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JOMAY

Toamotu août 2012

Le 10/06/2013

dsc06842-1.jpgL’Archipel des Tuamotu

Tuamotu signifie îles nombreuses en tahitien elles sont au nombre de 76 îles basses coralliennes à peine émergées de l’eau dispersées sur une surface de 1 million de km2.

La plus étendue est Rangiroa (7920 ha), la plus petite Tekokota (15 ha).

Les îles des Tuamotu ont la particularité d’opposer un milieu terrestre pauvre et vulnérable à un environnement marin omniprésent qui, dans des situations extrêmes peut constituer une menace (cyclones, tsunamis)

p1010932.jpgL’économie des Tuamotu a successivement reposé sur l’exploitation de la nacre et du coprah, puis sur les phosphates de Makatea.

Aujourd’hui le coprah est délaissé au profit de la perliculture qui malgré des années difficiles reste une valeur sûre.

Le coprah

Le cocotier produit ses premiers fruits entre sa sixième et huitième année durant cinquante à soixante-dix ans en croissance normale, s'il ne subit pas de dégradations. L'exposition et la fragilité des atolls face aux intempéries permettent rarement d'atteindre cet âge.

Séchoir à coprah, île de Fatu Hiva , îles Marquises.

dsc06270.jpgRécolte

En Polynésie française où cette culture est en usage depuis le 19ème siècle les sacs sont acheminés par cargo vers Papeete où se trouve l'« Huilerie de Tahiti ».À leur maturité, les noix de coco tombent au sol. Parfois l'exploitant anticipe ce stade de croissance et les récolte lui-même en les détachant de l'arbre. Rassemblées, l'opération manuelle de détroquage de l'albumen séché est effectuée. Cette chair extraite est séchée au soleil 

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jusqu'à la disparition quasi totale de sa teneur en eau qui ne doit pas dépasser 6 %, pour obtenir le coprah. Le coprah est ensuite rassemblé dans des sacs qui sont pesés avant leur vente.

Utilisation

Le coprah sert à la fabrication d'huile de coco utilisée d'une part dans l'alimentation humaine, pour la confection de margarine et d'autre part dans la fabrication de savon et de cosmétiques, en particulier du monoï en association avec la fleur de tiaré, vanille, etc.

dsc04450.jpgPerliculture

Des perles, des perles, des perles, des Gambier en passant par Ahé jusqu’à Papeete nous n’en voulions pas, puis, tel un virus nous en sommes devenus malades, arc en ciel de couleurs nacrées, formes cerclées, baroques, semi baroques, gouttes, bouton, etc…dsc04444.jpg

Il faut bien les regarder pour tout comprendre, saisir le pourquoi de leur succès, celui qui dure et se joue au-delà de l’horizon, sur les grandes places internationales, à des milles des atolls des Tuamotu où elles sont nées.

Il faut bien regarder ces perles pour les entendre vivre, pour remonter à la source de leur création, au berceau qui les a vues grandir, ces lagons polynésiens, profondeurs marines éblouissantes de lumières. La perle vient au monde dans leur eau limpide, dans leur écrin de sel et de soleil, dans ce regard bleu turquoise cerclé d’un fragile anneau de corail où l’homme n’est qu’un grain de sable qui accompagne la perle de culture dans son développement. Cette dernière fidèle à ses origines, reflétera à jamais la pureté, la force, la simplicité et l’éclat de ces oasis des Mers du Sud, les atolls polynésiens.

(Source Maison de la Perle Tahiti )                  http://youtu.be/eMobTcCyQ0A

p1010859.jpgdsc06844.jpgSamedi 11 août 

Le vent est légèrement tombé, nous avançons plus lentement, sommes moins gîté, le ciel se voile. Nous nous reposons, lisons.

Après le repas de midi, les garçons règlent les voiles pour freiner le bateau, car nous sommes à 30 miles de Ahe, il est impossible d'arriver avant la nuit, nous allons passer une nuit en mer et arriver à Ahe demain dans la matinée. 

Nous vaquons à diverses occupations et scrutons l'horizon, mais nous ne voyons rien.  

( lire la suite sur le blog de Brigitte....)

                   p1010932.jpg Photos

Marquises juillet 2012

Le 29/05/2013

dsc06295.jpg      Les Marquisesp1010583.jpg
 Les îles Marquises sont au nombre de 12, (11 îles hautes, 1 atoll) 6 sont habitées.

Ces îles proches les unes des autres ont une surface émergée de 1000km et présentent une grande unité de paysages : pitons, falaises, baies profondes, vallées encaissées.

 Fatu Hiva


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La Baie des Vierges vaut le coup d’œil, 4 bateaux au mouillage, p1010064.jpgle gros de la troupe est devant nous, la luminosité, l’eau émeraude, les couleurs des falaises entrent en scène, en

spectateurs privilégiés nous admirons le spectacle, le décor est majestueux. Nous sommes là !!!!

Une rivière serpente entre les cocotiers, la végétation est dense, luxuriante, en fond de toile de hauts pics escarpés sur lesquels en équilibre précaire se tiennent des chèvres sauvages.

Tahuata

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Baie de Hanamoenoa, le matin nous observons des ailerons en surface ? Non, ce 

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sont les ailes recourbées des mantas, elles se gavent de plancton, frôlent le bateau, très occupées par leur repas elles nous laissent, chance inouïe les caresser, pour tous plongeurs la rencontre avec ces diables des mers est un grand moment, que de km parcourus et de plongées prometteuses avons-nous fait sans les croiser, aujourd’hui pour plus d’une heure nous savourons leur compagnie. Géant.

Ici nous sommes dans un autre monde, il y a le mouillage aux mantas, 

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aux requins et celui aux dauphins… Nous sommes des chanceux.

