Colon - Panama
20 Janvier 2012
Au petit matin nous découvrons une myriade de cargos et porte -contenairs plus grands les uns que les autres, nos embarcations semblent bien frêles. L’entrée du canal est proche émus nous passons la porte d’accès.
Mouillons au club Nautique, endroit peu avenant sale est bruyant mais qui à l’avantage d’être prés de tout, nous retrouvons Hubert de Chamalou,
Nous contactons Tito qui sera nôtre agent pour toutes les formalités concernant le canal.
Réservation pour la mesure du bateau, et tour de ville tout le monde ici nous recommande fortement de ne pas marcher dans les rues de Colon, une des villes les plus dangereuses du monde, guerre des gangs de rue à rue, corruption, l’atmosphère est lourde, Tito nous rends attentifs – regardez le trottoir de droite, personne, les gens sont à gauche de la rue le côté droite frôlant des zones à hauts risques. Nous nous enfonçons dans nos sièges espérant ne pas voir fuser les balles. Et on le sent c’est sale très sale les maisons tombent en ruine les rues sont une décharge, pourtant le canal laisse 7à9millons de $ jour ?????? Chaud, très chaud, ce sera d’ailleurs la seule fois depuis le début du voyage que nous respecterons les recommandations.
23 janvier 2012
7h30 nous sommes au Flat pour la mesure du bateau attendons et attendons, nous finissons par contacter les autorités du canal qui nous disent que la personne devant faire les mesures est malade et les autres occupés avec les bateaux du rallye de l’ARC, assez énervés nous retournons au club Nautique, pour revenir 2 jours plus tard .Nos négociations larmoyantes ont du succès, le bateau pour eux dépasse les 50 pieds , car ils mesurent hors tout, cela nous fait passer dans la catégorie supérieure = 250$ en plus, le passage est déjà suffisamment cher 1500$ avec la caution qui normalement est restituée 3 semaines plus tard, après 4 semaines nous ne l’avons pas encore récupérée . Date du transit réservée nous passerons le 6 mars .
Jo est rentré en Suisse, Rémy et ses nouveaux équipiers nous attendent aux San Blas
Nous avons retrouvé Hubert de Chamalou, Hubert sans Michèle, cette fois elle est partie, quel dommage. Elle nous manquera. Il viendra sur Jomay pour le transit, et nous retournerons à Colon Jo-Rémy et moi pour l’aider à transiter avec son cata.
26 janvier 2012
Départ pour Portobelo, vent dans le nez 28 nœuds.
Mouillage au fond d’une baie saturée d’une végétation luxuriante, nous allons à terre est cherchons Coco, elle travaille la tagua cette racine, dites ivoire végétal. Un long contact avec les indiens Embere lui enseigne les bases de la taille de la tagua, ses bijoux se vendent par delà les frontières, certains grands couturiers passent commande d’extravagante parures, c’est vrai qu’elles sont belles ses créations. J’achète des bracelets en pensant à mes cop’s.
Puerto Lindo saturé de bateaux est rouleur à souhait. Après bien des recherches soldées par un échec nous demandons à des pêcheurs de nous indiquer l’entrée de la mangrove.des brisants devant l’accès, nous y allons gentiment, peu de profondeur. Le parcours dans la mangrove jusqu’à Panamarina nous donne l’impression d’être dans un conte de fée. Ce ne sont que racines enchevêtrées tombant dans des eaux noires. Visite de Panamarina, la mer rompt sur les récifs alentour, la nature ici en impose, y laisserions nous Jomay ?
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