Le retour à Trinidad - fin 2010
30 novembre
Après 5 mois passé a terre, il est temps pour nous de retrouver Jomay, aux différents ports nous laissons à nouveau ceux que nous aimons, certains adieux sont rudes.
Les valises sont bouclées lourdes très lourdes elles débordent de pièces de rechange pour le bateau, de fromage, chorizo, jambon, conserves choc etc.
Nous mettons l’appartement d’Alicante en stand by.
Au revoir aux parents. Gracias a vosotros dos guapos por todo lo que haceis por nosotros.
1er décembre
Bloqués à Londres, dû aux mauvaises conditions météo, l’aéroport de Gatwick est fermé, nous patienterons 4 jours nous déplaçant au quotidien de l’hôtel au terminal pour que l’on nous attribue d’autres billets, en agréable compagnie de Tengivag et Maupiti, anciens participants au RIDS, le temps passe assez rapidement.
4 décembre
Enfin dans l’avion et en business class… n’avons pas le temps de poser nos sacs que l’on nous tend une flûte de champagne, les 9h de voyage couchés dans nos fauteuils à visionner les derniers films passeront beaucoup trop vite (quel luxe indécent) !!!
Trinidad Chaguaramas
Arrivée à Chaguaramas à nouveau le chantier Peake, avec ses moustiques ses flaques d’eau stagnante, sa moiteur,son armada de boys nous proposant chaqu'un leur service, l’armement du bateau sera rude la saison des pluies touche à sa fin mais de violentes averses sont présentes au quotidien.
Accueil chaleureux de Jo et Rémy avec qui nous passerons les 6 prochains mois de navigation, ils nous ont préparé un super apéro, retrouvailles avec Dame-oui, belle soirée.
Nous trouvons le bateau en excellentes conditions, la climatisation a du bon pas de moisissures ni de poussières.
Nous relevons nos manches, les 15 prochains jours seront épuisants, réarmement du bateau, anti fouling et travaux de pont pour José, ces 4 jours bloqués à Londres vont terriblement nous manquer.
Décembre
Marina Crews-in, programme oblige nous avons bossé comme des fous, pénible sous ces chaleurs humides d’être performants. José à passé des heures à ramener au cockpit toutes les manœuvres, percer et découper de l’aluminium sans droit à l’erreur l’on par moments passablement stressé, Rémy passera avec ses outils pour l'aider à enlever le winch posé contre le mât et dont les vis étaient récalcitrantes.
Nous avons commandé il y a 5 mois un nouveau lazy bag, l’ancien n’ayant pas supporté la transatlantique, après plusieurs allers retours à l’atelier, (fausse couleur, mesure hypothétique etc.) il ne le livrerons que le soir de nôtre départ, que d’incompétence et d’énervements inutiles.
22h, derniers préparatifs, nettoyage du pont à grandes eaux, nous serons prêts, (crevés) pour le départ au lever du soleil
Tobago
21 décembre
L’équipage d’ X-trem au complet Jo, Rémy, Céline, Yannick, nous larguons les amarres pour le mouillage de Pidgeon Point, sur l’île de Tobago, nous fêterons Noël en compagnie de Minnie B. Jo pleine d’idées a revêtu un habit de père noël, cadeaux pour tout le monde excellent repas (même une dinde au four oui!!!) et bon vin
Très sympa ces fêtes sous les tropiques.
Changeons de mouillage pour Charlotteville coin très rasta –sympa
31 décembre
De retour a Pidgeon nous fêterons nouvel-an comme il se doit, champ et foie gras (en début de saison les cales sont bien remplies, les vaches maigres viendront ensuite)
Attendons impatients Pat et Joël, avec nous pour 3 semaines nous ne savons pas encore les moments forts que nous allons partager.
4 Décembre 2011
Partons pour la capitale de Scarborough, clear-out épique !!!
Assise derrière son bureau une très grosse dame de couleur…grignote des chips, le portable coincé a son oreille feuilletant un magazine de vente par correspondance (Avon) .
Elle lève à peine les yeux vers nous pourtant nous sommes 7 personnes à débarquer dans le bureau et passablement bruyants.
-Bonjour Madame procédure pour le clear-out please ?
-I don’t no, l’officier est absent dit elle entre 3 chips et 2 pages tournées…
-Quant revient’ il please ?
-Peut-être dans un moment… (Restons calmes)
-une poignée de chips disparaissent dans sa bouche en même temps qu’elle nous propose de nous asseoir…
Les minutes passent nous prenons tout ça à la rigolade, et enfin l’officier arrive… nous tends x formulaires à remplir et s’en va…
Remplissons 5fois le même formulaires,(pas de carbone) 7x5=35 formulaires remplis, mais que font ‘ils de toute cette paperasse ?