 Nous découvrons le village d’Apatoni, rencontrons les artisans, graveurs

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sur os de cheval, de cochon et sculpteurs de rostre d’espadon et marlin, leur travail est de grande qualité, mon erreur : ne pas acheter un rostre ouvragé comme s’il s’agissait de dentelle, quel dommage… 

Plus loin sous une pluie battante un cheval est couché sur le flanc, il essaie en vain de se relever, un cheval à terre c’est un mauvais signe, j'avise un type assis sur 

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une marche, lui demande à qui est le cheval et si il y a moyen de faire quelque chose pour lui, il sait à qui est le cheval et ce qu’il lui arrive en passant son pouce sur sa gorge il me dit que le cheval est foutu il s’est planté une branche dans la panse : vous n’allez pas le laisser crever comme ça, abattez le ! Il me dit en souriant ne pas avoir de fusil et il s’en fout….DUR.

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Les Marquisiens ont des rapports primitifs et violents avec leurs bêtes.

Si tu as un animal chez toi c’est qu’il t’est utile, stupide de nourrir une bête qui ne te sers à rien. Les chats contre les souris et les rats ils ne les nourrissent pas.

Les chevaux maigres et efflanqués pour certains que l’on laisse en plein soleil des jours durant 

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sont un moyen de transport, bête de charge ou faire valoir des cavaliers 

que l’on bichonne le temps d’un Heiva.Les chiens pour la chasse à la chèvre, au cochon (nos 

sangliers) aux chevaux sauvages, juste nourris et plein de cicatrices, médailles lorsqu’ils rabattent les bêtes et se jettent sur les sangliers, caressés à coups de bâton et pendus par leur maître lorsque ceux-ci ne les jugent plus bons…

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 La vie est rude aux Marquises pour les bêtes et pour l’homme.

Brel chantait «  Gémir n’est pas de mise aux Marquises »

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Parcourez le blog jour à jour de Brigitte : ICI

 

 

 


 

     dsc06295.jpg  Vidéo Marquises  p1060316.jpg  Vidéo Guerriers Marquises 

    p1010064.jpg Vidéo Otomimi à HIva-Oa

 Photos

               dsc06295.jpg Fatu Iva       p1000486.jpg Hiva-Oa     p1000986.jpg Tahuata 

p1010523.jpg Nuku-Hiva   dsc06682.jpg Daniel's   p1010468.jpg Anaho  p1010718.jpg Hua-Pu

Transpacifique et Gambier juin 2012

Le 21/05/2013

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                        dsc04321.jpgdsc04287.jpgdsc04337.jpgdsc04289.jpg

Nos divers compagnons de routes donnant de nos voyages la version détaillée sur le blog, nous parlerons dans les grandes lignes de nos prochaines escales.

            Blog de Cosimo,     LA TRANSPACIFIQUE              dsc06071.jpg   Vidéo transpacifique


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Les Gambier

Dernière nuit, la traversée du Pacifique, un moment fort, unique 21 jours, avec ou sans vent, soleil et pluie, étoiles, lune ou grains menaçants, poissons accrochés à nos leurres ou…plus de leurres, les quarts, le rituel de l’apéro, Cosimo, les rires, l’amitié, l’émotion, quel grand et savoureux cocktail !!!

 Nous profitons des derniers jours de vacances de Cosimo, en partant à la découverte de l’île,

Faisons connaissance des fonds sous- marin du mouillage de Totegegie et fausse passe superbe snorkeling, requins de récif, pointes blanches, dormeurs, grosses loches, mérous débonnaires, myriade de poissons multicolore, peu de variétés de coraux mais en excellent état. Visitons une ferme perlière, nous étonnons de la difficulté à trouver des légumes, découvrons les excellents pamplemousses des Gambiers, inutile de dire que faute à rien d’autre nous en ferons une cure.

En annexe nous accompagnons nôtre ami à l’aéroport, nous sommes vraiment dans un autre monde, le paysage est magnifique, la beauté

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 et les couleurs de l’eau, ne nous font pas oublier que nous ne le reverrons plus avant longtemps. Adieu l’ami tu laisses un grand vide dans nos cœurs.

dsc06104.jpgMouillage de Rikitea Ile de Mangaréva (Gambier) , nous en confirmons la mauvaise tenue, les bateaux dérapent dés que le vent monte à 30 nœuds, cela bien sûr arrive toujours de nuit, amplifiant ainsi le côté stressant de la situation.

Nuit chaotique pour nous, nôtre chaîne dû à la rouille est un paquet de nœuds, nous dsc06233.jpgne pouvons en larguer que 45m , par 15m de fond et le vent monte à 38n , nous passons une partie de la nuit à tourner en rond, mouiller, déraper, relever l’ancre.

Nous mouillons à nouveau, José tiens le bateau au moteur jusqu’au lever du jour ou nous allons nous mettre à quai .Nous expliquons nôtre cas aux autorités qui acceptent que nous squattions le lieu jusqu’à la venue du Taporo cargo ravitailleur dont personne ne connaît la date exacte d’arrivée !!!

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Avec l’aide d’Hubert nous décidons de sortir toute la chaîne, pendant 3 jours nous martelons sans fin chaque maillon des 80 mètres, un travail de forçat, les barbaresques…

 

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Les deux cargos ravitailleur sont attendus comme le messie, on nous promet des fruits et légumes pour vendredi ? jeudi ? ou peut-être mardi ??? Les quelques épiceries du village regorgent d’étalages….VIDES ???? Plus de frais, zéro choux, zéro carottes, ne parlons pas de tomates courgettes et autres aubergines, voici une semaine que nous courrons après des patates, il n’y en a plus ou c’est ce qu’ils disent pourtant cet aliment à une bonne conservation, nous nous interrogeons sur leur organisation concernant les commandes, il nous semble que tout est compté à l’oignon prés.

dsc06106.jpgVoici donc venir le fameux Taporo, il n’a pas sa plus belle robe, ses couleurs se sont délavées dans les eaux aigues marines des lagons des Tuamotu, ses flancs sont bosselés, il pue un peu aussi, mais quel amour les Mangareviens lui manifestent.

Grande effervescence à quai, toutes sortes de marchandises sont étalées au soleil, ciment, briques, matelas, frigidaires, boissons nourriture diesel et essence bien sûr.

