Chichime. Iles San blas. Kuna Yala (territoire des indiens kuna)
30 janvier 2012
Nous retrouvons Rémy, Danielle et Martial, faisons le programme pour les prochains jours.
Kuna Yala
31 janvier au 23 février 2012
Cayo Hollandes
Rencontre de Julio propriétaire de île, il nous explique les échanges avec les bateaux colombiens, riz, farine, huile, sucre contre noix de coco et coprah, cela nous réjouit d’apprendre que ces trocs séculaires existent toujours.
Les indiens Kunas tout au long de nôtre séjour, viendront au bateau nous vendre, légumes et fruits, œufs poissons langoustes et bien sûr les célèbres molas, pièces de tissus cousues et superposées selon la technique de l’appliqué certaines sont de vrais œuvres d’art. Les Kunas sont discrets, parlent peu mais leur visage toujours souriant nous souhaite la bienvenue dans leur îles.
Mouillages à The Pool et le mythique Coco Bandero l’image du rêve.
Apéros, repas, bon temps
7 février 2012, 6h45
Rémy lève l’ancre retour à Colon et en Suisse fin de nos navigations.
Salut l’ami, tu nous laisses seuls, on va te chercher encore un temps dans nôtre sillage une page se tourne. Soit prudent
Ballade sur les îles, baignades, snorkeling, discussion avec les Kunas.
Chamalou arrive nous fêtons les anniversaires des garçons, partageons parties de chasses, plongées, apéros, découvrons une Emma sympa et généreuse.
Visite de Tigre village traditionnel d’une propreté exemplaire, les huttes grises sont éblouies par le costume multicolore composé de molas des femmes Kunas. Des gosses partout.
Azucar nous y trouvons de tout, guidé par Apio, il nous emmène à travers des chemins pour aboutir dans des huttes, là des tomates, là du pain, tient des
aubergines, du beurre, des cigarettes pourtant on s’était dit : tu parles dans ce village que dalle. Assis au troquet du coin (il y en a toujours un !!!) dans une ambiance bon enfant, nous buvons une bière.
LANGOUSTES
Avant le début de nôtre voyage, nous n’avions jamais pêché, ce fut un dur apprentissage et, pour nous ramener un poisson à bord voulait dire le tuer, pour le faire moins souffrir et ne pas le laisser agoniser de longues minutes, nous mettons de l’alcool dans les branchies, radical.
A Cuba malgré la facilité avec laquelle nous aurions pu remonter des langoustes (Cayo Rosario 4 sous le bateau)
nous les avons toutes laissé dans leur milieu nous sommes plongeurs nous passons beaucoup de temps à observer sans l’idée de voir tout ce qui bouge dans la poêle.
Au San Blas les Kunas viennent au quotidien nous en vendre, après bien des hésitations nous finissons par en acheter, elles sont là bien vivantes dans un grand saladier, bon et maintenant on fait quoi avec ces bestioles. José doit tuer ses premières langoustes je le plains et compatit, pour ne pas utiliser la méthode barbare habituelle qui consiste à passer une lame de couteau entre la tête est la queue en faisant tourner jusqu’à ce qu’elle se détache, il décide de leur couper la tète en deux dans le sens de la longueur, je ne regarde pas, le bruit que font les queues sur le teck est horrible, malgré la tête partagée elles bougent toujours. Atroce.
Vidéo Sanblas
photos portobelo-Chichime Pool island
Coco Bandero Green island Tigre
Azucar