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JOMAY

CUBA avril 2011

Le 02/12/2011

CUBA

Santiago

13 Mars 2011

Nous naviguons en eaux cubaines, regardons partout autour de nous persuadés d’être survolés par des avions et nous préparant à l’accostage d’un bateau de l’armée. Mais non rien à l’horizon.

1er contact radio avec les autorités, nous avons interdiction de descendre à terre, tant qu’ils ne sont pas passés à bord.

Un énorme panneau à l’effigie du Ché avec l’inscription ¨Bienvenidos Socialistas¨ nous accueille.

Appel VHF de Jo

Vous vous rendez compte les amis qu´on est a Cuba avec nos bateaux, arriver en terre cubaine par la mer est assez execptionnel, un privilége elle nous transmet sont entousiasme,

Nous n’en avions pas pris conscience, pas assez du moins .

La Pinta est au ponton, nous nous mettons a couple et attendons les autorités,

Contact agréable mais ferme, après le récit d´Angel nous craignions le pire

Ils nous mettent au parfum –interdiction au mouillage de descendre a terre !

D´accueillir qui que ce soit a bord sauf autorites

De stopper dans d´autres endroits que ceux annoncés

Obligation dans les marinas internationales de refaire toutes les formalites, douanes immigration, sanitaire, refouille du bateau

Cela ne va pas faciliter le contact avec la population, mais l´avenir nous montrera que les cubains ne sont pas tres obeissant, las de ce regime totalment depassé, ils se feront un plaisir de venir au bateau le plus souvent à la nage contournant allegrement les lois qui leur sont imposées.

Dan et moi voulons voir après une bonne douche les environs de la marina, 1ere prise de contact sur sol cubain Pedro (bien connu des navigateurs) nous aborde a-t-on besoin de quelque chose, nourriture, voiture pour le centre ville de Santiago, lessives faites par sa femme ? Avec lui tout semble possible, il insiste pour nous présenter son épouse et nous montrer sa maison, nous le suivons un peu inquiètes tout de même et en jetant des coups d’œil partout ! Elle nous raconte qu’après 4 ans de lessives faites à la main et de services rémunérés aux navigateurs elle a enfin pu acheter un lave linge…Son foyer et simple rudimentaire mais propre, nous faisons affaire avec eux lessives pour les 2 bateaux et transport pour tous sur Santiago.

14 Mars 2011

Centre ville de Santiago, nous avions bien sûr une image de ce que pouvait être une ville cubaine mais là on est soufflé, quel choc, impression d’avoir franchit le tunnel du temps, les fameuses américaines sont belles, mais peu d’entre elles faute de moyens entretenues, les anciennes demeures coloniales aux façades extraordinaires, ont dû être de vrais bijoux , pour une restaurée les autres tiennent encore debout miraculeusement, idem pour la Havane et son malecon, Trinidad etc., les guaguas   ces bétaillères ou s’entassent les cubains il nous faut une bonne dose pour imaginer ces lieux avant la révolution.

Un des douaniers de la marina nous sert de guide, il nous emmènera acheter des cigares, du rhum, nous le suivront à la casa de la Trueva déguster nôtre premier mojito et essayer 3 pas de salsa, il nous conduira dans un Paladar (tables d’hôtes chez l’habitant usuelles dans le pays) pas terrible le repas et proprio peu sympa.

Le cubain essaie d’améliorer son quotidien, le touriste est pour lui une part non négligeable de revenu, nous sommes toujours abordé avec le sourire et gentillesse et même si parfois ils sont un peu pesant, nous sommes patients, car pour eux l’enjeu est important.

Saviez-vous que le salaire moyen est de 400 pesos cubanos, environ 12 CUC (peso convertible En gros 1 Euro) qu’une canette de bière dans les magasins pour touristes ou cubains ayant des CUC coute 1 CUC. Un cigare robusto 11 CUC.

Que dans les magasins d’états ils ne trouvent que des denrées de 3eme choix qui chez nous sont au fond de nos poubelles, ou qui servent à nourrir nos animaux, vu de nos yeux sur la isla de la Juventud sac de 50kg de BROKEN RICE provenance Vietnam au prix de 500pesos cubains. ??????????

Que dans ces mêmes magasins d’états, avec leur carnet de rationnement ils doivent payer la marchandise…qu’il n’y à rien sur les étals car peu approvisionné, que les arrivages massifs et irréguliers de nourriture génèrent longues attentes et bousculades.

Saviez-vous que les enfants ont droit à la viande de bœuf jusqu’à l’âge de 7 ans, 2 ans pour le lait de vache, qu’un cubain risque la réclusion à vie s’il tue un bœuf, dont il ne peu bien sûr pas consommer la viande, sauf en payant en CUC

Saviez –vous que de Cienfuegos à la Havane les prairies sont peuplées de centaines de têtes de bétail…principalement du zébu bien gras.

Mis à part les touristes parqués à Varadero et Cayo Largo qui se nourrit de cette viande ????

Saviez vous qu’une ½ h d’internet coute 6 CUC, et que peu de monde sait (petite enquête menée) que signifie Google, Face book etc…

Qu’ils n’ont pas le droit à une adresse E-mail, mais que famille et amis à l’étranger arrangent le coup.

Saviez-vous que le long des routes, dans les villes, les villages les plus reculés, des slogans du style SOCIALISMO O MUERTE – LA REVOLUTION CONTINUA FIDEL CONTIGO SIEMPRE à la peinture fraîche sont présents partout.

 

Saviez-vous que la désinformation est totale, j’explique : 8h du matin Radio Cubana, le journaliste annonce une intervention de Fidel.

- Mon frère Kadhafi se défend avec son peuple contre les forces de la coalition, les bombardements de l’Otan ont généré de lourdes pertes en vies humaines.

Il nous a fallu poser les questions dans le bon sens, avec le bon ton, tomber sur les bonnes personnes celles qui étaient décidée à nous parler. Peu de cubains se sont ouverts à nous , méfiants, discrets ils regardent toujours par-dessus l’épaule pour voir si on les observe.

La rencontre d’un groupe musical d’étudiants de bel canto à la havana vieja restera dans nos mémoires, après avoir ironisé sur le régime cubain et le système de rationnement avec toutes ses failles ils ont finit par dire, Tu sais malheureusement nous sommes heureux !!!

En autorisant le petit commerce et les vendeurs ambulants, Raoul Castro a, semblerait’ il lâché un peu de mou, ainsi fleurissent de petites échoppes ou eux trouvent de tout et nous pas grand-chose enfants gâtés que nous sommes.

Toujours a Santiago buvons un autre mojito à la casa de las Tradiciones, haut lieu musical du pays. Une mamie grisonnante à la voix cassée nous arrachera des larmes. Superbe.

Les gens nous abordent sans cesse ils nous réclament du savon, des stylos, nous avions prévu le coup, et rentrons à la marina bien moins chargé.

Adieux à Patou et Fred, la découverte de Cuba pour eux fut de courte durée, ils resteront une nuit à la Havane et nous ferons savoir qu’ils ont adoré leurs 10 jours de navigation. Heureux pour vous les amis à bientôt.

                               Photos Santiago de Cuba        Cuba Santiago Vidéo Santiago

15 mars 2011

Le retard des autorités nous cloue à la marina sans le despacho nous n’irons pas loin, après 1h1/2 d’attente ils s’excusent pour le retard fouillent le bateau, signent les papiers de sortie pour nous la route est libre.

Chivirico- Marea del Portillo

Accès difficile au mouillage, une petite barque arrive avec à son bord 2 personnes, et ça recommence présentation des papiers, fouille du bateau, estimant que la Pinta est trop prés du bord, donc facilement accessible ils demanderont que le bateau soit déplacé, argumentant la venue d’un bateau de pêche qui n’arrivera d’ailleurs jamais ! Nous nous indignons, essayons de comprendre pourquoi ils ont si peur que l’on descende à terre, leur disons nôtre déception de ne pouvoir être en contact avec la population et aussi que si nous avons fait tout ce chemin ce n’est pas pour être coincé sur le plan d’eau à regarder les villages de loin. Toujours la même rengaine ils nous disent leur crainte de vol carrément de bateau, bref après une longue discussion ils acceptent que nous débarquions si une personne reste à bord…

Rémy à pêché 2 thons, (nous un barracuda que nous avons du relâcher ciguaterra oblige) cuits à point par Danielle, un vrai festin

17 mars 2011

7h30 les autorités sont à nouveau là, refouille, paperasse, il faut dire qu’ils n’ont pas fière allure, leur uniformes datant de la révolution d’un vert improbable font peine à voir, ils se font amener au bateau sur une barque à rame (nommée la nina) conduite par une femme.

Où sont ces vedettes rapides aux moteurs puissants que nous imaginions venir nous accoster ?

 

Cabo Cruz

  Remarquable mouillage, protégé derrière les récifs.

Il fait nuit, soudain nous entendons des voix, nous voyons 2 têtes dans l’eau mais pas de barque, nous sommes ancrés à environ 1000m de la côte que font si loin des terres ces 2 nageurs ? Ils viennent essayer de nous vendre leur maigres avoir, 4 tomates, 2-3 oignons, des œufs, nous proposent des langoustes pour le lendemain, Ils sont transis de froid, Rémy et José les conduisent en annexe et les larguent à 400m de la plage, ils ont peur de se faire surprendre par la guardia, ou dénoncer par un des nombreux « chismosos » délateurs…

Ils reviendront, avec des langoustes quelques fruits et légumes et repartiront avec des tee-shirts, chaussures, savons et 1 coup dans le nez !!!

Menu du soir : langoustes à gogo, crêpes Suzette, rhum, cigares et bonne compagnie, pas belle la vie ???

 

19 mars 2011

12h départ toujours 30 nœuds par le travers, 3 riz dans GV + trinquette, 4h du matin pleine lune, nous présentons trop tôt à la Punta del Ingles approche impossible de nuit, continuons la remontée pour la baie de Casilda, mouillons dans la mangrove, malgré l’eau boueuse et prenons un bon bain.

Cienfuegos

 21 Mars 2011

Nous avançons dans la gigantesque baie de Cienfuegos, prenons les 3 alignements et nous mettons à quai pour les Xème formalités.

Pas de place à la marina qui est prise d’assaut par des loueurs et charters, nous pensions pouvoir visiter la Havane en compagnie des Vonbu mais ce n’est pas gagné, nous ne pouvons laisser Jomay au mouillage sans surveillance.

22 Mars 2011

Nous insistons auprès du bureau de la marina et obtenons 2 places à quai jusqu’au 27.

Partons pour la gare routière, (240km nous séparent de la Havane) Carlos nous accoste et nous propose de venir nous prendre à la marina et de nous laisser à la porte de l’hôtel pour le même prix que le trajet en bus 40 CUC, nous n’hésitons pas. Il deviendra nôtre chauffeur attitré pour notre divers déplacement vers la Havane et Trinidad.