14h, épicerie du chinois, enfin des carottes des choux, toujours pas de p-d-t

dsc04462.jpg14h15 épicerie-boulangerie du très sympathique postier…à droite plusieurs sacs de 50kg de magnifiques patates, je demande un sachet un couteau pour ouvrir un sac, on m’informe de prendre celles qui sont sur une étagère, ces vieilles patates germées et rabougries que nous ne méritions pas hier ils veulent nous les refiler aujourd’hui, Je prends un ciseau sur le comptoir, ignore les commentaires de la vendeuse et rempli un sachet de belles p-d-t. Non mais…

Les commerçants de Rikitea sont peu avenants, pourtant les navigateurs sont de bons clients, à contrario nous rencontrons parmi la population des gens charmants, généreux, nous invitant à cueillir dans leur jardin citrons et pamplemousses dont les arbres regorgent.

Nous confirmons les prix sont très élevés au Gambier

Quelques exemples (prix approximatifs)

            RIKITEA                                                                     PANAMA

1,5l de Coca 585 FP (6.31 $US)                                                   2 $ US

12 oeufs 480 (5.18 $US)                                                          1,5 à 2,5

1kg de choux 500 (5.39 $US)                                                        0,50

1 canette de biére 267 (2.88 $US)                                              dés 0,40

1kg de carottes 400 (4.31 $US)                                                     0,3

Les produits de bases riz, farine, sucre, pâtes, huile, beurre, viande sont bon marché (prix bloqués)

A refaire, nous achèterions plus de vin, bières alcools fort, le prix d’une bouteille de rouge ici dépasse l’entendement.

dsc06112.jpgLes lessives peuvent être faites chez Fritz (ancien légionnaire personnage fort en gueule valant le détour)

Nous finissons de ripoliner Jomay, les bières sont au frais, les cales pleines, et de quoi étancher nôtre soif de vin pour un moment, les Pannatier arrivent demain, un grand challenge se présente à nous, 10 mois de cohabitation, qu’en retiendrons nous ?

Nous sommes toujours à quai, cela facilite le transport des lourds bagages jusqu’au bateau, ouvertures des valises, tel un chapeau de magicien ils en sortent fromage, viande séchée, salade, carotte et plein de bonnes choses, merci, merci les amis.

 

Je passe la plume à Brigitte pour la suite du séjour au Gambier.    Blog de Brigitte et Romain

 

  dsc06104.jpg Photos Gambier 1   p1000244.jpg Gambier 2    dsc04419.jpg Video Gambier


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Panama - Galapagos traversée mars 2012

Le 11/05/2013

Iles las Perlas

20 mars 2012

Départ pour las Perlas, navigation sous spi, puis moteur.

Isla de Contadora Nous retrouvons le Cap’s Tres apéro sur Jomay.dsc05888.jpg

Le lendemain dans une eau glacée 20° et pleine de méduses, José gratte la coque envahie par les anatifes, pas 1cm de libre, au bout d’une heure transi de froid malgré une combi, des crampes dans les cuisses il remonte au bateau 3 thé plus tard il se replonge dans cette eau peu engageante. 22 mars 2012 8h

Départ en compagnie du Cap’s Tres pour les Galápagos.

 
dsc05902.jpgdsc05907.jpgCap sur les îles Galápagos, cannes à pêche à poste, nos meilleurs leurres en place, un peu d’inquiétude pour cette navigation réputée difficile faute à pas de vent, nous ne savons pas le nombre de jours pour atteindre les 
îles, les réserves de gasoil ne nous permettent pas une consommation à tout 
va, ne pas enclencher le moteur quand le vent baisse réellement, mais 
patienter et supporter si les voiles faseillent, le mat grince et tout cliquette sur le pont. 
 
Pour ce premier jour de nav, nous avons des airs de cinéma (dixit Ron) nous 
lançons le spi pour l’étouffer à la tombée de la nuit, nous n’osons dire nôtre chance de peur…
 
Mais le vent est au rendez-vous. 
 
Touche sur une des cannes, José peine la canne plie, c’est du gros, mais ça lâche emmenant avec lui une partie de nôtre poulpe.
 
La nuit tombe les ¼  débutent, lune noire, l’écume sur les vagues est scintillante, nous avançons sur un océan illuminé de plancton luorescent, le bateau laisse derrière lui une cicatrice d’étoiles, l’importance du phénomène nous mets dans un état 
d’admiration,  c’est très impressionnant, magique.
 
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dsc05910.jpgLes jours passent, nous faisons  3 à 8 nœuds, vent faiblissant ou inexistant la nuit. L’ océan plat. Au 5ème jour nous sortons enfin un thon de 7-8kg vous auriez dû voir nos tronches !!!
 
 
 
 
 
dsc05936.jpgPresque à regret hier ns avons vu terre, la traversée prends fin nous aurions volontiers prolongé de quelques jours
 
 
 
 
 
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     Galapagos

30 Mars 2012, 8h du matin  145h à la voile 47h au moteur  8 jours de nav.
 
Au mouillage (saturé de bateaux n’ayant pu partir faute de vent) de Bay Academy à Puerto Ayora île de Sta Cruz, formalités à 9h , 
autorisation de séjour 20 jours ,510 $ !!!!! plus tard, nous sommes au village qui en 7 ans à bien changé ns ne reconnaissons pas grand-chose mais  beaucoup de touristes les voyages se démocratisent la nature quant à elle 
semble intacte.
 
 
Maintenant, attendre, l’arrivée de Cosimo, attendre les bons airs puis cap 
sur les Gambiers. 

  dsc05943.jpg Galapagos arrivée

Roatan Honduras-îles Sanblas-Canal Panama Janv-Mars 2012

Le 06/04/2012

m-dsc05178.jpgm-dsc05183.jpgDépart du Rio Dulce, Guatemala

31 décembre 2011

 

Les bateaux enfin prêts,  plus de coup de vent annoncé, nous quittons Fronteras et son Rio.