Chacun nôtre tour passons enfin dans le bureau de l’officier et 2 heures après repartons avec nos documents dument timbrés…
Nous n’avons pas fini le coté administratif, il nous reste les douanes, tiens ils ont l’air plus efficaces et futés que leur petits camarades effectivement une ½ h plus tard nous buvons une bière bien méritée, mais que font nos amis X-trem ? Le temps passant et ne les voyant pas venir nous décidons d’une petite visite de la ville, nous les retrouvons bien plus tard, tout énervés, ils nous expliquent qu’à midi sonnante les employés des douanes ont entamé une grève, après perte de temps et palabrage, ils réussiront à obtenir leur sortie. Mon Dieu !!!
Salut Tobago.
De Tobago à Grenade, belle traversée, vent de travers, 7 à 8 nd de vitesse avec un ris dans la grand voile.
Grenade
5 Janvier 2011
En vue du mouillage de Prickly Bay, Xtrem nous dépasse ses lignes de pêches à poste passent sous Jomay, certains que les 200m de fil sont pris quelque part sous la quille, nous décidons de ne pas lancer le moteur et de mouiller à la voile, il nous faut maintenant trouver un endroit adapté à la manœuvre Prickly étant saturé de bateaux, face à St Georges, nous jetons l’ancre, José se met à l’eau et ressort avec une énorme pelote de fil nylon de 100 coincé sur la paroi du propulseur se prolongeant sur toute la longueur du bateau, avons eu fin nez
Le lendemain en route pour Prickly, nos lignes mises à l’eau par Pat sont bien tranquilles, pas une petite touche, rien. Il est temps de remonter les lignes, Pat peine, il lui semble qu’elles sont emmêlées, petit effort, et que voit t’on approcher au bout du leurre une superbe carengue, poisson à chair blanche et délicieuse elle nourrira 7 personnes de bons filets et de carpaccio au citron vert bravo ma belle un régal.
Formalités faciles et rapides pour la partie Grenadines de Grenades.
Visite de cette belle île, avec ses jardins aux épices, ses distilleries… ses cascades et points de vue magnifiques.
Michel le frère de Rémy nous accompagne, ce personnage charmant et d’une rare gentillesse sera une compagnie for agréable pour les prochaines navigations.
8 Janvier 2011
Dernière soirée sur l’île, adieu à Jo elle part bien triste nôtre amie, allez ma Jo haut les cœurs le temps passe vite nous nous reverrons à Cuba.
Carriacou Clear-out
9 janvier 2011
Passons la journée a Sandy Island, petit îlot carte postale, baignade, p-m-t, bons moments.
Union Grenadines de St-Vincent
11 janvier2011
Union Grenadines de St Vincent clear-in.
Nous n’aurons pas à subir le suffisant fonctionnaire qui s’était occupé de nous en mai 2010, un panneau significatif orne le mur de l’aéroport.
« Les touristes sont nôtre oxygène laissons les respirer » tiens il y a du mieux ???
Annonce de vent d’Est 25 nœuds, nous n’irons pas à Tobago Cays aujourd’hui car peu de protection, partons pour Chattam Bay, l’endroit est noir de monde, tirons jusqu'à l île de Canouan.
Décidons d’une petite balade sur l’île voulons trouver une plage superbe sur la côte au vent.
Les 3 premières montées viendront à bout du souffle de Michel, Rémy décide de rentrer lui aussi, à 4 nous continuons et longeons le bord de mer, pas de route chemin caillouteux, soleil au zénith, nous marchons depuis une bonne heure, et le point de vue de l’océan jouant à cache-cache avec la végétation vaut le coup d’œil, les vagues déferlent se brisant d’une écume blanche sur les coraux dans des eaux aigues marines,
Le sentier se termine sur une grille nous nous en approchons, caméra de surveillance et porte fermée, le tout à l’air à l’abandon que faire si nous ne voulons pas retourner sur nos pas ?
Après maints on y va on y va pas, nous escaladons un muret et nous découvrons en bout de chemin un luxueux et étendu complexe hôtelier.
Dans une végétation luxuriante sont disséminées des paillotes tout en terrasse, elles jouissent d’un point de vue extraordinaire, nous empruntons un petit train crémaillère pour rejoindre la fameuse plage, bien décidés à boire une bonne bière glacée, premier bar en vue, nous sommes seuls, l’on nous explique que l’on ne peut nous servir n’étant pas clients de l’hôtel,( décidemment cela s’annonce mal) mais l’on nous indique un autre bar plus haut.