Photos Cienfuegos Cuba mouillages Vidèo Cuba Mouillages

 

 La Havane

23 – 24 mars 2011

En plein centre de Habana Vieja, quelque part dans ce labyrinthe de rues aux demeures coloniales pouvant s’écrouler au moindre souffle, nos chambres nous attendent. Vu l’état de décrépitude de ce qui nous entoure nous n’osons imaginer, soudain, fraichement repeint en bleu cobalt un beau portail, c’est là, de vastes et belles pièces aux meubles anciens nous accueillent, l’endroit est superbe nous sommes aux-anges .Nôtre hôtesse se pliera en quatre pour satisfaire nos moindres désirs, ils n’ont plus de rhum, elle n’hésitera pas à envoyer son mari nous en chercher à 1h du matin. Nous vous les recommandons chaudement. ( DANIA y ZOILA Caille San Ignacio 506 - Havana vieja Cuba - tel 537 205 91 32 - zoilagallardo1@yahoo.es )

Nous découvrons le centre historique, profitons du hasard des rencontres pour parler avec les cubains, et dégustons d’excellents mojitos, en savourant la douceur de vivre.

Le temps passe vite, il est l’heure pour les Von bu de rentrer, ils seront les derniers à faire un bout de chemin avec nous pour cette saison de navigation, Virginia et Mino qui devaient nous rejoindre au Belize, ne pourront malheureusement venir l’agenda professionnel surbooké de Cosimo et la saison cyclonique nous empêcherons de trouver des dates favorables.

Tour de ville en bus touristique, nous tenons à visiter la fameuse (mais néanmoins décevante) marina Hemingway, puis allons dans le quartier des Jaimanitas, où nous admirons le travail de l’artiste Fuster .

 

Une surprise nous attend ce soir, le Tropicana est un spectacle incontournable de la Havane, nous sommes conscients avec José que nôtre budget ne nous permet pas tous nos caprices, nous avions décidé avec une pointe de regret de ne pas y aller.

Que vous dire, si ce n’est un tout grand merci, grand moment d’émotion, votre invitation nous touche énormément, merci pour votre affection, merci pour toutes les attentions que vous avez eu à nôtre égard depuis que nous nous sommes rencontrés, on dit souvent que les vrais amis sont ceux qui nous ont accompagné le long de nôtre vie et qu’il est très difficile de nouer des relations de cœur, un âge passé, balivernes, en 2 ans le lien qui nous unis est fort. Belle leçon d’amitié. Tu rentres à nouveau bosser JO, que d’adieux et de retrouvailles, nous serons toujours présents pour toi et t’attendrons au Belize avec impatience.

                      Photos la Havane     Cuba Havane Vidéo Havane-Cienfuegos

26 mars 2011

Rémy est resté à la Havane il dépose Jo à l’aéroport et attends ces nouveaux équipiers, sacrée organisation.

Les bateaux doivent être déplacés, nous partons pour Cienfuegos, après crevaison et réparation «2 CUC «  Nous arrivons à la marina en ouvrant Jomay une odeur d’œuf pourri nous suffoque, c’est quoi cette puanteur, une bête crevée, un putois ??? Nous avions déjà remarqué cette exquise effluve mais nous pensions que l’eau stagnante du rivage en était la cause.

Nous essayons de nous diriger vers la source du problème, mais l’odeur est si forte que nous ne pouvons faire autre chose que d’ouvrir toutes les cales, à nouveau le bazar total à l’intérieur du bateau, nous soulevons le coffre qui contient les batteries et nous remarquons qu’une de celle-ci à gonflé et coulé, pourtant elles sont neuves, démontage et dé-raccordement de la batterie défectueuse, l'acide c'est rependu dans le fond, heureusement le compartiment étanche à limité les dégats, mais les vapeurs de l'acide ont corrodés tous les métaux et les plastics ont brunis. Malheureusement ceci c'est produit avec le bateaux entièrement fermé et les vapeurs se sont concentrées, connaissez vous la loi de Murphy ???

Après un bon nettoyage, et un polissage des inox, tout est presque revenu à la normale, avec 105 Ah de moins d'autonomie....

Cette subtile fragrance nous accompagnera pendant des semaines se rappelant à nôtre bon souvenir à chaque courant d’air…

Nous n'avons pas besoin de déplacer la Pinta on nous accorde une place pour plusieurs jours au ponton, en ce qui nous concerne nous retournons au mouillage et jetons l’ancre devant un ancien casino ayant appartenu à la mafia.

L’avitaillement s’annonce comme un challenge, nous n’avons plus rien à bord, reconnaissance dans les divers point de vente de nourriture de la ville, au marché local où tout se paie en peso national nous achetons des fruits et légumes, des p-d-t en contrebande, vu l’étal et l’odeur que dégage la viande nous mangerons des langoustes !!!

 

Rencontre avec Rosa & Jacques, équipiers fraîchement débarqués et pour eux une toute première fois sur un bateau.

Rémy attends aussi son frère et sa belle sœur, qui débarquent le 3 avril, nous ne partirons pas sans la Pinta comme promis à Jo.

Les jours se succèdent visite de la ville nonchalante de Cienfuegos, de la très touristique Trinidad, ses habitants ont l’art d’harceler les visiteurs c’est limite supportable, achat de Maduros pour Rémy excellents d’après le fin connaisseur, lors de son retour de la Havane nôtre ami s’est vu confisquer 8 boîtes de cigares par les douanes de la marina, depuis nous ramèneront souvent des Havanes caché sous nos fringues à la barbe de ce même douanier lui faisant un beau sourire, il n’y verra que du feu.

Orgies de langoustes apprêtées à toutes les sauces Rémy devient un chef pour leur cuisson et découpe.

Derniers achats, nous avons découvert un vin rouge cubain très correct et du rhum, cette fois nous ne serons pas en manque, nous en remplissons les cales.

                                                  Photos Trinidad

3 avril 2011

Yvan et Jacqueline sont à bord depuis hier dans la nuit, ils n’auront pas le temps de s’amariner, nous quittons la baie de Cienfuegos pourCabo Cuano, joli snorkling, le coin est peuplé de barracudas bien curieux.

 

Cayo Largo

4 avril 2011

  Avec Varadero sûrement le coin balnéaire le plus visité par les touristes en mal de bronzette, l’endroit est remarquable eaulimpide et sable blanc certes mais sans âme, les gens sont parqué là un peu comme du bétail, il n’y a pas de villages, les travailleurs cubains retournent dans leur famille 1 fois par mois, cela nous fait penser à des camps de saisonniers, nous sommes bien contents d’ être sur nos bateaux, nous ne descendrons d’ailleurs qu’une fois à terre pour la prolongation du visa et le despacho, les officiers nous informent de l’interdiction de naviguer sur la côte nord de la Isla de la Juventud, exercices militaires obligent ils ont bloqués toute la zone pour un mois !!!! N’importe quoi.

Nous devrons changer nôtre route, cela sera moins facile pour les équipiers de Rémy qui doivent penser au retour sur la Havane.

Javi, espagnol et son amie viennent à bord boire un verre, à peine une bouteille débouchée, ils doivent partir, le vent commence à monter et le ciel devient noir, nous allons essuyer un grain assez fort 43 nœuds, l’ancre à bien tenu pour nous et la Pinta, pour d’autre c’est la valse sur le plan d’eau. Nous compatissons.

Le lendemain nous explorons la zone en annexe, le terrain de jeu est grand et superbe.

Nous reprenons nôtre apéro interrompu la veille, avec nos nouveaux camarades ils nous fournissent des infos précieuses sur le Guatemala et le Rio Dulce lieu où nous avons décidé de laisser les bateaux en hivernage. Nous n’avons contrairement à Rémy toujours pas de place réservée pour Jomay, nous hésitons entre laisser le bateau à l’eau ou le mettre à terre.

Ils nous rassurent, ce n’est pas les places d’amarrages qui manquent dans le Rio, la décision est prise nous partirons en reconnaissance une fois là-bas.

                Photos Cayo Largo  Cayo Largo Vidéo Cayo Largo

 

Cayo Rosario

7 avril 2011

Très poissonneux, beaux coraux, barracudas et Langoustes que nous laissons sous l’eau  !!!

Le voilier Jason un OVNI est sur le mouillage, nous les avons rencontrés à Cayo Largo, ils viennent vers nous nous offrir une grosse part de thon, merci, succulent. Bons tartares en perspectives pour nos apéros avec la Pinta.

 

Cayo Matias

9 avril 2011

Fonds d’herbiers, tapissé de langoustes nous en comptons 4 sous le bateau, trop belles, trop petites, trop grosses, trop faciles à prendre nous ne les pêchons pas.

Le jour ou, sous les railleries de Rémy nous nous déciderons à en remonter nous n’en verrons plus une. Comme quoi à Cuba tu prends quand il y a !!!

 

Caleta Del Frances- Isla de la Juventud

10 avril 2011

Le plus fameux spot de plongée de Cuba et des caraïbes et là à portée de palmes.

Le site est sublime, sauvage sans être inquiétant ce point de mouillage est extraordinaire.

Un aller retour à la marina de Siguanea ou nous talonnons à 
l’entrée du port et nous serons de retour pour 15 jours sur ces eaux de rêve.

La Pinta est à la marina les Favre s’en vont il les accompagnera à Nueva Gerona capitale de l’île nous rapportera du pain et du frais, enfin si il trouve ?

20h contact radio avec Rémy, pas d’avitaillement possible, c’est plus que la misère.

 

13 mars 2011

 Nous nous baladons et flânons le long de la plage et de la barrière de corail, prospectons les bouées numérotées qui indiquent les spots et le tombant, allons à la rencontre du bateau de plongée de l’hôtel Coligny, le dive master est très sympa, il nous informe que nous ne devrions pas plonger seul, mais en compagnie d’un guide officiel, nous lui expliquons qu’il y a longtemps que nous plongeons en solo et que malgré l’interdiction nous descendrons sans compagnie, aimable il nous apprends que le lendemain un bateau de croisière de 600 personnes sera dans la baie (on comprend mieux les centaines de transats installées sur la plage) et que la surveillance double, militaires, policiers, pas très sage de se balader avec les blocs de plongées sur le dos, il nous donne les horaires des divers bateaux de plongées et nous dit que si la voie est libre pour lui on peut y aller…Merci les Cubains avec vous il y a toujours moyen de trouver un terrain d’entente, Nous profitons pour leur acheter des bières.

Rémy revient au mouillage, à son bord Jacqueline et Yvan heureux de rester les derniers jours de vacances dans ce site magnifique.

15 avril 2011

L’endroit est une réserve, les gens de la ville de Cocodrilo viennent tout les jours en toute illégalité y pêcher, ils pratiquent la chasse en apnée au fusil à air comprimé, nous sommes en pleine saison du Pargo qui remonte le long des côtes du Belize pour venir frayer en période de pleine lune. Nous sommes très respectueux de l’environnement, ne jetons rien à la mer, et ne prélevons pas le moindre grain de sable dans une réserve. Mais nous comprenons parfaitement que les gens du coin essayent par tous les moyens d’améliorer leur qualité de vie ainsi que celle de leur famille.