 

Cette ville désorganisée, sale, puante et bruyante se révèle pour nous un coup de cœur, la gentillesse des gens leur volonté à bien faire, les fruits les tiendas ou pour finir à force de recherches nous trouvons presque tout, filet de bœuf, Angus mozzarella, le resto populaire au nom typique du coin la Bendicion de Dios ses tortas tomate oignons crème fraiche et viande grillée, la camionnette chargée à fond avec toutes une famille de paysan du Petén venant en excursion au Castillo qui s’arrête vers nous, descend le patriarche nous serre la main nous disant que Dios me los cuide .La région est un haut lieu de l’élevage bovin des cowboys à la guatémaltèque portant le  stetson trop grand pour eux et des boots en croco, bizarre de voir les indiens mayas pistolets à la ceinture affublé de la sorte risible, parfois grotesque. 

Nôtre agent Raoul a Livingston connaissant la date du départ anticipe et prépare tous les papiers sortie expédiée en 1h .

m-dsc05223.jpgHonduras Iles du Roatan

 Nous ancrons à Punta Manabique, repas en compagnie de Jo-Rémy à minuit nous avons droit au feu d’artifice de l’hôtel en bord de plage.

Nous avons beaucoup de retard et nous survolerons le Honduras,

Navigation difficile pour Utila vent à contre grosses vagues, grains sur grains, papiers d’entrée rapide  peu onéreux  5$ rien que pour la sortie au Guatemala nous avons payé 180$,

Ballade dans cette bourgade au charme décrépit ses rhums et ses babas.

Nouvelle annonce de coup de vent nous restons 1 jour de plus réfugié dans la baie.

Jo prolonge d’une semaine ses vacances et contacte les Favre pour qu’ils viennent sur le Roatan.

A nouveau vent dans le nez et grosse houle, difficile l’accès au mouillage de French cay Harbour, récif sur tribord bouée inexistante, peu de profondeur.

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Roatan sa flotte de crevettiers à l’arrêt, bateaux rouillés pour certains presque des épaves,

Le non respect des quotas à épuisé la manne, maintenant ils partent pêcher sous contrôle à tour de rôle.

Nous contactons Ricardo rencontré en 2009 à Almérimar en Espagne, personnage attachant et sympa il nous  montre et nous raconte son île, nous fait découvrir des cocos locos à tomber, nous passons en sa compagnie des heures savoureuses. Gracias Ricardo por esa acogida fantastica esperamos poder ofrecerte algun dia nuestra hospitalidad.

m-dsc05302.jpgm-dsc05267.jpgGuanaja

11 janvier 2012

Les Favre sont arrivés, la météo est meilleure, nous partons pour Guanaja.

Peu rassurés au mouillage, car nous avons rencontré les gens qui se sont fait agresser ici et la moindre barcasse est pour nous douteuse, mais la nuit est tranquille,  les voyous  en prison et les habitants de  l’île très hospitaliers, les gens s’agglutinent sur un îlot saturés et  débordant de maison à l’hypothétique équilibre débordant dans les eaux La côte n’est pas loin mais infestée de nonos voraces (moustique qui vit dans le sable) méfiez-vous des belles plages désertes, nous avons testé.

Coin sympa, coloré et propêt. Au hasard d’une ruelle nous rencontrons un couple Suisse établit depuis quelques années ici  ils nous proposent leur service, mais toujours hors du timing papier de sortie en main (0$.....) nous levons l’ancre.

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Arrêt au récif de Vivorillo pour la nuit, la flotte de pêcheurs à la crevette et là.

Puis  ce sera Providencia cette île appartenant à la Colombie nous permets un peu de repos avant les 3 jours de nav jusqu’à Colon Panama.

 

m-dsc05362.jpgm-dsc05394.jpgColon Panama

20 Janvier 2012

Au petit matin nous découvrons une myriade de cargos et porte -contenairs  plus grands les uns que les autres, nos embarcations semblent bien frêles. L’entrée du canal est proche émus  nous passons la porte d’accès.

Mouillons au club Nautique, endroit peu avenant sale est bruyant mais qui à l’avantage  d’être prés de tout, nous retrouvons Hubert de Chamalou,

Nous contactons Tito qui sera nôtre agent pour toutes les formalités concernant le canal.

Réservation pour la mesure du bateau, et tour de ville tout le monde ici nous recommande fortement de ne pas marcher dans les rues de Colon, une des villes les plus dangereuses du monde, guerre des gangs de rue à rue, corruption, l’atmosphère est lourde, Tito nous rends attentifs – regardez le trottoir de droite, personne, les gens sont à gauche de la rue  le côté droite frôlant des zones à hauts risques. Nous nous enfonçons dans nos sièges espérant ne pas voir fuser les balles. Et on le sent c’est sale très sale les maisons tombent en ruine les rues sont une décharge, pourtant le canal laisse 7à9millons de $ jour ?????? Chaud, très chaud, ce sera d’ailleurs la seule fois depuis le début du voyage que nous respecterons les recommandations.

m-dsc05390.jpg23 janvier 2012

7h30 nous sommes au Flat pour la mesure du bateau attendons et attendons, nous finissons par contacter les autorités du canal qui nous disent que la personne devant faire les mesures est malade et les autres occupés avec les bateaux du rallye de l’ARC, assez énervés nous retournons au club Nautique, pour revenir 2 jours plus tard .Nos négociations larmoyantes ont du succès,  le bateau pour eux  dépasse les 50 pieds , car ils mesurent  hors tout, cela nous fait passer dans la catégorie supérieure = 250$ en plus, le passage est déjà suffisamment cher 1500$ avec la caution qui normalement est restituée 3 semaines plus tard, après 4 semaines nous ne l’avons pas encore récupérée . Date du transit réservée nous passerons le 6 mars .

Jo est rentré en Suisse, Rémy et ses nouveaux équipiers nous attendent aux San Blas

Nous avons retrouvé Hubert de Chamalou, Hubert sans Michèle, cette fois elle est partie, quel dommage. Elle nous manquera. Il viendra sur Jomay pour le transit, et nous retournerons à Colon Jo-Rémy et moi pour l’aider à transiter avec son cata.

dsc05402.jpg26 janvier 2012

Départ pour Portobelo, vent dans le nez 28 nœuds.

