En Polynésie française où cette culture est en usage depuis le 19ème siècle les sacs sont acheminés par cargo vers Papeete où se trouve l'« Huilerie de Tahiti ».À leur maturité, les noix de coco tombent au sol. Parfois l'exploitant anticipe ce stade de croissance et les récolte lui-même en les détachant de l'arbre. Rassemblées, l'opération manuelle de détroquage de l'albumen séché est effectuée. Cette chair extraite est séchée au soleil
jusqu'à la disparition quasi totale de sa teneur en eau qui ne doit pas dépasser 6 %, pour obtenir le coprah. Le coprah est ensuite rassemblé dans des sacs qui sont pesés avant leur vente.
Utilisation
Le coprah sert à la fabrication d'huile de coco utilisée d'une part dans l'alimentation humaine, pour la confection de margarine et d'autre part dans la fabrication de savon et de cosmétiques, en particulier du monoï en association avec la fleur de tiaré, vanille, etc.
Perliculture
Des perles, des perles, des perles, des Gambier en passant par Ahé jusqu’à Papeete nous n’en voulions pas, puis, tel un virus nous en sommes devenus malades, arc en ciel de couleurs nacrées, formes cerclées, baroques, semi baroques, gouttes, bouton, etc…
Il faut bien les regarder pour tout comprendre, saisir le pourquoi de leur succès, celui qui dure et se joue au-delà de l’horizon, sur les grandes places internationales, à des milles des atolls des Tuamotu où elles sont nées.
Il faut bien regarder ces perles pour les entendre vivre, pour remonter à la source de leur création, au berceau qui les a vues grandir, ces lagons polynésiens, profondeurs marines éblouissantes de lumières. La perle vient au monde dans leur eau limpide, dans leur écrin de sel et de soleil, dans ce regard bleu turquoise cerclé d’un fragile anneau de corail où l’homme n’est qu’un grain de sable qui accompagne la perle de culture dans son développement. Cette dernière fidèle à ses origines, reflétera à jamais la pureté, la force, la simplicité et l’éclat de ces oasis des Mers du Sud, les atolls polynésiens.
(Source Maison de la Perle Tahiti ) http://youtu.be/eMobTcCyQ0A
Samedi 11 août
Le vent est légèrement tombé, nous avançons plus lentement, sommes moins gîté, le ciel se voile. Nous nous reposons, lisons.
Après le repas de midi, les garçons règlent les voiles pour freiner le bateau, car nous sommes à 30 miles de Ahe, il est impossible d'arriver avant la nuit, nous allons passer une nuit en mer et arriver à Ahe demain dans la matinée.
Nous vaquons à diverses occupations et scrutons l'horizon, mais nous ne voyons rien.
( lire la suite sur le blog de Brigitte....)
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