2 Pêcheurs s’approchent, ils sont fatigués nous leur donnons de l’eau et leur proposons de se reposer, ils traînent derrière eux une sacré prise, voulons nous leur acheter du poisson ? Nous choisissons 2 pargos qu’ils videront, payons 5 CUC, je prépare un sac avec des Nike, des tee-shirts du chocolat, ils n’en reviennent pas et veulent nous offrir d’autres poissons, nous refusons.

Début d’une grande histoire d’amitié, nous les revoyons tous les jours.

Ils seront nos avitailleurs, pain chou, p-d-t, œufs, enfin ce qu’ils pourront trouver et ce n’est pas simple pour eux, le village de Cocodrilo (anciennement Jackson ville) est situé à 22 km de l’endroit où nous nous trouvons, 1 seule voiture dans le village, 1 charrette avec 1 cheval, 1 route d’accès surveillée par les militaires, nos copains Mario et Fidel viennent tous les jours à la pêche en vélo avec leur matériel de chasse ,ils doivent cacher leur habits et vélo dans la végétation, et se mettre à l’eau le plus discrètement possible, nager jusqu’au tombant, chasser de longues heures, en eaux profondes, le tombant est à environ 15m viser le poisson , le remonter, charger à nouveau le fusil et recommencer. Retourner à la plage en remorquant entre 50 et 70 kg de poissons, les vider, mettre le tout sur leur vélo et refaire le chemin du retour, sans se faire prendre.

Nous instaurons un rituel pendant nôtre séjour, dés qu’ils arrivent dans la crique ils sortent le fameux sac blanc de brocken rice qu’ils posent bien en vue sur les rochers, José pour leur éviter le long palmage jusqu’au tombant va les chercher, après plusieurs heures ils reviennent au bateau nous buvons un apéro et parlons de tout, ils sont toujours aux aguets, surveillent sans cesse le rivage gentiment nous nous moquons d’eux (c’est vraiment désert dans le coin) ils nous disent que dans le coin les pierres ont des yeux et que si nous pensons être seuls nous nous trompons nous sommes observés au quotidien et que à Cocodrilo tout le monde nous connaît et connaît le bateau. AH BON ????!!!!

Ils repartent tous en annexe vers la crique remorquant le poisson

17 avril 2011


Nous sommes heureux, heureux d’être là, les nuits sont tranquilles, le vent nous oublie, la lune et les étoiles illuminent le mouillage.

Au matin nous aimons marcher le long de la plage, nous remarquons une ombre sous l’eau, tiens un barracuda que fait il sous 30cm de flotte ? Nous avons de l’eau aux chevilles, soudain il fonce sur José à une vitesse incroyable, José sort en courant je suis morte de rire, je teste l’individu rentrant à nouveau dans l’eau, il est fou ce barracuda il essaye vraiment de m’attraper les mollets ?

Vidéo Barracuda fou

Barracouda fou

19 avril 2011

9h du matin équipés pour plonger nos blocs gonflés a 200 bar nous partons sur le tombant, visibilité excellente, beaux fonds tapissés d’éponges et de gorgones. Belle plongée. 

10h30 Retour au bateau, la clé que nous avons laissée à bord se tord dans la serrure et casse ??? Jamais, vraiment jamais nous quittons le bateau laissant un hublot ouvert, mais aujourd’hui, le hublot de la salle de bain est ouvert, installé depuis 10 jours confiants nous avons relâché nôtre surveillance, et ce matin il faisait déjà très chaud, José passe par la trappe et ouvre Jomay il me dit :

  • quelqu’un a pénétré dans le bateau ! il y a des traces de pas sur le plancher, nos rythmes cardiaques s’accélèrent, nous constatons la disparition de GPS, du Iphone, + 1 tél portable, caméra, et 1 appareil photos.

Nous cherchons partout à l’intérieur du bateau, les papiers sont toujours là ainsi que l’argent.

Faisons l’inventaire, plus rien d’autre ne semble manquer, nous sommes anéantis, quels idiots toujours si méfiants, pour preuve une seule fois suffit.

Nous contactons Rémy qui est retourné à la marina pour le départ de Jacqueline&Yvan il informe la guardia sur place qui lui dit que c’est perdu !

Nous allons à la Casona des gardes faunes et biologistes sont sur place, nous leur expliquons nôtre mésaventure, ils nous redonnent espoir en disant que la police militaire va retrouver ces « fils de.. » il semblerait que ce n’est pas la 1ere fois que des biens disparaissent.

Le bateau de plongée est à quai, alertons le dive master qui contacte par VHF les autorités, ils veulent que nous allions à la marina (15 miles) déposer plainte, nous n’irons pas, si nous partons du mouillage nous n’aurons plus de moyens d’agir par nous-mêmes. Et nos amis risquent d’avoir de graves ennuis, car ici tout se sait, tout le monde connaît l’identité de ceux qui viennent illégalement pêcher dans la réserve.

Nous tournons en rond à nous torturer l’esprit, buvons 1-2-3 whisky (pour nous calmer les nerfs !!!) je confectionne 2 panneaux indiquant une récompense de 100CUC (presque 1an de salaire) et partons les positionner bien en vue, de plus, Mario et Fidel nous on dit qu’ils ne viendraient pas aujourd’hui. Vraiment pas de bol.

Les heures passent, nous ne pensons et parlons que de ça nous traitant de tout et jurant sans arrêt. Soudain nous entendons siffler, prenons nos jumelles et voyons 1 type nous faire des signes depuis la fameuse crique. Nous sautons dans l’annexe, nous ne l’avons jamais vu, il nous dit savoir qui à fait le coup,( des jeunes de Cocodrilo qui sont venus chasser ce matin)et, très convainquant nous affirme que demain nous retrouverons nos biens ??? Persuadés que c’est lui qui a fait le coup nous retrouvons l’espoir.

Tout ce que l’on veut c’est le GPS sa perte est un grand handicap car il a les cartes de détail, surtout pour les prochaines navigations au Belize, les chargeurs de tout le matériel volé sont à bord de Jomay, une fois les appareils décharges, ils sont bons pour la poubelle.

20 avril 2011

Après une mauvaise nuit, jumelles à la main nous faisons le guet, partons à terre et fouillons les environs, mission impossible.

10h sifflements, nous voyons 2 personnes sur les rochers en nous approchant nous reconnaissons Mario, accompagné par le type de hier au soir.qui l'a sorti du lit lui racontant nôtre histoire, ils ont sautés sur leur vélos et pédalé 22 km Mario tenait à nous voir, il est sidéré, consterné que cela nous arrive, mais pense connaître les coupables, adorable Mario tu te fais bien du souci pour nous que tu connais à peine, ta compassion, intérêt et sympathie à nôtre égard nous touchent énormément. Tu refais 22km pour nous aider.

17h 2 silhouettes se découpent à nouveau dans la crique.

+ 22km Mario et Fidel sont là tout sourire, nous n’osons nous réjouir.

Mario est allé chercher Fidel en pleine fête familiale, (sa femme à moyennement apprécié surtout que depuis qu’il nous a rencontré il rentre du « boulot » de plus en plus tard)

Il faut savoir que Fidel ici à Cocodrilo est très respecté et écouté par les jeunes.

Se doutant de l’identité des coupables, ils ont sonné chez eux, affirmant d’entrée que sur le bateau un « ojo magico » caméra de surveillance est installé, et qu’ils les ont reconnus, (GONFLES) mais ça marche, ils ont caché le matériel à cinq endroits différents, enterré le GPS, (on vit un mauvais film d’espionnage !!!) ils mettront 2 h à rapatrier le tout, mais nous avons tout en main, et en parfait état. Nous crions de joie, embrassades et accolades ils sont aussi heureux que nous. Nous leur promettons que nous recontacterons la guardia pour leur expliquer que le matos à miraculeusement réapparut, ce que nous avons fait ainsi que passer à la Casona et vers tout les gens que nous avions ameuté, (ils ont vraiment du nous prendre pour des demeurés…) mais on s’en fiche nous ne voulons pas que nos amis soient ennuyés.

Effaçons les pièces à convictions, le portrait des voleurs orne la page d’accueil de l’Iphone

N’importe quoi..

Nous allons chercher du rhum et des bières et fêtons l’heureux dénouement écoutant à nouveau leur exploit et en redemandant. Nous les remercions sans cesse encore un peu étonnés d’avoir tout retrouvé. Grâce à eux nous pourrons continuer le voyage sereinement.

Nous avons dû nous fâcher pour qu’ils acceptent de l’argent, les menaçant de le jeter à l’eau s’ils ne le prenaient pas.

Ils sont très reconnaissant et nous remercient sans cesse, nous leur disons qu’ils nous apportent bien plus que on leur donne,

 

21 avril 2011

Silvia et Adrien sont enfin à bord de la Pinta et nos voisins de mouillage, nous allons à bord les embrasser, nous avons beaucoup de choses à fêter, et l’arrivée de nos amis nous fait super plaisir.

 

22 avril 2011

11h nous attendons Mario et Fidel, ils sont invités sur Jomay, nous voulons les remercier dignement, bon repas, vin blanc, rouge, + 1l de Brandy espagnol, journée bien arrosée.

Joyeux et bruyants ils repartent à 21h, pédaler les 22km pour rejoindre leur foyer.

23 Avril 2011

Le moment des adieux à nos amis cubains est arrivé, nous partons demain à 2h du matin pour le Mexique.

Como vosotros pocos, os llevamos clavados en el corazòn, y en nuestra memoria para siempre .Ojala amigos del alma nos volvamos a ver.

                         Photos  Isla Juventud  playa Frances             Cuba Playa Frances Vidéo Playa Frances

Republique Dominicaine 2011

Le 16/08/2011

 

Republique Dominicaine

1er mars 8h

Punta Cana

A regret nous quittons La Mona, salut à toi Juan prudence dans tes longues campagnes de pêche, tu es rangé dans le tiroir de nos mémoires, nous te ressortirons de temps à autre, et ne t’oublierons pas.

La Pinta nous attends à Punta Cana 12h contact radio avec la marina et Rémy, ne sommes pas avares de paroles et nous disons la joie partagée de ces retrouvailles après de longues navigations en solo.

Comité d’accueil impressionnant, à bord 8 personnes, police militaire, médecin, douane, immigration, vétérinaire-sanitaire, anti drogue. Manquait plus que le clergé (dixit)

1h et 120$ plus tard pourront enfin boire une bière avec nos amis cela faisait longtemps. Nous rassurons Jo inquiète par ces séparations à répétition.  

Cuisinés par Rémy, les poissons sont un régal.

Lessives, nettoyage intérieur et extérieur du bateau, avitaillement, plein en gasoil plus essence pour l’annexe, cuisine, préparation de Pina Colada (que nous renverserons) pour accueillir Danielle et Ronald ( les Von-Bu), Patou et Fred. Pas besoin de taxi, Rémy à loué une voiture, ils iront les chercher à l’aéroport.