Mouillage au fond d’une baie saturée d’une végétation luxuriante, nous allons à terre est cherchons Coco, elle travaille la tagua cette racine, dites ivoire végétal. Un long contact avec les indiens Embere lui enseigne les bases de la taille de la tagua, ses bijoux se vendent par delà les frontières, certains grands couturiers passent commande d’extravagante parures, c’est vrai qu’elles sont belles ses créations. J’achète des bracelets en pensant à mes cop’s.

dsc05406.jpgdsc05409.jpgPuerto Lindo saturé de bateaux est rouleur à souhait. Après bien des recherches soldées par un échec nous demandons à des pêcheurs de nous indiquer l’entrée de la mangrove.des brisants devant l’accès, nous y allons gentiment, peu de profondeur. Le parcours dans la mangrove jusqu’à Panamarina nous donne l’impression d’être dans un conte de fée. Ce ne sont que racines enchevêtrées tombant dans des eaux noires. Visite de Panamarina, la mer rompt sur les récifs alentour, la nature ici en impose, y laisserions nous Jomay ?


dsc05412.jpgdsc05452.jpgChichime. Iles San blas. Kuna Yala (territoire des indiens kuna)

30 janvier 2012 



m-dsc05434.jpgNous retrouvons Rémy, Danielle et Martial, faisons le programme pour les prochains jours.







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Kuna Yala

31 janvier au 23 février 2012

Cayo Hollandes

Rencontre de Julio propriétaire de île, il nous explique les échanges avec les bateaux colombiens, riz, farine, huile, sucre contre noix de coco et coprah, cela nous réjouit d’apprendre que ces trocs séculaires existent toujours.

dsc05599.jpgdsc05619.jpgLes indiens Kunas tout au long de nôtre séjour, viendront au bateau nous vendre, légumes et fruits, œufs poissons langoustes et bien sûr les célèbres molas, pièces de tissus cousues et superposées selon la technique de l’appliqué certaines sont de vrais œuvres d’art. Les Kunas sont discrets, parlent peu mais leur visage toujours souriant nous souhaite la bienvenue dans leur îles.

Mouillages à The Pool et le mythique Coco Bandero l’image du rêve.

Apéros, repas, bon temps

7 février 2012, 6h45

Rémy lève l’ancre retour à Colon et en Suisse fin de nos navigations.

Salut l’ami, tu nous laisses seuls, on va te chercher encore un temps dans nôtre dsc05617.jpgdsc05489.jpgsillage une page se tourne. Soit prudent 

Ballade sur les îles, baignades, snorkeling, discussion avec les Kunas.

Chamalou arrive nous fêtons les anniversaires des garçons, partageons parties de chasses, plongées, apéros, découvrons une Emma sympa et généreuse. 




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Visite de Tigre village traditionnel d’une propreté exemplaire, les huttes grises sont éblouies par le costume multicolore composé de molas des femmes Kunas. Des gosses partout.

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Azucar nous y trouvons de tout, guidé par Apio, il nous emmène à travers des chemins pour aboutir dans des huttes, là des tomates, là du pain, tient des 

dsc05724.jpgaubergines, du beurre, des cigarettes pourtant on s’était dit : tu parles dans ce village que dalle. Assis au troquet du coin (il y en a toujours un !!!) dans une ambiance bon enfant, nous buvons une bière.





dsc05626.jpgdsc05609.jpgLANGOUSTES

Avant le début de nôtre voyage, nous n’avions jamais pêché, ce fut un dur apprentissage et, pour nous ramener un poisson à bord voulait dire le tuer, pour le faire moins souffrir et ne pas le laisser agoniser de longues minutes, nous mettons de l’alcool dans les branchies, radical.

A Cuba malgré la facilité avec laquelle nous aurions pu remonter des langoustes (Cayo Rosario 4 sous le bateau)

nous les avons toutes laissé dans leur milieu nous sommes dsc05646.jpgdsc05632.jpgplongeurs nous passons beaucoup de temps à observer sans l’idée de voir tout ce qui bouge dans la poêle.

Au San Blas les Kunas viennent au quotidien nous en vendre, après bien des hésitations nous finissons par en acheter, elles sont là bien vivantes dans un grand saladier, dsc05662.jpgbon et maintenant on fait quoi avec ces bestioles. José doit tuer ses premières langoustes je le plains et compatit, pour ne pas utiliser la méthode barbare habituelle qui consiste à passer une lame de couteau entre la tête est la queue en faisant tourner jusqu’à ce qu’elle se détache, il décide de dsc05512.jpgleur couper la tète en deux dans le sens de la longueur, je ne regarde pas, le bruit que font les queues sur le teck est horrible, malgré la tête partagée elles bougent toujours. Atroce.

23 Février 2012

Nous quittons le paradis des San Blas pour l’enfer de Colon.









     dsc05463-1.jpg Vidéo Sanblas          m-dsc05330.jpg Vidéo Sanblas-Honduras


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Avec plaisir nous retrouvons nos amis espagnols du Cap’s Tres, ils passent le canal le lendemain, Virgi et moi nous confions nôtre stress, toutes ces histoires colportées ne nous rassurent pas, nous les embrassons et leur souhaitons bonne chance.

Les prochains jours seront dédiés à un sérieux avitaillement, des tonnes de boîtes de conserves et de nourriture en tous genres je n’en peux plus de toute cette marchandise à ranger, boissons, farine, huile, pâtes, riz, lessives, produits divers, la liste est longue, nous faisons un ticket à Colon de 1650$, et ce n’est pas encore fini. Tout le monde est unanime le Pacifique c’est très cher, et nous serons quatre, donc nous chargeons.

Retrouvons un Tito complètement à l’ouest, c’est à peine si il se souvient de nous, paniqué total, pas très rassurant il doit encore nous fournir les 12 pneus et les 4 lignes, nous le secouons un peu, le harcelons au téléphone. Le 4 mars nous avons tout.

dsc05808-001.jpgJosé s’occupe de la préparation du bateau, je m’occupe de la cuisine pour les 2 prochains jours, Jo et Rémy arrivent au bateau le 5, une grande bouffée de tendresse en les voyant.Ils sont chargés, from, choc, viande séchée, Kings size, merci mille fois.