Nous marchons sur la plage déserte nous demandant où sont passé les clients, quelqu’un arrive à nôtre rencontre et nous annonce que n’étant pas client VIP de cet endroit extra exclusif nous ne pouvons rester, moyennant une carte journalière a 100 US $ nous aurions le droit éventuellement d’ y respirer l’air…Nous manifestons au manager nos fortes envies d’une bière, sympa mais intraitable, trop content de nous voir sortir de cette prison dorée, il nous conduira en Buggy à la sortie de l’hôtel d’où il nous fera raccompagner par un chauffeur au bateau, classe…
Nous retrouvons Rémy&Michel, nous leur racontons nos aventures, eux sont fâchés, il vienne de payer leur bière 8 US l’une, nous boirons donc les nôtres au bateau et mangerons de délicieuses langoustes cuisinées par Rémy.
14 janvier 2011
A nouveau au mouillage de ce lieu aux eaux magnifiques, nous avons la bonne surprise de nous retrouver à très peu de bateaux, le coup de vent annoncé a dû en décourager plus d’un.
Nous y resterons plusieurs jours repoussant à la limite du timing le moment de quitter ce paradis. Pat et Joël passent de longs moments dans l’eau, le snorkling est stupéfiant, tous les jours raies aigles et pastenagues, tortues, nous iront en annexe le long du tombant où une myriade de poissons multicolores défilent sous nos yeux. Ils sont éblouis et heureux d’être là
17 janvier
Levons l’ancre tôt pour une petite nav !!! (25 miles) voulons arriver en fin de matinée à Becquia pour profiter de la journée…
Joël est sur X-trem curieux de naviguer sur un catamaran.
11h préparons l’approche, voiles affalées et moteur en route nous arrivons dans la baie de Port Elizabeth, soudain le moteur s’arrête, mais que se passe t’il ? Sommes trop prés de la côte. Larguons le génois et faisons demi tour, nous éloignons de l’île et contactons nos amis pour leur expliquer la situation, José veut mettre de la distance pour trouver la panne.il change le filtre et pré filtre, démarre le moteur, nous retenons nôtre souffle, rien…
Le temps passe, en vent arrière 25 nœuds, les miles défilent, Becquia rapetisse, sur X-trem qui ne nous à pas lâché l’inquiétude monte, ils nous conseillent de faire demi tour, José s’acharne, insiste rien ni fait, vers 16h nous acceptons le fait de ne pouvoir relancer le moteur.
Remorquage sans dégâts impossible, la mer est hachée les vagues hautes et le vent à contre.
X-trem se dirige au mouillage pour nous attendre et nous aider dans la manœuvre d’approche.
Pat et moi nous regardons sachant que nous allons entamer d’infernaux bords carrés la galère commence à partir de maintenant.
Nous avançons vite le vent est encore monté (ben voyons !) 30 nœuds rafales à 35 au pré serré, tout cela avec bien sûr un courant qui nous pousse au large, on n’est pas prêt d’arriver « Joël pourquoi t’es pas là ??? »
Sportifs les virements de bords une fausse manœuvre et le peu de terrain gagné est vite perdu, n’avons pas droit à l’erreur, avec Pat faisons de nôtre mieux pour satisfaite le capitaine.
Longeons Becquia, tiens ; les côtes de St Vincent, virons, longeons St Vincent, tiens ; à nouveau Becquia, et ainsi de suite pendant des heures, c’est long de gagner quelques degrés, nous n’en voyons pas la fin. Un grain assez violent nous permet de gagner du cap, nous sommes très tendues, José ne laisse rien paraître et démontrera un calme olympien du début à la fin de cette épuisante journée.
Sommes en vue du mouillage, nous allons vite, trop vite les bateaux avec leur feux et les lumières sur la côte nous obligent à une surveillance crispante, la terre se rapproche de menaçantes et sombres falaises nous semblent si prés, et revoilà des rafales à 35 nœuds, nous sommes mal barrés ...disons stressées Pat et moi.
Du à la protection de la baie enfin le vent tombe, José imperturbable mène son bateau en main de maître en annexe Joël et Rémy marquent l’emplacement pour que nous puissions ancrer dans les meilleures conditions possibles.
Voile réglée au mn prés n’avons droit qu’a un essai.
20h, nous ancrons par 4m de fond larguons 50m de chaîne en priant pour que le vent ne tourne pas et que le mouillage tienne.