 

Toujours en prévision de Cuba Dan&Ron avitaillent le bateau, prenons du bon temps par une longue baignade dans la piscine déserte de la marina et laissons couler nonchalants cette  
première journée en leur compagnie.

  

 

 

 

  5 Mars 2011

6h15 clear-out délivré par les militaires, 7h sortie du chenal, capIsla Saona, ce premier mouillage dans une crique ourlée de cocotiers sur sable blanc est idyllique, nous sommes vraiment contents pour nos cops.

 

Jolie navigation sous spi toute la journée, tentative de pêche= 0 poisson.


Boca Chica

La marina de Boca Chica est très soignée, le chef de la sécurité, nous servira de chauffeur pour la visite de Sto Domingo.

 Nous prenons les services d’un guide pour la visite du quartier historique, il nous fait découvrir le coin  il aime l’endroit et le retransmet bien, nous visitons une bijouterie atelier ils travaillent l’ambre et le larimar cette fabuleuse pierre couleur caraïbes ( http://www.republique-dominicaine-live.com/republique-dominicaine/beaute/larimar.html )

Retour à la marina nous retrouvons le bateau Bahia de las Islas, Angel que nous avions connu l’an passé à Cariacou vient vers nous boire l’apéro, il revient de Cuba plus vite que prévu dégouté par les autorités, les formalités et les tracasseries de militaires un peu trop zélés à son goût. Son récit ne nous rassure guère nous pensions bien que cela n’allait pas être facile mais alors là on se pose énormément de questions, Angel espagnol d’origine et grand bourlingueur à le contact et le sourire facile si pour lui cela n’a pas été évident qu’en sera-t-il pour nous ?

Ballade à pied jusqu’au centre de Boca Chica, beaucoup d’hommes seuls, grisonnants et ventripotents un verre à la main ils attendent le coucher du soleil. Le lieu est réputé pour ses nuits chaudes, nous ne testerons pas, par contre contrôle qualité de Pinas Coladas 10 sur 10

La nuit tombée l’on nous a fortement déconseillé de rentrer à pied à la marina, la aussi c’est chaud ! Nous prenons le bus, peut-être pas le bon vu le grand détour ?

Au terminus il ne reste plus que la Pinta et nous à l’intérieur du véhicule (8 pers) depuis la station les interpellations à nôtre égard sont nombreuses, mais que veulent-ils ??? Le lieu peu éclairé se révèle un peu glauque dans cette couleur blafarde, beaucoup de jeunes gars style « t’es qui toi ?  Me cherche pas je sors du Bronx » Le chauffeur leur crie dessus et éteint toutes les lumières, nous laissant dans la nuit, peu importe au moins depuis l’extérieur on ne nous voit plus, drôle d’impression.

IL se détournera de son trajet habituel pour nous laisser à la porte de la Marina !!!

9 Mars 2011

Refouille du bateau par les autorités.

Capons sur Isla Beata, la nuit le vent monte passons de 25 à 38 nœuds, nous avançons trop vite et réduisons la voilure pour une arrivée de jour.

7h15 nous ancrons, prenons un bon petit déj et allons nous mettre au lit. Baignade snorkling, apéro nuit tranquille au mouillage

11 Mars 2011

Prochain arrêt CUBA (3 jours et 2 nuits de navigation)

1ère journée sous spi, 20h le vent faiblit, mer d’huile toute la nuit au moteur.

Longeons Haïti, déchets de toutes sortes dans l’eau. L’entrée dans le canal de Jamaïque nous annonce la couleur, Vent de N.E 30 nœuds, la mer se creuse et devient forte à très forte houle latérale avec de grandes embardées et vagues recouvrant le bateau, Ronald qui se croyait à l’abri sous la capote se ramasse un paquet de mer et doit aller se changer. Pas content, mais nous fais bien rire. Nuit pénible.

Un mal de tête lancinant me cloue dans le carré et me transforme en zombie vomissant, on me libère des quarts. Merci, merci.

 

    Photos Rép. Dominicaine Rèp Dominicaine Vidéo Rép.Domi.   Rép.Dominicaine 2 Vidéo Sto.Domingo


 

Puerto Rico 2011

Le 16/08/2011

Isla Culebra Puerto Rico

Annexe à l’eau dir l’aéroport pour les formalités, sommes à nouveau en territoire américain état indexé en 1898, l'espagne pour 20 millons de US$ leur céde Cuba, Porto Rico et les Philippines!!!

Les douanières sont étonnées que nos visas n’excédent pas plus de 8 jours, vu leur intérêt nous leur racontons la pénible situation vécue à St Thomas, nous ne leur demandons rien, mais elles prennent l’initiative de tél à leur supérieurs pour tenter sans succès de prolonger nos visas. Même pays même loi, même uniforme. Mais… mentalité latino. Nous faisons une halte pour la nuit à puerto Patillas

 

puerto salinas PRPuerto Salinas

 Se disputant les vagues et la proue de Jomay 3 dauphins nous tiennent compagnie depuis 2h, ce n’est que dans des eaux peu profondes à l’approche du mouillage qu’ils disparaîtront. Quel cadeau.

 

 

Beaucoup de bateaux sur le plan d’eau aux bannières étoilées et aux feuilles d’érables.

Lessives, location de voiture.

 


San juan de puerto Rico 

 Nous partons à Ponce pour le clear-out. Visite de San Juan, le centre historique de la ville est très haut en couleurs, le contact chaleureux, la musique omniprésente, belle balade belle journée.

 

 

 

Nous profitons du véhicule pour faire un lourd avitaillement, vu le coût et la difficulté à trouver certains produits on nous a conseillé de remplir les cales avant Cuba, farine, huile, pâtes, riz, sucre, café, confiture, lait etc.


 

 

 


 Isla Mona 

28 février 2011

Nous devrions déjà être hors territoire Us le visa échoit aujourd’hui.

 Cabo Rojo, extrème Ouest de l'ile y  passons la nuit. Le lendemain nous nous dirigeons sur Isla Mona, le vent monte à 30 nœuds, sous 

génois seul faisons des pointes à 9,4 l’approche est délicate, lepassage entre la barrière de corail est très étroit, l’alignement pas clair, les têtes de corail disséminées dans la zone de mouillage ne nous permettent qu’un seul essai si cela ne tient pas nous devrons ressortir et recommencer la manœuvre, ouf ! Ça tient. José est applaudit par Jean-Michel le skipper du seul bateau de plaisance présent, il nous donnera un dossier photo assez parlant de l’approche.

Nous contemplons le lieu, l’endroit est beau, très beau, l’eau si transparente que le bateau semble être posé sur du cristal ou flotter dans les airs.

L’île est fréquentée par des « sportifs » ventrus, pêche au gros et chasse au cochon sauvage.

 

Timidement des pêcheurs s’approchent et nous dépassent, nous leur sourions et saluons, ils font demi tour et se collent à nous. Ces simples gestes nous ont souvent ouvert les portes, facilité les contacts et les rencontres.

Ils sont très curieux, impressionnés par le chemin parcouru et admiratifs du projet.

Nous parlons pêche, ils nous expliquent leur quotidien, veulent nous offrir du poisson, nous sommes toujours gêné par ces gestes spontanés, le dur métier qu’ils exercent, les conditions de vie sur des rafiots rouillés flottant par l’on ne sait quelle grâce divine nous refusons souvent ces cadeaux aux risques de les vexer. Ils partent mais reviendrons avec 2 mérous bien dodus vidés et écaillés, nous les mettons au frais en prévision des retrouvailles avec Jo&Rémy, et leur faisons découvrir le chocolat suisse et le turròn espagnol.

A regret nous quittons La Mona, salut à toi Juan prudence dans tes longues campagnes de pêche, tu es rangé dans le tiroir de nos mémoires, nous te ressortirons de temps à autre, et ne t’oublierons pas.         

 

   Photos Puerto Rico     Isla Mona Vidéo Isla Mona       Coulebra Culebra Puerto Rico mouillage


Iles vierges BVI et USVI

Le 08/08/2011

   îles vierges britanniques ou BVI - Virginia Gorda

16 février 2011

Clear-in, promenade dans la marina

 

 17 février 2011

Les Baths, sûrement l’un des plus beaux endroits des caraïbes, des blocs imposants de pierres de granit rondes semblent avoir été jetés là par une main de géant sont posés sur un sable étincelant de blancheur. Leur disposition spectaculaire crée d’étroits passages, des tunnels d’ombre et de lumière que nous nous amusons à découvrir émerveillés comme des enfants.

                          Photos iles vierges        les Baths  Vidéo Iles vierges BVI Les Baths

  Tortola

Petite et intéressante barrière de corail, long snorkling en compagnie de Brigitte…Wifi depuis le bateau, le luxe !

 

 

 

   Sandy Spit

Initiation à la plongée pour Romain très à l’aise sur et sous l'eau, barracuda nonchalant et curieux sous le bateau

             2011 - plongée Romain.avi       - YouTube Vidéo

 

 

Jost Van Dick (île baptisée du nom d’un pirate Hollandais)

20m de fond. Prenons une bouée clear-out

Nous nous informons auprès des autorités britanniques pour savoir si les papiers en nôtre possession sont suffisants pour rentrer en territoire Américain, d’après eux cela semble le faire, le sujet à alimenté pas mal de discussion(autour d’un verre) dans lesquelles nous n’étions pas tous d’accord, chacun y est allé de son anecdote, Brigitte qui a mené sa petite enquête nous assure et rassure, avons le bon passeport, et chacun a son n° d ESTA (electronic system for travel authorisation) Virginia en octobre 2010 à tél a St Thomas pour se renseigner et c’est vrai il ne nous faut rien de plus . Alors pourquoi je ne le sens pas trop le truc. De toutes manières nous n’avons pas le choix,. Les Panat repartent depuis l’aéroport de St thomas en territoire américain, on doit y aller.

Nous retrouvons la Pinta et ses 4 nouveaux équipiers au célèbre Foxy Bar, marche pour les Panat, Rémy nous prépare une divine fondue.

 

 St Thomas Iles vierges américaines ou USVI

21 février 2011 

ESTA en main passeports biométriques en poches, non sans une certaine appréhension nous poussons la porte des « Customs& Immigration » avec l’équipage de la Pinta nous sommes 9 à attendre patiemment nôtre tour.

Nous passons les premiers l’on nous demande nos passeports et les papiers du bateau, nous leur tendons le tout.

L’officielle de service sur qui nous avons eu la chance de tomber !!!??? Tourne et retourne les pages, du premier passeport, en prends un autre le scrute en tout sens, puis un autre, puis un autre, elle nous demande l’air suffisant où est nôtre visa d’entrée, nous lui communiquons nos n° d’ESTA lui disant que renseignements pris auprès de l’ambassade, ESTA et passeports en règle nous autorisent l’entrée aux USA.