E-mail du Cap’s Tres Virgi nous rassure cela c’est passé super pour eux.

Pour pouvoir transiter, nous devons être 6 à bord, le skipper qui ne quitte pas la barre, 4 équipiers pour les haussières et un pilote qui lui va diriger les opérations.

Le pilote doit pouvoir avoir de l’ombre, nous devons lui fournir de l’eau (en bouteille fermée svp) et la nourriture.


6 Mars 2012

dsc05762-001.jpgdsc05773-001.jpg11h30 nous levons l’ancre, 12h nous sommes au Flat en attente. Hubert est avec nous, repas, à 14h00 le pilote est à bord il nous explique en quelques mots, la procédure, nous passerons à 3 bateaux, 1 catamaran au milieu et 2 monocoques nous serons sur le côté bâbord du cata, le capitaine à la barre, pas d’initiative, attendre les ordres du pilote, personne ne parle pendant les manœuvres les seuls à avoir de la voix sont le skipper et le pilote, ça commence à

 

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me plaire !!!! IL nous explique comment mettre la boule reliée à une corde que le personnel du canal nous lance 26m plus bas, rien compris…

Il semblerait qu’il y ait un syndrome ici, ils appellent ça le stress du canal !!!!!!!

Nous avançons et nous mettons à couple du cata. Les 3 bateaux reliés avancent. En vue la porte des écluses de Gatún, 3 sas, env. 2km, 

dsc05784.jpgdsc05783-001.jpgelles fonctionnent comme des ascenseurs hydrauliques, et font monter les bateaux jusqu’au lac Gatún 26m au dessus du niveau des océans, Les méga cargos (appelé Panamax par les panaméens) sont traînés par des locomotives appelées mules. Nous sommes dans le premier sas derrière un cargo, l’eau monte rapidement, courant énorme, ahurissant, 2ème sas, les bateaux se mettent un peu de travers, tout le monde crie nous sommes à 1cm du mur, le capitaine lâche la barre et pousse avec les autres, il s’en est fallut de peu. 3ème sas. RAS.

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Nous décompressons, naviguons sur le lac prenons le temps d’un apéro et repas. Les milles défilent, passons sous le pont du Centenario, et arrivons à l’écluse descendante de Pedro Miguel toujours ce fort courant et les remous. Le cargo et maintenant derrière nous il pousse une masse d’eau énorme

difficile à la barre. Ecluse de Miraflores, 2 sas.

 dsc05773-001.jpg  Vidéo Remous Gatun

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1er sas. Nous sommes à couple d’un remorqueur, papotons avec les marineros qui nous posent plein de questions sur nôtre voyage, leur disons nôtre destination : Les Gambier, mais les portes s’ouvrent, ils nous lancent les amarres, nous les retrouverons au dernier sas.

 

 

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Le pilote nous informe de laisser passer le remorqueur qui lui s’occupe de pousser le cargo, seul, nous avançons sous l’ordre du pilote à petite vitesse serrant le mur à tribord. José peine à garder la barre droite, tantôt poussé contre le mur, tantôt pris par les remous nous stressons, le 

 

dsc05802.jpgdsc05826.jpgremorqueur nous dépasse créant de grosses vagues le courant est très fort, le bateau est incontrôlable, nous nous retrouvons dans l’autre sens, côté atlantique le remorqueur est amarré, nous lançons nos amarres, ils ont juste le temps de les réceptionner avant que ce ne soit la catastrophe, nous nous couchons sur eux, pas de dégâts, ou peut-être un chandelier, on s’en sort bien !!!! Et puis, vient le temps de la décontraction, les marineros sont morts de rire nous disant : eh ! Les Gambier ce n’est pas par là, là tu retournes à Colon !!! A bord tout le monde souffle, maintenant il faut remettre ce bateau dirr Pacifique. Les amarres avant sont lâchées nous nous laissons déhaler par le courant et sommes enfin dans le bon sens. Dieu le stress qu’on s’est payé. Le pilote nous dit que cela arrive très souvent, mais qu’il n’y a pas de quoi en faire un drame, Je n’y crois pas….

 

dsc05843.jpgdsc05871.jpgLe pont des Amériques ! Nous sommes dans le PACIFIQUE, forte émotion…

 

Nous larguons le pilote (super sympa) à la bouée 8.

7 mars 2012, 0h30

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Nous jetons l’ancre parmi plein de bateaux au mouillage de dsc05832-1.jpgla Playita. Panama City

 

Champagne ! Merci a vous tous le transit n’est pas une mince affaire, nous sommes éprouvés et fatigués !

 


8 mars 2012 petit déj, Hubert retourne à Colon. Avec Jo et Rémy nous partons pour visiter la ville.

Le marché au poisson mérite un détour, sur les étals, gros pagres roses, langoustes crevettes, à des prix super bas, nous goûtons un fameux céviche, et laissons nos yeux traîner sur toutes ces marchandises, repas au 1er étage, crevettes pour tout le monde très bon. Merci vous 2.

Nous marchons jusqu’au Casco Antiguo et le quartier colonial de San Felipe, un peu délabré, mais en plein remaniement. Jo achète moult Panama (originaires d’Equateur comme tout le monde le sait) Rémy des cigares. La promenade est plaisante, le lieu est idéal pour le piéton.

Nous avons envie d’une bonne viande nous allons dans une churrasqueria, cocktails, beaux morceaux de viande, dessert. Retour au bateau, rhum et cigares.

dsc05825-1.jpg9 Mars José reste en surveillance au bateau, Jo-Rémy et moi prenons le bus pour Colon 1h de trajet, nous retrouvons Hubert au Club Nautico, levons l’ancre et partons attendre au Flat.