De grands sourires se dessinent sur nos lèvres, les visages compatissants de nos amis sont comme un baume au cœur, angoissés de ne pouvoir nous joindre par VHF, Joël imaginait le pire, merci de vôtre soutien quel chance de savoir que vous étiez là.
En racontant la journée nous serons contents de boire du fort…
José dira : les filles ont bien assuré
Les filles répondrons ; chapeau bas capitaine.
18 janvier clear out de Becquia
Joël et José nettoient le circuit gasoil, découvrant la cause de la panne des bactéries dans le carburant forment de gros morceaux visqueux et gluants qui ont bouchés le coude d’arrivée de gasoil dans le pré filtre, après démontage et nettoyage du tout, YES ça repart !
Petit bémol, Rémy nous annonce qu’il a eu ce même problème et que nous ne sommes pas au bout de nos peines…. ??????
Rémy rebaptise les bateaux à partir de maintenant nous serons la Sta Maria bateau amiral de la flotte de Colomb, et lui la Pinta, cela nous va, en plus sur les ondes c’est l’incognito…
19 janvier 4h du matin
Départ pour Ste Lucie (75 miles) petit café, biscuits, super ambiance à bord, jolie nav, nous approchons des Pitons et de Marigot Bay pour que Pat et Joël puissent admirer le paysage.
20 janvier Ste-Lucie clear-in- out
La Pinta reste à la marina gros soucis de désalinisateur. Verre d’adieu les Pittet partent de Fort de France le lendemain.
Quittons à 14h Ste Lucie pour la Martinique, vent ENE , nous appuyons au moteur qui a mi chemin nous lâche à nouveau, alors là pour moi c’en est trop j’imagine la suite du voyage avec des situations plus angoissantes les unes que les autres, j’exprime (à ma façon) mon point de vue et dis à José ce que je pense de son moteur de m..
Joël calme le jeu et replonge avec José dans les entrailles du fameux circuit, Pat et moi pensons qu’un retour à Ste Lucie serait plus judicieux, l’entrée du Cul-de Sac du Marin est minée de récifs, de bouées de pêcheur, et une panne moteur à ce moment là serait une véritable catastrophe. Sur ces réflexions le moteur repart !!!!! Coude du pré-filtre à nouveau bouché……. Visionnaire Rémy ?????
21 janvier 2011
Le Marin en vue nous retenons notre souffle, bon, ça le fait. Je dis à Pat le plaisir que j’ai eu à naviguer en sa compagnie et tous ces moments forts partagé ainsi qu’un fameux plat de pâtes pas vrai ma belle ???
Rebuvons un verre !!!! Peut-être pensez vous que l’on boit beaucoup ??? Mais en définitive pas tant que ça……..
21 janvier 2011
Les valises sont prêtes, après un excellent repas au Mango Bay, les Pittet s’en vont.
Merci pour tout les amis, vôtre précieuse aide et présence. Ces moments d’exception sont toujours trop courts.
R.D.V pris à 8h lundi pour organiser le nettoyage des cuves.
Annette et Jean-Mi de Dame-Oui (Rallye) sont au ponton, invitation au repas du soir Annette nous régale d’un super dîner. C’est toujours un plaisir de les revoir
25 janvier 2011
Le Port du Marin est complet, nous expliquons le problème a la capitainerie, compréhensif ils nous trouvent une place pour max 2 nuits. Cela facilitera le vidage des cuves et l’accès au bateau aux mécanos.
Ouverture des trappes d’accès aux cuves plus d’une heure par trappe (ce n’est sûrement pas par là que le gasoil allait fuir !!!) Gros jurons de José.
Extraction des 400l de gasoil, une boue compacte et tenace gît au fond et sur les parois des réservoirs, ils n’ont jamais du être nettoyés. Lessivage
Dans le bateau c’est le bazar complet, et l’odeur…
la Pinta toujours bloqué à Ste Lucie nous à annoncé que le désal est mort, il doit en changer, décidément la saison s’annonce mouvementée.
Dans ce capharnaüm nous ne pouvons pas héberger Sylvia et Adrien, Alain du Tiouane, les logeras pour la nuit. Merci.
Fermeture des trappes, pose d’un filtre magnétique, bidonnage de gasoil, nous réamorçons la pompe, retenons nôtre respiration et là le moteur repart au ¼ de tour, le groupe électrogène également.OUF…
Repas à bord nous commençons à nous relaxer.
28 janvier 2011 clear-out de Martinique
Retour au mouillage
José constate une fuite de gasoil sur les joints coniques du filtre magnétique qu’il vient d’installer. Ça n’en finira décidément jamais ???