Nous parlant comme à des criminels, elle nous annonce que nous sommes entrés illégalement sur territoire américain ???????

 

-Enfin MADAME si nous voulions rentrer illégalement dans vôtre pays nous ne serions pas là !! (Réfléchit pauvre c….)

Un ton plus haut, et nous prenant pour des demeurés (grosse vache va !!!) elle nous répète son laïus et appelle son supérieur.

Une espèce de cow-boy blondinet  le moins bronzé de tous,se dirige vers nous. Avec nôtre anglais approximatif nous réexpliquons la situation. Nous comprenant à moitié et lui indiquant que nous parlons espagnol, il part chercher un officier latino avec qui nous pouvons enfin dialoguer, nous formons un sacré groupe, le palabrage allant de l’officier mexicain, à nous, à l’officier américain, à l’ officier mexicain, à nous etc...

Le ton monte nous faisons sensation dans le bureau, les gens nous regardent en coin, les préjugés ont la vie rude.

Sent pas bon tout ça, je me tourne vers Rémy et lui dis de se casser vite fait.

Ils nous informent, que le problème est le suivant, nous ne pouvons pas, par nos propres moyens (bateau privé, nage, pédalo, téléportation, etc…) pénétrer aux USA. Par contre si nous descendions d’un bateau de croisière, un avion, un ferry nous serions en règle ???

-Ok, on l’a pas ton visa et on ne peut légalement débarquer pour venir en chercher un, (tu vois l’idée ?????)Alors on fait quoi ???

Il ose nous dire.

-Depuis les BVI prendre le ferry, venir à St Thomas passer la douane, (on ne vous l’a pas dit, mais ce fameux débarcadère est sous nos yeux, là à une dizaine de mètres tout au plus, avec un peu de compréhension de leur part et de bonne volonté l’affaire pouvait être réglée en quelques minutes) le visa émit, repartir en ferry aux BVI prendre Jomay et venir faire les formalités. , (Débiles ces américains et si nous faisions de même lorsqu’ils sortent de leur frontière ? Visas, empreintes, fouilles, photos de rétines et j’en passe)

-Ok on va à Tortola

-Impossible vous êtes déjà sur sol américain.

-Ok QUE FAIT ON ALORS ????

-Vous payez 585$ par personne dit-il nous regardant le plus sérieusement du monde, le visa émis les portes vous sont ouvertes. Nous nous regardons les 4 les yeux ronds comme des billes.

-Can you repeat please ?

Et il REPEAT !!! Nous avions bien compris… (Des MALADES)

Nous argumentons à nouveau

-Nous venons dans vos bureaux, vous savez que nos amis quittent demain St Thomas pour Miami ils l’auront forcément leur visa, vous voyez bien que nous sommes de bonne foi. Rien n’y fait. Alors nous changeons d’attitude.

-De toutes façons, on ne peut pas vous payer on n’a pas de sou (T’as pigé là ???)

Il se dirige vers un autre bureau trouver un supérieur, supérieur.

 

-Bien dit’ il 585$ par couple. (Tiens un marchand de tapis, ok on y va avec ce jeu là) Brigitte et moi sortons la version larmoyante, prenons à témoin le compatissant officier mexicain, qui ne pourra rien faire de plus pour nous que traduire nos plaintes et lamentations.

Retour de l’officier supérieur vers l’officier supérieur supérieur, retour vers nous.

-Ok 585 $ pour tous ! Las et dégoûtés décidons de stopper les négociations. Romain paie, finissons les formalités et les remercions pour l’accueil !!!

Ils auront en outre le culot de nous demander ;

  • où sont passé La Pinta ?

  • qui ça ? Nous ne connaissions pas ces gens. Ils ont juste voulu nous aider à comprendre vôtre merdier… 

 

Avec la sale impression de nous être fait pigeonner refermons enfin 2h plus tard les portes des Customs & Imigration

 WELCOME TO THE USA  !!!!!!!!!!!

 

Nous n’apprécierons pas St thomas à sa juste valeur pourtant la ville est belle. Passons le restant de la journée à ressasser l’épisode et, impuissants ruminons longuement nôtre colère !!!

Rémy prends connaissance de nos aventures et décide de lever l’ancre tôt le lendemain pour fuir au plus vite les USVI. Il s’en tire bien. Rentrons au bateau boire 1-2 – 3 coups !

22 février 13h

 départ de Brigitte et Romain.

3 semaines en harmonie avec nos frères de mer, leur compagnie et amitié nous réchauffent le cœur. Vous partez les amis nous laissant un goût salé amer dans la gorge.

Avitaillement, achat d’un impeler pour le groupe préparation du bateau au départ le 24 février pour Puerto Rico

       Photos iles vierges       les Baths Vidéo les Baths    iles vierges st Thomas

La Dominique à St Marteen

Le 08/08/2011

La Dominique

5 février 2011

La Dominique c’est grain sur grain mettons le cap pour les Saintes et partons au large, espérons voir les baleines, nous sommes en période de migration, cela ne serra pas pour cette fois, ni pour les prochaines d’ailleurs. Vraiment pas de chance pourtant elles sont là, photos à l’appui sur la Pinta ils les ont vues.

 

 

Visite des Saintes, bien que très couru, le bourg est fort agréable, baignade, repas, Rom et José s’activent à changer les 2 impeler, moteur et groupe.

 

 

                        Guadeloupe

Navigation musclée vers la Guadeloupe mouillons à Bas-Du- Fort, lieu mythique et point d’arrivée des transats.

Avitaillement et plein en rouge, » mais dis Romain », où allons nous mettre toutes ces bouteilles ?

Changeons de mouillage nous couperons par la rivière salée et passerons les 2 ponts à 5h du matin, heure de l’ouverture. Il fait encore nuit, avec 4 autres bateaux nous avançons prudemment, et rejetons l’ancre une fois passé pour attendre le lever du jour

 

 Le soleil pointe ses rayons, cap sur l’Ilet Caret. Véritable carte postale, représentation idéale du petit îlot paradisiaque. En vue 1 seul voilier, très belle journée, promenade sur l’île (qui gentiment se remplit de bateaux moteurs crachant des touristes à tout va)

Brigitte est disposée à tester le snorkling, elle s’en sort très bien et en redemande une fois accepté que son brushing et fichu !!!

Avec Tiouane nous prenons la passe non balisée en direction d’Antigua. Ouf, ça à passé !!!

 

                                                                         ‪2011-Gouadeloupe-Antigua.avi‬‏       - You Vidéo Guadeloupe

 

 Antigua

 9 février 2011

English Harbour est ravissant, mais le lieu est saturé. Nous passerons la nuit à Plymouth, concentration de méga yacht, le fameux Faucon Maltais est au port, c’est le yacht le plus cher au monde dans sa catégorie, nous n’en doutons pas un instant. Ça sent le fric, les bateaux sont magnifiques, les inox étincelants.  

 

 10 février 2011

A l’ancre aux Sisters, nous voyons enfin arriver la Pinta, quel bonheur de les savoir à nouveaux avec nous, pour des retrouvailles on ne pouvait rêver endroit plus magique, l’eau est belle nous sommes seuls, tout ce que l’on aime

 Départ pour St John’s, nous voulons nous poser en pleine ville, avec la Pinta nous sommes les seuls bateaux .Visite du marché et de la ville, sans être beau le lieu est plaisant. Délicieux repas, crevettes panées à la noix de coco fraîche relevées d’une sauce piquante aux fruits de la passion, miam !!! Bons vins et cigare pour Rémy.

 

 

 St-Barth

11 février

 Nous couchons tôt départ prévu à 3h du matin pour St Barth.

Nous laissons les bateaux devant le port pris d’assaut de Gustavia, faisons les formalités, et nous lançons à la découverte de la ville qui semble encore endormie. Points de vue sur la baie et le port .

 Nous ne croiserons pas de célébrités contrairement à ce que l’on laisse croire à Brig, « on l’a pas vu le Georges… »

Départ pour l’anse du Colombier rencontre de Michèle et Hubert de Chamalou, apéro corsé.

 

 

 

 St Maarten (partie hollandaise)

14 Février

Bon anniversaire José

Le Phocéa est à quai ce bateau qui traîne un sacré historique à l’air bien petit et solitaire entouré de 4 grands paquebots de croisière.

St Maarten, avec sa multitude de boutiques tax-free nous déçoit, l’endroit est surfait, la marchandise pas terrible, nous ne ferons pas de folies.

 St Martin partie française

Pas extraordinaire, mais plus sympa que sa voisine, nous y passerons de bons moments à l’heure du repas ou le patron du restaurant réussi à faire rire tout le monde et mets une ambiance d’enfer en poussant à fond la musique sous le regard noir de sa femme.

Passons sur la Pinta qui est à la marina, coupe de cheveux, apéro. Adios aux Morelos à bientôt à Cuba.

 

 

 

                                                                                Toutes les Photos Antilles 2011

Le retour à Trinidad - fin 2010

Le 08/08/2011

Le retour à Trinidad -  fin 2010

30 novembre

Après 5 mois passé a terre, il est temps pour nous de retrouver Jomay, aux différents ports nous laissons à nouveau ceux que nous aimons, certains adieux sont rudes.

 Les valises sont bouclées lourdes très lourdes elles débordent de pièces de rechange pour le bateau, de fromage, chorizo, jambon, conserves choc etc.

Nous mettons l’appartement d’Alicante en stand by.

Au revoir aux parents. Gracias a vosotros dos guapos por todo lo que haceis por nosotros.

1er décembre

Bloqués à Londres, dû aux mauvaises conditions météo, l’aéroport de Gatwick est fermé, nous patienterons 4 jours nous déplaçant au quotidien de l’hôtel au terminal pour que l’on nous attribue d’autres billets, en agréable compagnie de Tengivag et Maupiti, anciens participants au RIDS, le temps passe assez rapidement.

4 décembre

Enfin dans l’avion et en business class… n’avons pas le temps de poser nos sacs que l’on nous tend une flûte de champagne, les 9h de voyage couchés dans nos fauteuils à visionner les derniers films passeront beaucoup trop vite (quel luxe indécent) !!!

 

Trinidad Chaguaramas

Arrivée à Chaguaramas à nouveau le chantier Peake, avec ses moustiques ses flaques d’eau stagnante, sa moiteur,son armada de boys nous proposant chaqu'un leur service, l’armement du bateau sera rude la saison des pluies touche à sa fin mais de violentes averses sont présentes au quotidien.

Accueil chaleureux de Jo et Rémy avec qui nous passerons les 6 prochains mois de navigation, ils nous ont préparé un super apéro, retrouvailles avec Dame-oui, belle soirée.

Nous trouvons le bateau en excellentes conditions, la climatisation a du bon pas de moisissures ni de poussières.

 

Nous relevons nos manches, les 15 prochains jours seront épuisants, réarmement du bateau, anti fouling et travaux de pont pour José, ces 4 jours bloqués à Londres vont terriblement nous manquer.