Les autorités du canal appellent à la VHF, ils ne trouvent pas de traces de son payement, nous leur disons reçu sous les yeux la date du versement et le n° de client, ok ils nous rappellent, les minutes passent, Hubert est sous stress, lui qui n’en peut plus d’être à Colon se voit retournant au Club Nautique et son acariâtre surveillant. Nous les contactons, non, ils ne trouvent rien, nous leur disons : mais enfin envoyer quelqu’un chercher le reçu, le temps passe la tension monte à bord, pas si sûr de passer…Enfin une pilotine arrive à hauteur du bateau, le pilote ne montera à bord qu’après avoir eu entre ses mains la preuve du versement.

Cette fois c’est Chamalou qui est au milieu, Hubert nous dis la difficulté à tenir le bateau, malgré le stress de nos pauvres voisins, pour nous tout se passe bien.

Il rejoint Jomay sur les eaux du Pacifique.

11 Mars 2012, 11h

D’autres adieux avec nos amis, Jo et Rémy vont retrouver leur bateau à Colon et irons naviguer dans les San Blas. Quand et où nous reverrons nous ?  


Guatemala- Rio Dulce mai 2011

Le 19/12/2011

Rio-Dulce1.jpgLivingston.jpgLivingston

25 Mai 2011

Livingston port d'entrée au Guatemala. La fin du voyage est proche. Papiers en règle nous entrons dans le Rio Dulce, 50 km de long environ, mélange d'eau douce et salée, le Rio serpente entre des canyons majestueux recouverts d'une végétation luxuriante aux nuances de verts exceptionnels,

Rio-Dulce.jpgRio-Dulce2.jpgnous sommes sous le choc saisis par la beauté du paysage, très émus, le voyage prends fin, X-trem et Jomay seuls avancent dans le Rio, belle saison de navigation, de découvertes, de rencontres, d'amitié.

Un coup de main à la Pinta pour désarmer, ils rentrent en Suisse le 1er juin, nous laissons Jomay à la marina la Joya del Rio, un peu vétuste, mais très protégée, un excellent abri.

Rio-Dulce4.jpgMarina-la-joya.jpgMichèle et Hubert de Chamalou arrivent à la Joya super de les retrouver, nous partons ensemble découvrir le Guatemala.

Nous aimons :

Antigua,inscrite à l’UNESCO sans nul doute la plus belle ville du pays,dominée par la masse majestueuse des volcans, qui, au détour d'une ruelle, nous révèlent leur cônes

Antigua2.jpgAntigua3.jpgparfaits. Rues pavées, demeures coloniales, harmonie des couleurs.

Nous visitons une plantation de café, intéressantes les explications, travail de longue haleine sur les jeunes plants, jusqu'à ce que ceux-ci soient rentables.

L'Altiplano, peuplé par les mayas quichés

Chichicastenango sont impressionnant marché, artisanat d'une grande diversité, pas le plus authentique, mais en cherchant bien nous trouvons des poteries extraordinaires, nous freinons difficilement nos envies, comment ramener tout chichi2.jpgça ?

chichi3.jpgLe lac Atitlan ses volcans tombant dans ses eaux, la pureté de l'air le matin quand le lac devient miroir. Les communautés indigènes très nombreuses semblables mais toutes différentes de part leur habits traditionnels, leur dialectes et leur coutumes.

Les villages autours du Lac, où les gens viennent à nous et nous offrent leur Atitlan.jpgsourire.

Nous sommes enchantés du circuit.

Atitlan6.jpgRetour à la marina à nôtre tour de désarmer le bateau. Nos valises faites nous rentrons en Espagne le 1er juillet.

 

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Rio-Dulce3.jpg Rio Dulce   Frontera.jpg Fronteras  Antigua.jpg Antigua  

chichi.jpg Chichicastenango  Atitlan1.jpg Lac Atitlan  cafe.jpg Café

        

        

Belize mai 2011

Le 19/12/2011

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Belize.jpg Belize City

14 mai 2011

Cucumber marina, 6 officiers sur les bateaux, payons environ 200 dollars en ayant la ferme conviction de nous être fait gruger détestable. Demandons des reçus, ils nous affirment qu'avec le timbre d'entrée sur nos passeports nous sommes en règle pour les autorités. On nous réclamera les justificatifs de paiement lors de nôtre sortie, et devrons hausser le ton tout en essayant de nous justifier.

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Derniers moments avec Adrien et Sylvia, merci pour la fameuse marmite, espérons pouvoir un jour vous faire goûter le résultat. Nous nous reverrons sur terre ou sur mer,à bientôt les amis, prenez soin de vous.

Avitaillement, visite du centre ville, vraiment pas terrible, sale et vétuste.

Jo arrive, repas à bord. Départ prévu le lendemain.

Belize3.jpgsopadilla3.jpgNous continuons, la navigation est monotone, nous avançons au moteur sur une eau boueuse (mangrove oblige)et peu profonde, ce n'est qu`a approche des îles que l'eau redevient transparente, certains mouillages sont magnifiques, Ranguana Cay avec ses fonds de coraux et éponges multicolores, raies aigles, pastenagues et multitudes de poissons, nous y restons 3 jours et profitons de ces eaux remarquables, schnorkel et promenades sur cette île privée appartenant à un texan.

sopadilla1.jpgsopadilla2.jpgLes Sopadillas Cays, malgré Grass Cay, île interdite pendant la période de ponte des tortues,île recouverte de détritus, nous imaginons ces pauvres tortues, grimpant sur toutes sortes de déchets, se traînant sur des bidons et des bouteilles en plastique pour venir inexorablement année après année pondre leur œufs. Pauvres bêtes, pourtant les Sopadillas sont une réserve, une taxe quotidienne de 20 dollars par bateau est perçue , qui bien sûr ne sont pas investi dans l’entretien des îles, mais qui disparaissent dans les poches de personnages corrompus. Dramatique.  

 

 

 Punta-gorda.jpg Photos             sopadilla5.jpg

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Mexique Yucatan avril 2011

Le 14/12/2011

 Isla Mujeres Isla Mujeres Mexique Isla Mujeres

25 avril 2011

Navigation inconfortable, 16h nous sommes a Isla de Mujeres, le paysage ne nous enchante guère, alignement de constructions hôtelière, l’endroit à bien changé, lors de ma première visite en 1977, l’île était un petit joyau solitaire, quel massacre.

