Joao Pessoa
22 janvier 2010
Nous quittons après 6 semaines le Terminal Nautico de Salvador. Un dernier coup d’œil sur la Baia de todos os Santos nous revoilà dans l’océan
22 au 25 janvier 2010
Nous reprenons le rythme, quarts, grains, calme plat. Nous remontons le chenal d’entrée de Joao Pessoa et arrivons au mouillage de Jacaré à minuit.
Tamara vient nous rejoindre le 27 janvier,nous nous réjouissons de faire le voyage vers l’Archipel de Fernando en sa compagnie.
La marina de Jacaré est très agréable, nous reposons nos oreilles du brouhaha constant de Salvador et profitons pleinement de la tranquillité du coin.
27 Janvier 3h du mat
Après plusieurs coups de fil d’une Tam paniquée, son vol pour Joao Pessoa depuis Recife à été annulé, elle a du faire 300km en taxi avec un chauffeur peu commode, ne connaissant pas la région et voulant se défaire à la première marina de son encombrant chargement … Nous la retrouvons avec sa valise (rose) en bout de ponton sous bonne garde d’un vigil. Les retrouvailles sont émouvantes une grande affection nous unit. Une caipi de bienvenue et au lit.
Nous déambulons dans Jacaré et prenons le bus pour faire un avitaillement sérieux.
Soirée danse : cours de samba, vu la difficulté …nous n’insisterons pas…
Nous partons au matin pour L’île areina vermelha, nous encanailler à la façon brésilienne, bateaux locaux plats pourvus de parasols et de chaises, la cuisine sous forme de buffets est faite à bord nous sommes reçus avec un impressionnant choix de fruits et à 10h du mat l’on nous tend nôtre première caipi !!!!! Que l’on ne refuse pas bien sûr, cela va durer des heures baignades, bouffe, caipisssssssssssssssss
Au coucher du soleil et comme le veux la tradition à Jacaré, le bateau s’approche des rives, sur une barque un saxophoniste joue inlassablement tout les soirs pour des centaines de touristes, le boléro de Ravel, peut –être certaines notes n’étaient elles pas très justes mais la cachaça aidant l’instant nous a paru magique.
Pour la petite histoire il semblerait qu’un navigateur hollandais écoutait ce morceau à tous les couchers de soleils, lors de son départ il a offert le disque au gens du coin qui ont en live perpétué le rituel …
Nous prenons le train pour Joao Pessoa, Tam et moi sommes les seules touristes tout le monde nous observe, nous le leur rendons bien et sommes prises de plusieurs embarrassants fou rire, un jeune gars s’approche et nous conseille d’être très prudentes et de tenir nos sacs serrés. José au secours ! La visite de la vile se passe bien dans une ambience relax, au retour dans la nuit nous faisons tout ce qu’il est conseillé de ne pas faire. Prendre un bus local qui nous laisse au bord d’une sombre route, et monter dans une voiture au chauffeur, particulièrement aviné qui pour 2 reails nous dépose devant le bar de la marina ou un Jos soulagé nous attends.
Joao Pessoa- album