Décembre

Marina Crews-in, programme oblige nous avons bossé comme des fous, pénible sous ces chaleurs humides d’être performants. José à passé des heures à ramener au cockpit toutes les manœuvres, percer et découper de l’aluminium sans droit à l’erreur l’on par moments passablement stressé, Rémy passera avec ses outils pour l'aider à enlever le winch posé contre le mât et dont les vis étaient récalcitrantes.

Nous avons commandé il y a 5 mois un nouveau lazy bag, l’ancien n’ayant pas supporté la transatlantique, après plusieurs allers retours à l’atelier, (fausse couleur, mesure hypothétique etc.) il ne le livrerons que le soir de nôtre départ, que d’incompétence et d’énervements inutiles.

22h, derniers préparatifs, nettoyage du pont à grandes eaux, nous serons prêts, (crevés) pour le départ au lever du soleil

   

 Tobago

21 décembre

L’équipage d’ X-trem au complet Jo, Rémy, Céline, Yannick, nous larguons les amarres pour le mouillage de Pidgeon Point, sur l’île de Tobago, nous fêterons Noël en compagnie de Minnie B. Jo pleine d’idées a revêtu un habit de père noël, cadeaux pour tout le monde excellent repas (même une dinde au four oui!!!)                                   et bon vin

 Très sympa ces fêtes sous les tropiques.

Changeons de mouillage pour Charlotteville coin très rasta –sympa

31 décembre

De retour a Pidgeon nous fêterons nouvel-an comme il se doit, champ et foie gras (en début de saison les cales sont bien remplies, les vaches maigres viendront ensuite)

 

 

  3 décembre 2011

Attendons impatients Pat et Joël, avec nous pour 3 semaines nous ne savons pas encore les moments forts que nous allons partager.

4 Décembre 2011

Partons pour la capitale de Scarborough, clear-out épique !!!

Assise derrière son bureau une très grosse dame de couleur…grignote des chips, le portable coincé a son oreille feuilletant un magazine de vente par correspondance (Avon) .

Elle lève à peine les yeux vers nous pourtant nous sommes 7 personnes à débarquer dans le bureau et passablement bruyants.

-Bonjour Madame procédure pour le clear-out please ?

-I don’t no, l’officier est absent dit elle entre 3 chips et 2 pages tournées…

-Quant revient’ il please ?

-Peut-être dans un moment… (Restons calmes)

-une poignée de chips disparaissent dans sa bouche en même temps qu’elle nous propose de nous asseoir…

Les minutes passent nous prenons tout ça à la rigolade, et enfin l’officier arrive… nous tends x formulaires à remplir et s’en va…

Remplissons 5fois le même formulaires,(pas de carbone) 7x5=35 formulaires remplis, mais que font ‘ils de toute cette paperasse ?

Chacun nôtre tour passons enfin dans le bureau de l’officier et 2 heures après repartons avec nos documents dument timbrés…

Nous n’avons pas fini le coté administratif, il nous reste les douanes, tiens ils ont l’air plus efficaces et futés que leur petits camarades effectivement une ½ h plus tard nous buvons une bière bien méritée, mais que font nos amis X-trem ? Le temps passant et ne les voyant pas venir nous décidons d’une petite visite de la ville, nous les retrouvons bien plus tard, tout énervés, ils nous expliquent qu’à midi sonnante les employés des douanes ont entamé une grève, après perte de temps et palabrage, ils réussiront à obtenir leur sortie. Mon Dieu !!!

Salut Tobago.

 De Tobago à Grenade, belle traversée, vent de travers, 7 à 8 nd de vitesse avec un ris dans la grand voile.

Grenade

5 Janvier 2011

En vue du mouillage de Prickly Bay, Xtrem nous dépasse ses lignes de pêches à poste passent sous Jomay, certains que les 200m de fil sont pris quelque part sous la quille, nous décidons de ne pas lancer le moteur et de mouiller à la voile, il nous faut maintenant trouver un endroit adapté à la manœuvre Prickly étant saturé de bateaux, face à St Georges, nous jetons l’ancre, José se met à l’eau et ressort avec une énorme pelote de fil nylon de 100 coincé sur la paroi du propulseur se prolongeant sur toute la longueur du bateau, avons eu fin nez

 

 Le lendemain en route pour Prickly, nos lignes mises à l’eau par Pat sont bien tranquilles, pas une petite touche, rien. Il est temps de remonter les lignes, Pat peine, il lui semble qu’elles sont emmêlées, petit effort, et que voit t’on approcher au bout du leurre une superbe carengue, poisson à chair blanche et délicieuse elle nourrira 7 personnes de bons filets et de carpaccio au citron vert bravo ma belle un régal.

 Formalités faciles et rapides pour la partie Grenadines de Grenades.

 

 

Visite de cette belle île, avec ses jardins aux épices, ses distilleries… ses cascades et points de vue magnifiques.

 

 

  

Michel le frère de Rémy nous accompagne, ce personnage charmant et d’une rare gentillesse sera une compagnie for agréable pour les prochaines navigations.

 

 

8 Janvier 2011

Dernière soirée sur l’île, adieu à Jo elle part bien triste nôtre amie, allez ma Jo haut les cœurs le temps passe vite nous nous reverrons à Cuba.

                                Grenade 2011 Vidéo de Grenade

 

Carriacou Clear-out

 9 janvier 2011

 

Passons la journée a Sandy Island, petit îlot carte postale, baignade, p-m-t, bons moments.

 

 

  Union Grenadines de St-Vincent

  11 janvier2011

Union Grenadines de St Vincent clear-in.

Nous n’aurons pas à subir le suffisant fonctionnaire qui s’était occupé de nous en mai 2010, un panneau significatif orne le mur de l’aéroport.

«  Les touristes sont nôtre oxygène laissons les respirer » tiens il y a du mieux ???

 

Canouan

  Annonce de vent d’Est 25 nœuds, nous n’irons pas à Tobago Cays aujourd’hui car peu de protection, partons pour Chattam Bay, l’endroit est noir de monde, tirons jusqu'à l île de Canouan.

Décidons d’une petite balade sur l’île voulons trouver une plage superbe sur la côte au vent.

 

 

Les 3 premières montées viendront à bout du souffle de Michel, Rémy décide de rentrer lui aussi, à 4 nous continuons et longeons le bord  de   mer, pas de route chemin caillouteux, soleil au zénith, nous marchons depuis une bonne heure, et le point de vue de l’océan jouant à cache-cache avec la végétation vaut le coup d’œil, les vagues déferlent se brisant d’une écume blanche sur les coraux dans des eaux aigues marines,

Le sentier se termine sur une grille nous nous en approchons, caméra de surveillance et porte fermée, le tout à l’air à l’abandon que faire si nous ne voulons pas retourner sur nos pas ?

Après maints on y va on y va pas, nous escaladons un muret et  nous découvrons en bout de chemin un luxueux et étendu complexe hôtelier.

 Dans une végétation luxuriante sont disséminées des paillotes tout en terrasse, elles jouissent d’un point de vue extraordinaire, nous empruntons un petit train crémaillère pour rejoindre la fameuse plage, bien décidés à boire une bonne bière glacée, premier bar en vue, nous sommes seuls, l’on nous explique que l’on ne peut nous servir n’étant pas clients de l’hôtel,( décidemment cela s’annonce mal) mais l’on nous indique un autre bar plus haut.

Nous marchons sur la plage déserte nous demandant où sont passé les clients, quelqu’un arrive à  nôtre rencontre et nous annonce que n’étant pas client VIP de cet endroit extra exclusif nous ne pouvons rester, moyennant une carte journalière a 100 US $ nous aurions le droit éventuellement d’ y respirer l’air…Nous manifestons au manager nos fortes envies d’une bière, sympa mais intraitable, trop content de nous voir sortir de cette prison dorée, il nous conduira en Buggy à la sortie de l’hôtel d’où il nous fera raccompagner par un chauffeur au bateau, classe…

Nous retrouvons Rémy&Michel, nous leur racontons nos aventures, eux sont fâchés, il vienne de payer leur bière 8 US l’une, nous boirons donc les nôtres au bateau et mangerons de délicieuses langoustes cuisinées par Rémy.

 

 Tobago Keys 

  14 janvier 2011

A nouveau au mouillage de ce lieu aux eaux magnifiques, nous avons la bonne surprise de nous retrouver à très peu de bateaux, le coup de vent annoncé a dû en décourager plus d’un.

Nous y resterons plusieurs jours repoussant à la limite du timing le moment de quitter ce paradis. Pat et Joël passent de longs moments dans l’eau, le snorkling est stupéfiant, tous les jours raies aigles et pastenagues, tortues, nous iront en annexe le long du tombant où une myriade de poissons multicolores défilent sous nos yeux. Ils sont éblouis et heureux d’être là

 

17 janvier

Levons l’ancre tôt pour une petite nav !!! (25 miles) voulons arriver en fin de matinée à Becquia pour profiter de la journée…

Joël est sur X-trem curieux de naviguer sur un catamaran.

 

                               Becquia

11h préparons l’approche, voiles affalées et moteur en route nous arrivons dans la baie de Port Elizabeth, soudain le moteur s’arrête, mais que se passe t’il ? Sommes trop prés de la côte. Larguons le génois et faisons demi tour, nous éloignons de l’île et contactons nos amis pour leur expliquer la situation, José veut mettre de la distance pour trouver la panne.il change le filtre et pré filtre, démarre le moteur, nous retenons nôtre souffle, rien…

Le temps passe, en vent arrière 25 nœuds, les miles défilent, Becquia rapetisse, sur X-trem qui ne nous à pas lâché l’inquiétude monte, ils nous conseillent de faire demi tour, José s’acharne, insiste rien ni fait, vers 16h nous acceptons le fait de ne pouvoir relancer le moteur.

Remorquage sans dégâts impossible, la mer est hachée les vagues hautes et le vent à contre.

X-trem se dirige au mouillage pour nous attendre et nous aider dans la manœuvre d’approche.

Pat et moi nous regardons sachant que nous allons entamer d’infernaux bords carrés la galère commence à partir de maintenant.

Nous avançons vite le vent est encore monté (ben voyons !) 30 nœuds rafales à 35 au pré serré, tout cela avec bien sûr un courant qui nous pousse au large, on n’est pas prêt d’arriver « Joël pourquoi t’es pas là ??? »

Sportifs les virements de bords une fausse manœuvre et le peu de terrain gagné est vite perdu, n’avons pas droit à l’erreur, avec Pat faisons de nôtre mieux pour satisfaite le capitaine.

Longeons Becquia, tiens ; les côtes de St Vincent, virons, longeons St Vincent, tiens ; à nouveau Becquia, et ainsi de suite pendant des heures, c’est long de gagner quelques degrés, nous n’en voyons pas la fin. Un grain assez violent nous permet de gagner du cap, nous sommes très tendues, José ne laisse rien paraître et démontrera un calme olympien du début à la fin de cette épuisante journée.