 

4h du matin .Un bruit contre la coque du bateau nous réveille en sursaut, nous sortons dans le cockpit, nous avons glissé d’au moins 200m, et continuons de glisser en entrainant un bateau avec nous, le stress…Le moteur est en marche, José essaie de maintenir les bateaux, je prie pour que nous n’ayons pas emmêlé les ancres ce serait catastrophique, nous allons droit sur des récifs, le vent nous empêche de communiquer. A la barre 15m plus loin je n’entends pas les directives de José je reviens vers lui, nous sommes toujours collé à l’autre bateau, nous le poussons de toutes nos forces, et arrivons à nous dégager sans en toucher d’autres, nous frôlons plusieurs voiliers, c’est horrible le vent hurle dans nos oreilles, je remonte la chaîne, nous nous approchons dangereusement d’une embarcation, palpitations à 200, enfin nous sommes libres, revenons sur nôtre point de mouillage. Rémy et José vont en annexe surveiller le bateau que nous avons touché, heureusement son ancre à croché, il n’y a personne à bord ???

Nous étions avertis des fonds vaseux de mauvaise tenue d’Isla de Mujeres, nous confirmons.

Une plaque de vase s’est détachée pendant la nuit laissant Jomay livré à lui-même.

La fin aurait pu être dramatique, on s’en sort bien.

26 avril 2011

A cause du vent tous les ports du Yucatan sont fermés et toute activité nautique interdite, nous restons à bord toute la journée et faisons des quarts de nuit.

27-28 avril 2011

Formalités d’entrée, longue très longue de 10hà 16h, ils sont sympas, mais pas très organisés !

Avitaillement, 1ere Margarita.

  Chichen itza 

 Cancun

  29 avril 2011

10h30 Nous sommes à Cancun au quai de la Marina Hacienda Del Mar, passablement délabrés les pontons avec des digues gonflables, mais les bateaux sont en sécurité,

Nous trouvons un bon deal, mini bus chauffeur privé. Pour un circuit à Merida, Chichen-Itza, Uxmal

2 jours de visites intensives, grandiose Chichen itza , baignade dans les eaux froides et profondes du cénote de Hirz

Balade et nuit à Merida

Marché de Mérida, fruits et légumes à profusion, nous ne résistons pas, après Cuba, l’exubérance mexicaine est presque choquante. Les étals de viandes ne nous convaincrons pas pour autant !!!

Uxmal le majestueux la pyramide du Devin est imposante, chanceux, nous avons le site presque pour nous seuls. Adrien s’éclate. 

Autoroute de retour sur Cancun, soudain le chauffeur s’arrête, une voiture de police, lui indique de se ranger sur le bas côté, le policier l’accuse d’excès de vitesse, nous en doutons car nôtre guide conduit prudemment, et est très respectueux des limitations de vitesse. Il le menace de lui confisquer sa licence. Total … 20 dollars plus tard, il ne c’est rien passé…..

La police au Mexique est corrompue jusqu’à la moelle, dans certains états le gouvernement à établi le couvre feu et l’armée contrôle des villes entières, terrible de devoir craindre les gens qui devraient être là pour leur protection.

  Photos         Chichen Itza           Cenote               Uxmal

  Vidéos     Mexique Chichen Itza Chichen Itza    Mexique Cenote Hitz Cenote       Mexique Uxmal Uxmal    

                Mexique Merida marché Merida

 xcalac.jpgMarina-buena-aventura.jpg

Puerto Morelos

3-4 mai 2011

Balade a terre avitaillement, excellentes margaritas pour fêter l' anniversaire de mariage des Morel.

Puerto Aventura

Nous sommes venus là pour faire notre sortie du Mexique, mais on nous informe que les sorties se font à Cozumel, ou a Xcalax, la marina est un grand complexe Americano turistico, de grands bassins emprisonnent, dauphins, raies, tortues et requins, ils attendent, de mourir tournant en rond dans des eaux d'un vert opaque. Triste et insupportable.

Les prochains mouillages, seront d'une accessibilité difficile, peu de fond, coraux, récifs, barrière qui protège le plan d'eau, mais qui a le don de nous stresser. 

Dauphins partout, ils sont la dans 2m d'eau, et tournent autour du bateau à l'arrêt. Superbe.

Visite de militaires a Cayo Chinchoro, armés de fusils mitrailleurs, fouille du bateau...

coriphene.jpgXcalax

Entrée dans le récif très risquée, bateau échoué posé sur la barrière de corail,écume partout dans la passe, effrayant,mais nous devons avancer, conditions difficile alignement peu clairs, que nous risquons de confondre avec 2 toboggans peints en blancs et rouges, des grands malades, stupide et dangereux, inutiles de dire que nous serons seuls sur le plan d'eau.

8h nous sommes à la capitainerie, personne, la capitaine s'est absentée pour la journée, devrons passer un jour de plus pour avoir nos papiers de sortie, visite du bled, chemins de sables, rustiques... Gens accueillants, achats de fruits et légumes, mangues inoubliables.

11 mai 2011

7h descente à terre, capitainerie, on sonne, personne, tout le monde dors, nous nous lançons :

  • Senora Suzi, Senora Suzi....Une fenêtre s'ouvre, elle arrive...

Nous avons réussi a sortir du lit cette brave Senora Capitana Suzi, qui très souriante s'occupe de la paperasserie, nous nous excusons, elle nous assure que tout va bien, et avec une gentillesse exemplaire nous embrasse en nous disant adieu.

Ressortons par la passe, je me tiens à l’étai, la proue s'enfonce sous l'eau, je suis trempée, déferlantes et cailloux de partout, nous quittons enfin les eaux peu profondes et nous dirigeons vers le Belize.

Nous décidons de naviguer à l'intérieur de la barrière de corail la 2ème barrière du monde, nous ferons route au moteur, évitant les hauts fonds et bancs de sables.

 

 Cancun à Xcalac