20 février 2010
Nous quittons Luis Correia (enfin) la navigation de nuit est musclée 30 nœuds, nous naviguons sur des eaux couleurs chocolat et sommes ébahis par l’immensité de l’embouchure du fleuve.
L’Amazone nous y sommes, nous en avons tellement rêvé !
Long de ces 6280 km et par endroit d’une largeur de 40 km, le fleuve nous impressionne ses eaux chargées de limon et de vase lui confèrent cette nuance .Quand celui-ci se jette dans l’océan il en modifie la couleur et la salinité sur plus de 200km.
22 février 2010
Nous remontons le Rio Para en flottille à 17h nous mouillons à Souré, nous voyons nos premiers Boto, dauphins roses de l’Amazone, super info sur le lien http://www.dauphinlibre.be/boto.htm . Nous sommes béats car nous ne pensions pas avoir la chance d’en croiser sur notre route, ils seront présents tout le long du séjour en Amazonie.
Souré
22 au 28 février 2010
Située sur l’île de Marajó plus grande île fluviale du monde prés de 50’000 km2 cette ville languissante nous séduit à l’instant, impression d’un autre temps, dans ses allées verdoyantes des buffles, chevaux, cochons, poules chèvres déambulent en toute liberté. La cuisine de la région est succulente, le mélange viande de buffle est mozzarella réjouissent nos papilles et nous change de la traditionnelle feijoada, ses habitants souriants et amicaux facilitent les échanges et le contact.
Nous téléphonons à Roger Montandon qui possède la Fazenda Beija Flor, il prend son vélo monte sur le bac et 1 heure après nous partageons une bière en sa compagnie, le personnage est singulier, sa modestie nous oblige à le harceler de questions quant à ses voyages, sa vie dans la région, nous découvrirons son domaine et avec gentillesse il nous fera une visitée guidée des lieux.
Bonne suite à toi Roger et merci !
Album Souré
Fazenda Sanjo http://www.sanjo.tur.br/
Apres 50 minutes de bateau moteur nous débarquons, des chevaux nous attendent. Chacun sur sa monture nous voila parti pour une journée inoubliable. Apres une petite ballade nous arrivons en vue de la Fazenda.
Sans hésitation Tereza et Carlos ont été la plus belle rencontre lors de nôtre séjour en Amazonie, sens de l’accueil, sympathie, gentillesse, avec eux le contact s’est établi immédiatement, Carlos Uruguayen d’une énergie débordante se fait un plaisir de nous présenter à tous ses pensionnaires à savoir, perroquets, toucans, singe , tatous.
Après une excellente et corsée caipi, nous nous régalons d’un succulent repas, puis partons à cheval rassembler le troupeau de buffles. Le marajoara, petit cheval robuste, est particulièrement adapté à cette tâche. Les premiers chevaux, d'origine arabe, sont arrivés dans l'archipel il y a trois cents ans. Croisés avec deux autres races, ils sont devenus aussi débrouillards en terrain difficile que le cheval du centre-ouest du pays.
José prend un plaisir fou dans cet exercice, les bêtes sont ramenées à la Fazenda, les vaquieros (cow-boys) nous font une démonstration de ce qui est leur travail au quotidien.
Tereza et Carlos nous invitent à rester chez eux quelques jours, nôtre programme nous oblige malheureusement à refuser leur invitation.
Nous quittons à regret nos hôtes, et leur promettons de revenir un jour.
Hasta siempre les amis, belle leçon de vie que cette journée passée en vôtre compagnie !
Vidéo Fasenda Sanjo Album sanjo
Belém
28 février 2010
Au mouillage devant l’hôtel Beira Rio, nous profitons de toutes les installations, bar, douche, piscine.
Belém do Pará, « Cidade das Mangueiras » (« ville des manguiers »), découverte de cette partie de l’Amazonie au caractère si particulière, où le moderne côtoie le traditionnel ; le Ver-o-Peso (plus grand marché de l’Amérique Latine) où lors d’une ballade sous des trombes d’eaux et à marée montante nous avons vu surgir des grilles d’évacuations des centaines de cafards fuyants de la noyade HORRIBLE !!!!
Le splendide Musée d’Art Sacré, le Théâtre de la Paix qui date de 1869. Une ambiance bucolique flâne dans les rues de Belém au milieu des gratte-ciels placés à côté de bâtiments de style néoclassique et même baroque…les habitants nonchalants aux allures qui mélangent diversité culturelle et temporelle, l’hospitalité est présente partout, une simple demande de renseignement devient un sujet de conversation qui commence et termine toujours par…des sourires.
Album Belem