Sommes en vue du mouillage, nous allons vite, trop vite les bateaux avec leur feux et les lumières sur la côte nous obligent à une surveillance crispante, la terre se rapproche de menaçantes et sombres falaises nous semblent si prés, et revoilà des rafales à 35 nœuds, nous sommes mal barrés ...disons stressées Pat et moi.

Du à la protection de la baie enfin le vent tombe, José imperturbable mène son bateau en main de maître en annexe Joël et Rémy marquent l’emplacement pour que nous puissions ancrer dans les meilleures conditions possibles.

Voile réglée au mn prés n’avons droit qu’a un essai.

20h, nous ancrons par 4m de fond larguons 50m de chaîne en priant pour que le vent ne tourne pas et que le mouillage tienne.

De grands sourires se dessinent sur nos lèvres, les visages compatissants de nos amis sont comme un baume au cœur, angoissés de ne pouvoir nous joindre par VHF, Joël imaginait le pire, merci de vôtre soutien quel chance de savoir que vous étiez là.

En racontant la journée nous serons contents de boire du fort…

José dira : les filles ont bien assuré

Les filles répondrons ; chapeau bas capitaine.

 

  18 janvier clear out de Becquia

Joël et José nettoient le circuit gasoil, découvrant la cause de la panne des bactéries dans le carburant forment de gros morceaux visqueux et gluants qui ont bouchés le coude d’arrivée de gasoil dans le pré filtre, après démontage et nettoyage du tout, YES ça repart !

Petit bémol, Rémy nous annonce qu’il a eu ce même problème et que nous ne sommes pas au bout de nos peines…. ??????

Rémy rebaptise les bateaux à partir de maintenant nous serons la Sta Maria bateau amiral de la flotte de Colomb, et lui la Pinta, cela nous va, en plus sur les ondes c’est l’incognito…

 

 

 

 

 

 

     Sainte Lucie

19 janvier 4h du matin

Départ pour Ste Lucie (75 miles) petit café, biscuits, super ambiance à bord, jolie nav, nous approchons des Pitons et de Marigot Bay pour que Pat et Joël puissent admirer le paysage.

 

20 janvier Ste-Lucie clear-in- out

La Pinta reste à la marina gros soucis de désalinisateur. Verre d’adieu les Pittet partent de Fort de France le lendemain.

Quittons à 14h Ste Lucie pour la Martinique, vent ENE , nous appuyons au moteur qui a mi chemin nous lâche à nouveau, alors là pour moi c’en est trop j’imagine la suite du voyage avec des situations plus angoissantes les unes que les autres, j’exprime (à ma façon) mon point de vue et dis à José ce que je pense de son moteur de m..

Joël calme le jeu et replonge avec José dans les entrailles du fameux circuit, Pat et moi pensons qu’un retour à Ste Lucie serait plus judicieux, l’entrée du Cul-de Sac du Marin est minée de récifs, de bouées de pêcheur, et une panne moteur à ce moment là serait une véritable catastrophe. Sur ces réflexions le moteur repart !!!!! Coude du pré-filtre à nouveau bouché……. Visionnaire Rémy ?????

  

 Martinique- Le Marin

21 janvier 2011

Le Marin en vue nous retenons notre souffle, bon, ça le fait. Je dis à Pat le plaisir que j’ai eu à naviguer en sa compagnie et tous ces moments forts partagé ainsi qu’un fameux plat de pâtes pas vrai ma belle ???

Rebuvons un verre !!!! Peut-être pensez vous que l’on boit beaucoup ??? Mais en définitive pas tant que ça……..

 

 

 21 janvier 2011

Les valises sont prêtes, après un excellent repas au Mango Bay, les Pittet s’en vont.

Merci pour tout les amis, vôtre précieuse aide et présence. Ces moments d’exception sont toujours trop courts.

 

 

  

R.D.V pris à 8h lundi pour organiser le nettoyage des cuves.

Annette et Jean-Mi de Dame-Oui (Rallye) sont au ponton, invitation au repas du soir Annette nous régale d’un super dîner. C’est toujours un plaisir de les revoir

25 janvier 2011

Le Port du Marin est complet, nous expliquons le problème a la capitainerie, compréhensif ils nous trouvent une place pour max 2 nuits. Cela facilitera le vidage des cuves et l’accès au bateau aux mécanos.

Ouverture des trappes d’accès aux cuves plus d’une heure par trappe (ce n’est sûrement pas par là que le gasoil allait fuir !!!) Gros jurons de José.

Extraction des 400l de gasoil, une boue compacte et tenace gît au fond et sur les parois des réservoirs, ils n’ont jamais du être nettoyés. Lessivage

Dans le bateau c’est le bazar complet, et l’odeur…

 26 janvier arrivée des Morel

la Pinta toujours bloqué à Ste Lucie nous à annoncé que le désal est mort, il doit en changer, décidément la saison s’annonce mouvementée.

Dans ce capharnaüm nous ne pouvons pas héberger Sylvia et Adrien, Alain du Tiouane, les logeras pour la nuit. Merci.

Fermeture des trappes, pose d’un filtre magnétique, bidonnage de gasoil, nous réamorçons la pompe, retenons nôtre respiration et là le moteur repart au ¼ de tour, le groupe électrogène également.OUF…

Repas à bord nous commençons à nous relaxer.

28 janvier 2011 clear-out de Martinique

Retour au mouillage

José constate une fuite de gasoil sur les joints coniques du filtre magnétique qu’il vient d’installer. Ça n’en finira décidément jamais ???

Allons rechercher la pompe primaire du désal qui nous à aussi lâché (faut vraiment être motivés)

2ème grand avitaillement, ici au Marin il est aisé de se procurer des denrées sympas à nos papilles, Brigitte et Romain arrivent en Guadeloupe dans 4 jours et nous voulons être prêts.

La Pinta est venu chercher les Morel nous passons la soirée avec eux et faisons nos adieux à Michel, lui promettant que si dans le futur nous passons par New-York, nous lui rendrons visite. Salut l’ami, bonne suite et prends soin de toi.

29 janvier 2011

En compagnie de Dame-Oui et Tengivag, la soirée s’annonce sympa apéro prévu sur Tiouane avec qui nous partons demain pour la Dominique.

Démontage du filtre magnétique, étanchéificassion des joints, réamorçage de le pompe du gasoil, rien ne se passe, pas la moindre goutte de gasoil ne vient perler en surface du filtre fin.

Longuement José pompe, décidons de lancer le moteur qui cliquette mais ne démarre pas.

Nous avons un coup de sang, de blues, sommes anéantis pu… que se passe t’il encore? Ce n’est pas suffisant, faut autre chose ??? On en a vraiment marre et cela s’entends.

Pour nous plus question d’apéro, Jean-Mi comprends à la voix de José que cela ne va pas du tout et vient nous prêter main forte, un regard neuf change tout, moins obnubilé que nous par le gasoil qui n’arrive pas il desserre complettement la vis du filtre et  là, ça gicle carrément, nouvel essai, toujours rien.

D’après le bruit Jean-Mi émet le fait que la batterie moteur est peut –être morte.il ne manquait plus que ça, nous avons eu passablement de frais avec le curage des cuves, alors un nouveau parc batteries !!! Après plusieurs essais nuls, nous baissons les bras, essayons de laisser passer nôtre amertume. Ca ira mieux demain ???

Merci Jean-Mi pour ta solidarité et ton soutien moral.

30 janvier 2011

Immobilisé au mouillage, nous appelons le mécano qui vient nous dépanner un dimanche, il prend avec lui une batterie neuve, le moteur démarre sans problème, conclusion si vous avez le démarreur qui "cliquette" c'est qu'il n'a pas assez d'énergie, donc problème de batteries, connexions ou autre. CQFD

Verdict, 8 batteries à changer, bien sûr les anciennes ont duré plus que la normale, nous sommes conscients que nous devions les changer un jour ou l’autre, mais là cela tombe mal…

Nous ne partirons pas pour la Dominique, et craignons de ne pouvoir être au r.d.v pour aller chercher en Guadeloupe nos amis, démoralisés et stressés nous les contactons pour leur annoncer la mauvaise nouvelle, Brigitte comme à son habitude réagit immédiatement nous disant ; » nous venons au Marin vous avez besoin de compagnie pour boire un verre et vous remonter le moral » Frères de mer vous avez tout compris… MERCI !

Changement du parc batteries, déplacement de la batterie moteur pour faciliter l'accessibilité, raccordement, explications de Marco l’électricien sur l'importance  de bonnes connexions batteries afin de bien repartir la charge sur l'entier du parc, demonstration du démarrage du moteur avec un tournevis  et un petit câble ( bon à savoir en cas de probl)

Nous avons eu de la chance de trouver de très bon professionnels, qui ont réagit très vite  ne nous laissant pas laissé dans la panade....

2 février 2011

Lessives, nettoyage à fond de Jomay, préparation du repas du soir.

 21h30 nos amis sont là, mais sommes séparés par un grillage et des barbelés le point de R.D.V donné est sécurisé pour la nuit, accès impossible à la mer. Convenons d’un autre point de chute et pouvons enfin leur faire un gros bisou et leur dire tout le plaisir que nous ressentons de les voir. Alors là ça va vraiment mieux !

22h arrivée au bateau, Brigitte vide 1 valise de denrées en tout genre, viande séchée du Valeee, bien sûr, jambon, salami, des tonnes de fromages, chocolats, biscuits,confitures, caramels etc…, une chose est sûre, nous ne mourrons pas de faim !!!

 Buvons des planteurs en bavardant longuement, ils ne sont étonnement pas fatigués ???

 

3 février 2011 Martinique clear out.

 

 

Ne perdons pas de temps et partons au plus vite du Marin pour passer la nuit à ST Pierre, puis le lendemain, direction Roseau en Dominique. Des boys boat nous proposent une bouée à 10 $ pour la nuit, nous demandent un coup de feu ??? (Rhum pur) l’accueil est sympa nous avions entendu tant de points négatifs sur l’endroit que nous sommes agréablement surpris.

 

 

                                Toutes les Photos Antilles 2011

Etats d’ames et impressions

Le 01/10/2010

    

Etats d’âmes et impressions

Partis le 29 avril 2009 de St Raphaël nous avons parcouru: 12'000 miles ( 22'224 km) au total

Production d'eau douce: 4'445 litres

Fonctionnement moteur: 1082 h   (170h sur l'Amazone)

fonctionnement groupe 5kW:  407 h

Gasoil: 3580 litres

 

Les +

(Maité)

Expérience enrichissante, contacts et chaleurs humaines au quotidien.

Découvrir tellement de beaux coins, l’infini parsemé d’étoiles, le plancton fluorescent, les couleurs de l’océan, les couchers de soleil, les plages désertes, les dauphins, tout ce que la nature nous offre et que parfois, aveugles que nous sommes serions capables d’ignorer. .

La sensation de liberté, comme seules contraintes, les éléments.