Allons rechercher la pompe primaire du désal qui nous à aussi lâché (faut vraiment être motivés)
2ème grand avitaillement, ici au Marin il est aisé de se procurer des denrées sympas à nos papilles, Brigitte et Romain arrivent en Guadeloupe dans 4 jours et nous voulons être prêts.
La Pinta est venu chercher les Morel nous passons la soirée avec eux et faisons nos adieux à Michel, lui promettant que si dans le futur nous passons par New-York, nous lui rendrons visite. Salut l’ami, bonne suite et prends soin de toi.
29 janvier 2011
En compagnie de Dame-Oui et Tengivag, la soirée s’annonce sympa apéro prévu sur Tiouane avec qui nous partons demain pour la Dominique.
Démontage du filtre magnétique, étanchéificassion des joints, réamorçage de le pompe du gasoil, rien ne se passe, pas la moindre goutte de gasoil ne vient perler en surface du filtre fin.
Longuement José pompe, décidons de lancer le moteur qui cliquette mais ne démarre pas.
Nous avons un coup de sang, de blues, sommes anéantis pu… que se passe t’il encore? Ce n’est pas suffisant, faut autre chose ??? On en a vraiment marre et cela s’entends.
Pour nous plus question d’apéro, Jean-Mi comprends à la voix de José que cela ne va pas du tout et vient nous prêter main forte, un regard neuf change tout, moins obnubilé que nous par le gasoil qui n’arrive pas il desserre complettement la vis du filtre et là, ça gicle carrément, nouvel essai, toujours rien.
D’après le bruit Jean-Mi émet le fait que la batterie moteur est peut –être morte.il ne manquait plus que ça, nous avons eu passablement de frais avec le curage des cuves, alors un nouveau parc batteries !!! Après plusieurs essais nuls, nous baissons les bras, essayons de laisser passer nôtre amertume. Ca ira mieux demain ???
Merci Jean-Mi pour ta solidarité et ton soutien moral.
30 janvier 2011
Immobilisé au mouillage, nous appelons le mécano qui vient nous dépanner un dimanche, il prend avec lui une batterie neuve, le moteur démarre sans problème, conclusion si vous avez le démarreur qui "cliquette" c'est qu'il n'a pas assez d'énergie, donc problème de batteries, connexions ou autre. CQFD
Verdict, 8 batteries à changer, bien sûr les anciennes ont duré plus que la normale, nous sommes conscients que nous devions les changer un jour ou l’autre, mais là cela tombe mal…
Nous ne partirons pas pour la Dominique, et craignons de ne pouvoir être au r.d.v pour aller chercher en Guadeloupe nos amis, démoralisés et stressés nous les contactons pour leur annoncer la mauvaise nouvelle, Brigitte comme à son habitude réagit immédiatement nous disant ; » nous venons au Marin vous avez besoin de compagnie pour boire un verre et vous remonter le moral » Frères de mer vous avez tout compris… MERCI !
Changement du parc batteries, déplacement de la batterie moteur pour faciliter l'accessibilité, raccordement, explications de Marco l’électricien sur l'importance de bonnes connexions batteries afin de bien repartir la charge sur l'entier du parc, demonstration du démarrage du moteur avec un tournevis et un petit câble ( bon à savoir en cas de probl)
Nous avons eu de la chance de trouver de très bon professionnels, qui ont réagit très vite ne nous laissant pas laissé dans la panade....
2 février 2011
Lessives, nettoyage à fond de Jomay, préparation du repas du soir.
21h30 nos amis sont là, mais sommes séparés par un grillage et des barbelés le point de R.D.V donné est sécurisé pour la nuit, accès impossible à la mer. Convenons d’un autre point de chute et pouvons enfin leur faire un gros bisou et leur dire tout le plaisir que nous ressentons de les voir. Alors là ça va vraiment mieux !
22h arrivée au bateau, Brigitte vide 1 valise de denrées en tout genre, viande séchée du Valeee, bien sûr, jambon, salami, des tonnes de fromages, chocolats, biscuits,confitures, caramels etc…, une chose est sûre, nous ne mourrons pas de faim !!!
Buvons des planteurs en bavardant longuement, ils ne sont étonnement pas fatigués ???
3 février 2011 Martinique clear out.
Ne perdons pas de temps et partons au plus vite du Marin pour passer la nuit à ST Pierre, puis le lendemain, direction Roseau en Dominique. Des boys boat nous proposent une bouée à 10 $ pour la nuit, nous demandent un coup de feu ??? (Rhum pur) l’accueil est sympa nous avions entendu tant de points négatifs sur l’endroit que nous sommes agréablement surpris.