador Rio Paraguacu
Fête du Bonfim à Salvador de Bahia - jan 2010
Fête et procession de Nuestro Senhor de Bonfim à Salvador
14 janvier 2010
D’origine afro –brésilienne et n’ayant pas reçu l’approbation du clergé la procession est la manifestation la plus importante de Bahia, des femmes aux bouffants jupons blancs portant des vases sur leur têtes envahissent les lieux le trajet long d’environ 9km assourdissant et arrosé ne nous à pas tentés. Il fait vraiment trop chaud.
Morro de Sao Paolo - Janv 2010
Morro de Sao Paolo
3 janvier 2010
Salvador nous étouffe, la chaleur y est accablante, la ville est bruyante humide, puante malgré sa beauté.
Nous partons avec X-trem et Harmonie à Morro de Sao Paolo, Nanou et Claude nous y attendent. Après
Cairu Gamboa et Galeao Nous laisserons un excellent souvenir loin de la masse touristique ces îles à la douceur langoureuse, ces habitants sympathiques et leurs beaux mouillages sont à recommander.
Au mouillage nous dégustons une excellente fondue chez nos amis d' X-Trem
10 janvier 2010
le rallye change d’allure et se scinde en deux nous disons au revoir aux bateaux en partance pour le sud, bonne nav à tous et un gros bisous à vous sur Auhema , vous nous manquerez .
Nouvel-An à Salvador de Bahia
Nouvel-An à Salvador de Bahia
31 décembre 2009
Nouvel-An, tous de blancs vêtus et après plusieurs caipi !!! Nous partons en compagnie de plusieurs potes du rallye à Barra au NoaNoa
Musique à fond caipi coulant à flots des milliers de personnes sont au rendez-vous l’ambiance est bon enfant, sécurité oblige militaires et policiers armés veillent.
BONNE ANNEE A VOUS TOUS
1ér janvier 2010
C’est fou cette cachaca , dangereux , sournois, même pas mal à la tête !!!!
Escapade et Noel à Rio de Janeiro
Escapade et Noel à Rio de Janeiro
Rio ville des Cariocas et sa foret tropicale urbaine (la plus grande du monde ) surnommée la cidade maravilhosa , nous déposons nos bagages à l’hôtel et partons nous promener à Copacabana la mythique ,la plage en demi lune est splendide mais un peu décevante , les grands buildings , restaurants touristique et boutiques de souvenirs gâchent le paysage , mais la première impression est saisissante , la baie et la vue sur le pain de sucre valent le coup d’œil .Le soleil cogne fort , nous décidons de stopper la ballade pour privilégier une bonne bière fraiche .
Ipanema la plage ou il faut être vu … rencontre avec de sympathiques vendeurs ambulants qui proposent des marchandises originales. Et, 1ére caipi de la journée.
http://www.youtube.com/watch?v=yzQmn1YlJ64
Que serait cette ville sans le Christ Rédempteur ( Corcovado ) un funiculaire nous conduit jusqu’au sommet (
Nous aurons de la chance à 15 minutes près, la tête dans une mer de nuages nous n’aurions vu que du blanc.
Pain de Sucre l’autre symbole de Rio est époustouflant, ce bloc de granit avec ses vias feratas, sa végétation et panorama est un site touristique incontournable.
Nous décidons de ne pas aller à Rocinha, la plus grande favela d’Amérique du Sud,
Nous ne voulons pas nous instaurer en voyeurs et plusieurs rencontres avec des policiers en gilets pares balles et armés jusqu’aux dents de canons sciés, nous retiennent d’aller déambuler dans ces lieux réputés chauds !
Rio de Janeiro Vidéo Rio balade Vidéo Rio Eglise
23 décembre 2009
Nous fêtons noël avec un peu d’avance nous découvrons ce que le mot churasqueria signifie au Brésil , pour un forfait de X des serveurs armés de longs sabres garnis de viandes diverses passent inlassablement entre les tables , les garnitures de légumes défilent nos estomacs ne seront pas assez grands pour pouvoir gouter à tout , le « o Carretao « est un endroit à recommander nous en sortirons repus et pleinement satisfaits par ce délicieux repas
24 décembre 2009
Repas du réveillon de noël en chambre sans chichis ,bougies et cadeaux simplement en bonne compagnie et avec du bon vin !
26 décembre 2009
Le retour à Bahia et synonyme du départ de nos amis, José et Romain se mettent en route pour trouver une solution au frigo , Brigitte et moi allons arpenter le mercado modelo avec son artisanat et ses 263 boutiques .
29 décembre 2009
Dernière caipirinha . A trois heure du matin la gorge serrée nous accompagnons nos amis au taxi qui les emmènera à l’aéroport .
A bientôt nos frères de mer quelle expérience unique avons-nous eu la chance de partager, quel bonheur ces jours de traversée si paisibles quel grand moment d’amitié .
A bientôt , septembre-Alicante , octobre –Pully , février 2011 –îles Vierges .
Salvador de Bahia - La Baie de tous les saints
Salvador de Bahia – La Baie de tous les saints
1ére nuit au ponton après nos 2 semaines de transat, nos émergeons au matin moyennement reposé, pas un souffle d’air, il fait chaud et moite, l’odeur et le bruit de la ville nous surprennent, tout était si calme.
Il est temps pour nous de refaire les provisions de frais nous rêvons de fruits et légumes , nous allons nous mettre directement dans le bain et décidons d’aller au mercado de Sao Joaquim le plus grand marché de Bahia après environ 40 minutes de marche inintéressante le long d’une grande artère bordée d’entrepôts qui semblent à l’abandon nous arrivons devant des étals surchargés de mangues , papayes, ananas, maracujas, jacas, azeroles etc. Nos paniers débordent de beaux fruits et légumes, nous nous enfonçons dans les allées et arrivons dans le secteur viande…les lambeaux de viande puante, tripes, têtes, pieds. Nous serons incapables d’identifier certaines bêtes, proposées à la vente. Des hommes transportent des chèvres hurlantes et ficelées dans des brouettes, coqs, poules canards tous ces animaux vivants attendent un acheteur .Nous ouvrons des yeux ronds comme des billes nous avançons rapidement sans respirer, passé le choc visuel et olfactif, quelle magnifique découverte !!! Nous deviendrons pendant nôtre séjour de 6 semaines à Salvador de fidèles clients des lieux.
Découverte de la ville
Nous montons avec l’ascenseur Lacerda au Pelourinho (ville Haute) « petit pilori « c’est ici que les esclaves étaient punis, le quartier est inscrit à l’Unesco au patrimoine mondial de l’humanité, l’endroit est superbe, ruelles pavées bordées de maisons aux couleurs pastels débouchant sur des places toutes plus belles les unes que les autres, églises baroques rococos dont l’intérieur croule sous des dorures et des bois aux essences rares ouvragés. Nous marchons dans une rue d’où monte le son puissant des percussions du célèbre groupe Olodum , rythmes du candomblé de la macumba. La culture africaine fait partie de la ville, Salvador à été la plaque tournante de l’esclavage tout est d’influence africaine cuisine, musique, rites vaudou et religieux.
Nous reviendrons très souvent y flâner, découvrir des contrastes étonnants, manger une excellente glace aux arômes inconnus pour nos papilles du célèbre glacier ?????Déguster encore et encore une rafraichissante caïpirinha, admirer la superbe vue de la baie de tous les saints. L’endroit est si beau que nous en oublierons presque son lot de favelas et ses misères, ses chicos errant aux pieds nus et regards vagues tous abrutis par je ne sais quelle substance.