Partir, mais arriver (pour de nouvelles découvertes), tous les apéros (avec plein de gens du voyage sympa). Les séjours de nos amis sur Jomay, les navigations partagées en leur compagnie, la pêche (quand on a de la chance)

(José)

Pour un dériveur intégral, le bateau se révèle plus performant que je ne le pensais, il remonte relativement bien au vent, sa tenue par fort vent au portant, tout l’équipement c’est bien comporté (sauf le frigo).

La production d’énergie à bord avec 160W de panneaux solaire et l’éolienne Aerogen 6 nous permettent par vent établi et soleil de subvenir, de jour, à notre consommation, pour le reste le groupe Köhler de 5kW est indispensable si l’on ne veut pas utiliser le moteur.

Pouvoir faire son eau et être totalement autonome. Une trinquette sur enrouleur, avec tous les grains que nous avons rencontrés la manœuvre est bien simplifiée tout en gardant une voile avant performante.

Le Walder retenue de baume automatique qui nous sécurise lorsque le temps durcit. La cartographie et système Maxsea Time zero avec l’importation automatique de fichiers météo grib par Iridium, le GPS portable Geonav avec cartes navionics pour le cockpit, deux systèmes indépendants en cas de problème.

Les longues navigations lorsque le bateau est content, vent de travers et toutes voiles dehors, il adore ça.

Le fait de se dire, demain c’est une autre découverte !!!!!

 

Les – 

(Maité)

Tristes de ne pouvoir partager ces  instants de pur bonheur avec nôtre tribu. 

Moments de nostalgies et certains ras le bol lors de longues navigations rapprochées, quand rien ne va sur le bateau, eaux dans les cales, fuites électriques à la masse par l’entrée GPS, fuite d’huile hydraulique du vérin de dérive, fuite de gasoil par le tuyau d’amenée au groupe, placé sous nôtre lit…Merci l’odeur. Mort du frigo, entretien barbant du moteur, du désal, du groupe, jamais simple, long, et salissant ! 

Prendre un ris par 40 nœuds de vent en pleine figure et perdre mes chapeaux. !!!

Tous ces réglages de voiles… enrouler 3mm de génois, en lâcher 1 de grand voile. !!!!!! 

Certains quarts parfois pesants, les bateaux de pêches (quand il y en à trop), les grains,(successifs) . Les cargos sur nôtre route (qui ne répondent pas à la VHF)

 Ne pas trouver de salades… de glace pistache (Movenpick) une bonne tomme et le petit blanc qui l’accompagne ????? Cuisiner à la gîte, renverser le café (bouillant) dans des coins inaccessibles.

Et surtout, malgré un inventaire, les recherches incessantes le nez dans les cales de toutes sortes d’articles.

   

(José)  RAS…... non je plaisante 

La navigation sous pluie, la protection du cockpit  insuffisante  nous sommes trempés dès que nous devons prendre la barre.

Ne pas avoir de Genak. Le manque de place pour accéder aux endroits techniques, il faut parfois être contorsionniste, un petit problème peut se révéler un casse tête.

Tout l’entretien, jamais simple, une vidange, le nettoyage des préfiltres et filtres gasoil, surtout pour réamorcer, les petites fuites par ci, par là, ça n’en finit jamais, mais ça nous occupe….. (Tu parles !!!->Maité)

L’introduction d’eau salée qui nous a tenus en haleine durant tout le voyage, enfin trouvée ??? (espoir), l’eau rentre par la tige de safran bâbord, un problème connu pour Alubat,  ils nous feront parvenir les pièces.

Martinique - Trinidad - juin 2010

Le 01/10/2010

 De Martinique à Trinidad

9 juin 2010

Les voir arriver en bout de ponton, nous procure une grande joie, quelle chance de pouvoir partager nos prochaines navigations avec eux.

 

 

Rodney Bay -  Ste Lucie- Clearance in-out

10 juin 2010

A peine partis, Cosimo mets tout le matos de pêche en route, résultat, une emberlificotée de fils, fallait le voir, 2 cannes à pêches +1planchette = le bazar, Virginia lève les yeux au ciel, nous on se marre, bien sûr qu’on l’avait prévenu, mais le garçon est têtu, inépuisable il recommencera l’exercice, qui finira toujours de la même façon, puis enfin s’avouera vaincu.

 Marigot bay - Ste Lucie

11 juin 2010

Personne ou presque au mouillage, nous sommes chanceux, achat de mangues succulentes, P.M.T, baignades, belle journée

 

 Anse des Pitons - Ste Lucie

12 juin 2010

Les cannes à pêche sont à poste, Mino hyperactif à déjà nagé, essayé de pêcher, et maintenant il veut plonger !!! Fatiguant…Cool, mon gars c’est que le début des vacances. Ok, on s’en fait une à l’anse de la Raie, le compresseur à bord de Jomay  nous permet de plonger à volonté, un luxe, mais pour nous plongeurs, impératif sur le bateau.

Nous amarrons sur bouée à l’anse des pitons, le paysage est grandiose, nous enfilons nos palmes et découvrons les 2 tombants, belles gorgones.

Après de grands efforts Cosimo nous pêche deux superbes poissons.

Vieux Fort Bay - Ste Lucie

13 Juin 2010

Baignade, PMT, mouillage sympa

Nous passons la nuit à vieux Fort.

 Bequia (Port Elizabeth) - Clearance-in

14 Juin 2010

Baignade, ballade, bon restau le soir.

 

 

  Tobago keys

15 Juin 2010

En route Mino remonte, 1 barracuda et 1 King Fish, 2 superbes exemplaires, nous salivons d’avance.

Ancré aux Tobagos, il vide et nettoie le poisson, en PMT nous explorons le périmètre sous le bateau, nous voyons arriver 2 grosses raies pastenagues, 1 tortue, 1 raie aigle, nous n’en revenons pas ! Dans 2m d’eau, et sous nos palmes tout ce petit monde s’active à la recherche des déchets de poisson, la tête du barracuda et pourtant bien visible, ils la frôlent mais ne la voient pas ? Nous pensons : il ne manque plus que le requin… le voilà, il arrive en ondulant un superbe requin nourrice avec toute sa cour, poisson pilotes, caranges, magnifiques, on est des petits veinards. Bien sûr c’est lui qui aura la tête !

Autant l’eau était bleu turquoise lors de nôtre premier séjour (3 semaines) elle est maintenant d’un soutenu vert émeraude, surpris nous posons la question à un garde de la réserve qui nous explique qu’une fois l’an, le Rio Orinoco (Venezuela) se charge de micro-algues ce qui modifie la couleur de la mer des Caraïbes.

16 Juin  2010

Nous prenons l’annexe et plongeons derrière la barrière de corail, pas mal, mais après le snorkling d’hier nous restons sur notre faim.

Virginia achète aux pêcheurs du coin des entrailles de poisson (ça les a un peu surpris, tout de même) nous voulons renouveler l’expérience pour voir si nous pouvons les attirer à nouveau, nous balançons le tout par-dessus bord, il ne faudra que 3 minutes pour les voir arriver à grands coups de nageoires, Génial.

17 Juin 2010 Union (Clifton) - Clearance-out

Cariacou - Clearance-in

17 Juin 2010

Décidément, les douanes à Cariacou sont folkloriques, on nous ballade de droite à gauche, de gauche à droite, de haut en bas, de bas en haut, et tout cela bien sûr sans un sourire. Nos amis sont sidérés, pour nôtre part nous commençons à nous y faire, le plus dur étant de rester calme. Cela ne change rien à la beauté de cette baie. Nous y reviendrons.

Grenade (Port - Luis)

18 Juin 2010

Virginia et Cosimo profitent d’un dernier bain avant l’amarrage à la Marina de Port –Luis, le soir nous sommes invité à un bon repas au Carenage à St-Georges, ils font leur valises, demain c’est le départ. Merci pour la compagnie, les amis et tous ces bons moments, nous nous reverrons chez vous en octobre.

 Album les Picci aux Antilles     Antilles clin d'oeil - juin 2010 Vidéo clin d'oeil Antilles

Grenade (Piclky Bay) -  Clearance-out

19 Juin 2010

Nos amis de Minnie B nous attendent, nous ferons route ensemble vers Trinidad, les côtes proches du Venezuela imposent la prudence, 3 autres bateaux viendront se greffer à nous.

20 Juin 2010

Départ à 18h nous décidons de naviguer de nuit, moins de risques, vent changeant, au pré, à contre, grains, vent à 34 nœuds, nuit blanche, pas agréable cette nav.

8h du matin au loin l’on distingue les côtes du Venezuela, nous nous engageons dans la Boca Del Dragon, 2 grands dauphins nous accompagnent jusqu’à l’entrée du port.

Trinidad Chaguaramas - Clearance-in

Nous prenons nôtre place au ponton, une fois bien amarré, nous allons enfin nous coucher.

Marina du Crews Inn, nous y restons 10 jours

 Du 21 au 30 juin 2010 

Nous commençons à désarmer le bateau, drisses, écoutes, voiles, annexe, nettoyage des cales, des armoires, tout est passé au peigne fin, fatigant, il fait très chaud et humide, le matériel mis à sécher sur le  pont est rentré à chaque averse, travail épuisant. 

1er Juillet 2010 Chaguaramas  (chantier Peake)

Nous sortons le bateau, tout se passe bien, on nous attribue une bonne place, en face de X-trem et à côté de Minnie B. La vie à sec n’est pas facile, plus de WC, plus d’eau (on à vraiment l’impression d’être des romanos), le soleil cogne dur, heureusement nous installons une clim, à intérieur la température est de 24°, frisquet…

 Minnie B est à nos côtés, nous partagerons tous les soirs les apéros et les moustiques !!! 

Suite du désarmement le pont doit rester libre, tout est rentré à l’intérieur du bateau, survie, bimini, bâches, parre-bat, etc…

Entretien du moteur et du groupe,  vidange et circuit d'eau primaire, du désal, produit de stockage, entretien des batteries, niveaux refaits,nous prenons l'option de laisser l'alimentation sur le chargeur pour maintenir les batteries, ells ont 6 ans et malgrè un suivi régulier, nous ne voulons pas prendre le risque qu'elles se déchargent jusqu'au point de non retour....on verra.... nous bouchons tous les passes coque. Un nouveau easy-bag est commandé. Nous renonçons à refaire la peinture sur le haut de la coque, il faut limiter les frais.

 Tout ce qui peut être protégé sur le pont est couvert par des protections anti UV, winchs, enrouleurs, cokpit, annexe.

L'ancre, les 70m de chaines, et les 30m de cablot sont nettoyés et laissés à l'air libre, sauf le cablot bien-sûr.

Toutes les mesures sont prises pour qu'au retour nous puissons ramener toutes les maneuvres au cockpit, GV, prises de ris, balancine,bordure de GV.

 Album Trinidad      Jomay au sec à Trinidad - juillet 2010 Vidéo Jomay Trinidad

 

Le 7 Juillet 2010 JOMAY est fin prêt pour passer 5 mois au sec. Nous partons pour Alicante